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La tique est un acarien qui ne doit pas être pris à la légère, car il est vecteur de plusieurs maladies dont la maladie de Lyme ou Borelliose de Lyme pour l’humain. Ce petit parasite se retrouve dans la nature, mais aussi dans nos jardins. En effet, une grande partie des gens mordus par une tique le sont dans les parcs ou leurs jardins. Sans toutefois tomber dans la psychose, il convient d’être prévenu des dangers et de tout faire pour empêcher une éventuelle infection. Quelles sont les bonnes habitudes à prendre pour éviter de servir d’hôte aux tiques ? Que faire pour limiter sa prolifération au jardin ? On voit tout cela dans notre fiche conseil.
Les tiques, regroupées sous l’ordre Ixodida, forment un ensemble d’espèces d’acariens : près de 900 espèces différentes dans le monde, pour une quarantaine d’espèces en France. Elles ne possèdent pas d’antennes, ne volent pas, ne sautent pas et possèdent 4 paires de pattes.
Les tiques sont ectoparasites : c’est-à-dire un parasite qui vit à la surface corporelle des êtres vivants. Elles peuvent parasiter les mammifères (dont l’Humain) et les oiseaux, mais aussi les reptiles. Les tiques sont porteuses de maladies via de nombreux pathogènes différents (virus, bactérie, nématode ou protozoaires) et d’allergies. Les maladies dont le vecteur est une espèce de tique sont regroupées dans les Maladies Vectorielles à Tiques ou MVT, dont la plus célèbre est probablement la maladie de Lyme.
Ce sont tous des acariens de grande taille : de quelques millimètres à plusieurs centimètres. La femelle est bien plus grosse que le mâle. Les tiques sont particulièrement reconnaissables, notamment lorsqu’elles sont gorgées du sang de leur hôte, découvrant un abdomen caractéristique : gros et blanc, voire bleuté.
Les tiques affectionnent les milieux humides et boisés. Elles se cachent dans l’herbe et le feuillage en attendant le passage d’un animal ou… d’un promeneur. Elles s’agrippent aux poils ou aux vêtements puis se déplacent vers un endroit chaud. Au bout de quelques minutes à quelques heures, la tique s’accroche à la peau grâce à ses chélicères et relâche un produit anesthésiant. Ni vu ni connu, la tique commence à vous parasiter et pomper votre sang.
Toutes les espèces de tiques ne sont pas parasites de l’Homme et toutes ne transmettent pas la maladie de Lyme. Chez nous en Europe, la plus dangereuse pour l’Homme et la plus répandue est l’Ixodes ricinus. Les tiques étaient autrefois appelées « tiquets » ou « Ricinus ».
La maladie de Lyme est une MVT dont le nom provient de la ville de Lyme aux États-Unis où la maladie a été détectée pour la première fois en 1975. La maladie de lyme est provoquée par une bactérie, du genre Borrelia, transmise par la tique. Voilà pourquoi, on retrouve le nom de Borréliose de Lyme qui est un synonyme de « maladie de Lyme ». C’est la maladie vectorielle transmise à l’humain la plus fréquente dans l’hémisphère nord.
La maladie est compliquée à diagnostiquer tant la bactérie peut s’attaquer à divers organes, on dit qu’elle est multiviscérale, et divers systèmes (multisystèmique) : troubles articulaires, neurologiques et cutanés.
Le premier signe d’une infection est la présence d’un érythème migrant : une sorte de tâche cutanée rouge autour de la piqûre. Celui-ci peut passer inaperçu si la tique se trouve dans le cuir chevelu ou dans le dos. 6 mois après la piqûre, on peut constater des troubles cardiaques, neurologique, ophtalmologiques ou des douleurs articulaires. Certains patients peuvent développer un syndrome persistant avec douleurs générales, fatigue intense et troubles cognitifs. Le souci est que les médecins ne songent pas toujours à une maladie de Lyme.
Les tests de dépistage ne sont malheureusement pas, pour l’instant, tout à fait fiables. Il existe de nombreux cas de faux négatifs. Sur base d’une prise de sang, le premier test en laboratoire se fait sous forme d’un test Elisa (recherche d’anticorps et d’antigènes) suivi, s’il se révèle positif, d’un deuxième test sous forme d’un test Western Blot (test électrophorèse sur gel qui permet de séparer les différents types de protéines présentes dans le sang).
Dès l’apparition de l’érythème migrant, votre médecin va prescrire un traitement par antibiotiques durant 14 à 28 jours. Dans le cas d’un syndrome persistant diagnostiqué, on passera sur une antibiothérapie de 28 jours. Même si le traitement antibiotique à large spectre annihile la bactérie Borrelia (et les bonnes bactéries par la même occasion…), ce n’est pas toujours le cas de l’ensemble des symptômes de la maladie de lyme. De nouveaux traitements curatifs et préventifs, notamment relatif à un antimicrobien spécifique et même un type de vaccin, sont en phase de test à l’heure où on écrit ces lignes. Affaire à suivre !
Nota bene : la maladie de lyme touche environ 50 000 personnes par an en France. Les symptômes varient fortement entre les individus.
Il est difficile d’être certain d’éviter à coup sûr une morsure de tique infectée par la bactérie Borrelia. Mais, on peut tout faire pour limiter les risques :
Oubliez catégoriquement les techniques folkloriques comme mettre une goutte d’alcool, d’huile ou d’essence (au prix du baril, en plus !) sur la tête de la tique pour la faire lâcher. Cela ne fonctionne pas ! Et vous risquez que la tique laisse une partie de sa tête dans la peau.
Utilisez plutôt une pince à tique homologuée et disponible en pharmacie et dans certaines grandes surfaces.
C’est étonnant ! : entre 30 à 50 % des morsures de tiques en Europe n’arrivent pas dans la Nature, mais dans les parcs et les jardins.
Les tiques aiment les milieux humides, plutôt ombragés, un peu sauvageons et bien fournis en animaux sur lesquels elles se nourrissent et se reproduisent.
Ce n’est pas incompatible ! Rassurez-vous ! En réalité, seules les parties du jardin très fréquentées doivent être aménagées en vue de repousser d’éventuelles tiques. Il convient alors de tondre la pelouse, de garder les chemins propres, d’éloigner les haies et les massifs, de placer un paillis sec dans les lieux de passage. Pour le reste, vos haies, votre mare ou votre prairie fleurie seront toujours bienvenus pour la biodiversité au jardin. D’ailleurs, tondre des chemins dans votre prairie vous permettra de vous y balader sans trop risquer les tiques.
Vous pouvez aussi favoriser les ennemis naturels des tiques, comme les oiseaux insectivores (mésanges, accenteur mouchet, mais aussi étourneaux), les musaraignes et… les poules qui sont friandes de ces gros acariens peu ragoutants.
Le renard et la fouine permettent aussi de limiter les populations de rongeurs aux alentours de votre jardin, ce qui limite fortement l’invasion de tiques. Comme d’habitude, une zone riche en biodiversité permet une régulation des populations, sans risque d’invasions d’une espèce.
Nota bene : Pensez à vérifier vos compagnons (chiens et chats) à chaque sortie au jardin. Ils peuvent aussi être parasités par les tiques. Supprimez à la pince à tique les tiques en présence et traitez, si possible, vos animaux contre les parasites.
galeja, le 28 Mai 2024
Merci beaucoup pour ces articles.
Très intéressant et très utile à lire et suivre les conseils. Pas facile à détecter ces bestioles.
G.G.