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Des chenilles, il y a en toute une variété qui causent pas mal de dégâts au jardin d’ornement, au verger ou au potager. Piérides, carpocapses, pyrales, chenilles processionnaires du pin, noctuelles… Mais imaginez-vous qu’en plus de ces larves, progénitures des lépidoptères, il existe d’autres insectes qui ressemblent à s’y méprendre à des chenilles sans en être. J’ai nommé les tenthrèdes, également appelées mouches à scie, qui donnent naissance à de fausses-chenilles particulièrement voraces. Polyphages, les larves de tenthrèdes s’attaquent à de nombreux végétaux.
Découvrez avec nous comment identifier ces insectes, et comprendre le cycle de vie des différentes espèces de tenthrèdes et de leurs larves afin de mieux lutter pour s’en débarrasser.
Les tenthrèdes sont des hyménoptères, de la sous-famille des symphytes. Le terme “tenthrèdes” est un nom vernaculaire qui désigne différentes espèces de mouches. Puisque les tenthrèdes sont bien des mouches qui se donnent des airs de guêpe, la taille (de guêpe) en moins ! En effet, leur abdomen est entier, non pétiolé. Ces mouches se montrent relativement discrètes, par leur petite taille d’environ 1 cm, qui leur permet de passer inaperçues. Pour autant, elles affichent des couleurs plutôt voyantes, souvent jaune et noire, ou d’un vert assez vif. On les rencontre sur plusieurs ombellifères qu’elles aiment butiner. Autant dire que les adultes ne sont guère à craindre.
En revanche, les larves sont plus dangereuses pour notre jardin. Si les adultes ressemblent à des guêpes, les larves ont de faux-airs de chenilles de lépidoptères. Sans en être encore une fois. Ces fausses-chenilles se distinguent en effet des vraies par leurs deux paires de fausses pattes en plus, et leur tête globuleuse ponctuée de seulement un ocelle de chaque côté (alors que les chenilles en ont plusieurs). Unicolores, ces larves adoptent des robes vert pâle, blanchâtres ou brunâtres. La plupart ont la capacité de s’enrouler en S lorsqu’elles se sentent menacées, se laissant tomber au sol. Les larves de tenthrèdes vivent le plus souvent en colonies.
Pour se protéger des prédateurs, ces larves déploient des solutions astucieuses : elles tissent des toiles, elles enroulent les folioles, elles confectionnent des “cigares” avec des feuilles, ou vivent dans des galles. Certaines minent le feuillage.
Pour mieux combattre ces chenilles nuisibles, il est essentiel de connaître leur cycle de vie.
Les adultes et les larves de tenthrèdes se rencontrent dans tous les environnements, des jardins aux champs cultivés, des forêts aux buissons. Généralement, elles ont une prédilection pour les endroits frais et humides.
Si les adultes sont inoffensifs, se contentant de butiner ou de faire une pause au soleil, les larves sont de véritables destructrices. D’autant plus que les pontes sont relativement abondantes. Les larves, installées sur ou sous le feuillage, le découpent, le percent et le dévorent avec précision, en partant du bord. Toutes sont alignées, dans des positions parfois instables. Elles se montrent tellement gloutonnes qu’il ne reste parfois que le squelette des feuilles. On peut ainsi assimiler ces fausses-chenilles à des dentellières.
Cette défoliation, partielle ou totale, affaiblit considérablement les végétaux attaqués qui stoppent leur croissance et meurent de temps en temps en cas d’attaque sévère. En revanche, si les larves sont peu nombreuses, les dégâts ne sont qu’esthétiques.
Il existe au total quatorze familles différentes de tenthrèdes, douze étant représentées sur notre territoire. Elles s’attaquent à tous les types de végétaux, des arbres fruitiers aux arbres, en passant par les vivaces, les arbustes, les rosiers, ou encore des légumes comme les brassicacées ou crucifères (chou, navet, radis, colza, moutarde…)
Cette liste est non exhaustive !
Si les adultes et les œufs des tenthrèdes sont difficiles à détecter, les larves le sont plus facilement. Déjà par leur nombre, mais également par leur capacité à se redresser en S pour effrayer les prédateurs. Rassurez-vous, ces fausses-chenilles ne sont pas absolument pas urticantes, comme peuvent l’être les chenilles processionnaires du pin.
Pour vous en débarrasser, plusieurs moyens peuvent être mis en œuvre. À commencer par un simple ramassage manuel des larves sur les végétaux accessibles. Il suffit ensuite de les noyer dans une solution d’eau savonneuse. Il vous faudra peut-être renouveler l’opération plusieurs fois. En parallèle, n’hésitez pas à supprimer les rameaux dont les feuilles ont été dévorées par les larves.
Vous pourrez aussi compter sur les auxiliaires de toutes sortes qui évoluent dans votre jardin. Ainsi, les tenthrèdes peuvent être régulées naturellement par de petites guêpes qui parasitent les larves. De même, les oiseaux du jardin ne feront guère de différence entre une vraie chenille de lépidoptère et les fausses-chenilles des tenthrèdes. Les oiseaux insectivores s’en délecteront, surtout en période de couvaison, où les oisillons sont affamés. Les musaraignes sont aussi de redoutables prédateurs des larves lorsqu’elles tombent au sol pour se nymphoser. Pour favoriser la présence de cette faune auxiliaire, il faut multiplier les mangeoires et les nichoirs, ou laisser quelques tas de bois aux quatre coins du jardin.
Pour être proactif, nous vous conseillons aussi de biner le sol au pied des arbres, arbustes, rosiers et vivaces qui auraient été infestées, pour mettre à jour les nymphes. Elles seront détruites par le froid, mangées par les oiseaux ou par vos poules si vous en avez.
Si l’attaque est vraiment importante, il est envisageable de traiter. Le Bacillus thuringiensis (Bt) est inutile, ces larves n’étant pas des chenilles. En revanche, le pyrèthre végétal se montre efficace, tout comme une simple solution à base de savon noir. Ces traitements, aussi naturels soient-ils, doivent être employés avec parcimonie, car ils ne sont guère sélectifs.
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