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Particulièrement rustique et plutôt robuste, le noyer (Juglans regia) déploie sa belle ramure pendant de longues années. Arbre à la silhouette majestueuse, le noyer nous régale de ses belles noix, après au moins une dizaine d’années de culture. Doté d’une croissance relativement lente, le noyer est remarquable par sa floraison en chatons qui pendent des branches d’avril à juin, suivant les variétés. À l’automne, les fruits laissent apparaître la graine formée de deux coques dures. Bien que résistant aux aléas entre autres climatiques, le noyer peut être perturbé, dans sa croissance et sa fructification, par de multiples maladies ou ravageurs. Faisons le point sur les différents parasites et maladies du noyer, les traitements et les moyens de prévention.
Deux maladies, relativement graves, touchent principalement le noyer. Il s’agit de l’anthracnose, et de l’encre du noyer. Difficilement soignables, elles peuvent toutefois être évitées avec quelques gestes. L’anthracnose est due au champignon Ophiognomona (anciennement Gnomonia) leptostyla et se manifeste par des taches gris brun à gris noir, entourées d’un halo jaunâtre, qui apparaissent sur les feuilles, les rameaux et les fruits qui stoppent leur croissance et restent petits. Ils peuvent même se déformer. Quant aux feuilles, elles tombent prématurément en juillet-août.
Quant à l’encre du noyer, c’est une maladie racinaire due au parasite du type Phytophora cambivora, Phytophora cinnamomo ou Phytophora cactorum. Elle se remarque aux plaies qui affectent la base du tronc, d’où s’écoule un liquide noirâtre rappelant l’encre. Les pousses de la cime et les feuilles des extrémités des rameaux flétrissent et se dessèchent.
Traitements : Lorsque ces maladies sont détectées sur l’arbre, il est le plus souvent trop tard pour agir. Il ne vous reste qu’à couper et détruire votre arbre. Sans oublier d’éliminer le plus de terre autour de l’arbre.
Prévention :
La brûlure du noyer est une maladie bactérienne destructrice due à Xanthomonas campestris pv. juglans. L’infection se produit dès le début du débourrement et touche tous les tissus verts. Une forte humidité et la présence de pluie favorisent le développement de la maladie.
Elle se remarque aux taches d’abord huileuses puis noirâtres, également encerclées d’un halo, qui apparaissent sur les premiers chatons. Ces lésions noires se développent aussi sur les jeunes noix et sur les pousses le long des fûts. Les fruits tombent prématurément et sont impropres à la consommation. Les rameaux se dessèchent. D’autres lésions, plus irrégulières, se remarquent sur le limbe des feuilles. L’arbre peut perdre ses feuilles.
Traitement : Des pulvérisations de cuivre tous les 7 à 10 jours en juin et en juillet peuvent permettre de diminuer l’incidence de la maladie.
Cette maladie du noyer est provoquée par Pseudomonas syringae. On la remarque aux taches noires huileuses qui apparaissent au niveau des bourgeons en hiver. Au printemps, certains de ces bourgeons ne débourrent pas, se déforment ou donnent naissance à des pousses flétries. Quant au tronc des jeunes arbres, il se parsème de nécroses accompagnées d’exsudations fluides qui évoluent en chancres.
Les symptômes du chancre bactérien ressemblent beaucoup à ceux de la bactériose. Les automnes humides et les hivers froids favorisent l’apparition et le développement du chancre bactérien. Tout comme la plantation d’arbres dans des sols acides ou caillouteux.
Traitements :
Prévention : une pulvérisation à base de cuivre doit être faite sur les plaies pétiolaires en automne
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L’anthracnoseCette maladie des mille chancres du noyer est due à un champignon, le Geosmithia morbida. Identifiée aux États-Unis, cette maladie est apparue en Italie en 2013 et elle est disséminée par un insecte xylophage, le scolyte Pityophthorus juglandis via les dégâts d’alimentation et les chancres qui se développent autour des galeries creusées par l’insecte. Elle vient tout juste d’être identifiée en France en novembre 2022 dans des parcs lyonnais.
La maladie se détecte d’abord au jaunissement et au flétrissement du feuillage, suivis du dépérissement de la branche. En observant l’écorce, on aperçoit aussi de petits orifices d’entrée et de sortie des scolytes, auprès desquels des chancres humides se développent. Les chancres se propagent au fur et à mesure de l’avancée de l’insecte. Au bout de 3 à 4 ans, l’arbre meurt.
Le pourridié est un champignon se développant sous l’écorce qui se détache très facilement. En s’arrachant, l’écorce laisse voir des plaques de mycélium blanc qui dégagent une odeur caractéristique de champignon. Ensuite, en automne, des bouquets de champignons orangés se développent. Le champignon attaque les racines et peut tuer l’arbre.
Traitements : la seule façon d’éliminer le pourridié est d’arracher l’arbre en le dessouchant avec soin. Les racines doivent être toutes supprimées de même que la terre. Laissez le trou ouvert pour permettre à l’air et au soleil de détruire les restes de champignons.
Prévention :
Plusieurs ravageurs peuvent s’attaquer au noyer, de façon plus ou moins virulente :
Cydia pomonella est l’un des principaux ravageurs du noyer. Il s’agit d’un papillon dont la larve, une chenille blanche à rose pâle, chemine à travers le brou et pénètre jusqu’à l’amande. Les noix tombent avant la récolte.
Traitement et prévention :
La cochenille rouge du poirier et la cochenille virgule sont des cochenilles à boucliers qui piquent les végétaux et sucent la sève. Elles provoquent des retards de croissance, des déformations des feuilles, mais seule une attaque sévère peut impacter la production fruitière.
Traitements et prévention :
Différents pucerons peuvent s’attaquer au noyer : Chomaphis juglandicola est jaune clair et Panaphis juglandis, également jaune, est plus gros en taille. Ils sont présents surtout en juillet et en août et affaiblissent l’arbre en suçant la sève des tissus. Les pucerons favorisent l’apparition de la fumagine. Les noix peuvent être impactées.
Traitement et prévention :
Il s’agit d’un petit acarien (Aceria erinea) qui piquent l’envers des feuilles. Ces piqûres provoquent des boursouflures qui se transforment en galles sur l’avers des feuilles. Les feuilles jaunissent et tombent.
Traitement et prévention :
Rhagotelis completa est une mouche très nuisible qui peut détruire la production d’une année. Ces mouches se reconnaissent au point jaune sur le thorax. Les adultes sortent de terre de début juillet à fin août, et les femelles pondent une quinzaine d’œufs par brou. Les larves y naissent et se nourrissent du brou de la noix.
Traitement et prévention :
C’est un insecte coléoptère xylophage qui creuse des galeries dans le tronc et les branches du noyer. Les sujets âgés dessèchent brutalement, les jeunes sujets peuvent mourir.
Traitement et prévention :
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