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L’Amelanchier est un bel arbuste ornemental, à la délicieuse production fruitière, que nous vous conseillons d’adopter au jardin. Les espèces les plus connues sont l’Amélanchier de Lamarck et l’Amélanchier du Canada ou Amelanchier canadensis. Les Amélanchiers sont peu sensibles aux attaques d’insectes et de parasites. Ils sont toutefois sensibles à quelques maladies cryptogamiques et au feu bactérien, maladie bactérienne qui s’attaque de manière redoutable aux membres de la famille des Rosacées, dont l’Amélanchier, même s’il n’est pas l’espèce la plus concernée, et peut tuer un arbuste en quelques semaines.
Découvrez les 3 maladies qui peuvent atteindre un Amélanchier et comment les identifier, traiter et prévenir.
Même si l’Amélanchier ne fait pas partie des premières espèces touchées par le feu bactérien, en tant que membre de la famille des Rosacées, il peut malheureusement abriter lui aussi cette bactérie. Très grave, elle peut causer la mort de l’arbuste en trois mois. Il est très important d’en repérer les premiers signes. La bactérie Erwinia amylovora qui en est responsable fait l’objet d’une lutte obligatoire en pépinières, mais aussi dans les jardins privés. Dans ceux-ci, elle se transmet à partir de plantes ornementales comme les Cotoneaster, Pyracantha et Aubépine qui sont les plantes les plus sensibles.
Les premiers symptômes sont visibles sur les fleurs au printemps : elles flétrissent et se dessèchent. Ensuite, on observe l’extrémité des rameaux se recourber et se dessécher aussi. Les jeunes pousses roussissent ou noircissent brutalement. On peut remarquer un écoulement blanchâtre sur les parties touchées.
Si vous observez ce type de symptômes, il faut pousser l’investigation sans tarder. Une analyse en laboratoire permet de confirmer la maladie, mais avant cela en coupant une branche, on peut vérifier d’autres indices. → Lire l’article d’Eva sur le feu bactérien pour bien identifier cette maladie.
La maladie se répand vers les rameaux, les branches, voire le tronc, en provoquant des chancres qui entraînent la mort soudaine des branches ou de l’arbre entier en bloquant la sève. Ils abritent ensuite la maladie durant l’hiver qui se propage à d’autres plantes de la famille des Rosacées via les exsudats blanchâtres présents sur les parties touchées.
Si cette maladie est si grave, c’est aussi parce qu’il n’existe pas de traitement efficace. On estime que les traitements à base de cuivre peuvent aider à limiter les nouvelles contaminations, ils sont à utiliser avec modération compte tenu de leur toxicité pour les écosystèmes.
Le point crucial de la lutte, c’est la détection précoce.
Il est donc important de détecter précocement les symptômes du feu bactérien et de supprimer les rameaux contaminés. Le feu bactérien apparaît souvent en période chaude (entre 12 et 24°C) et humide. La bactérie pénètre par des ouvertures naturelles comme les nectaires des fleurs ou les stomates (pores situés sous le limbe), par des blessures dues à la grêle, au vent ou encore à la taille.
C’est au moment de la floraison et en période de forte croissance que la plante est la plus réceptive, mais on observe les symptômes généralement juste après la floraison, sur les jeunes fruits qui se dessèchent.
N’oubliez pas les bonnes habitudes préventives comme les pulvérisations de décoction de prêle qui fortifient la plante et la protègent de manière générale.
En cas de contamination avérée, vous devez prévenir votre mairie ou le Service régional de la Protection des Végétaux afin qu’ils prennent les mesures nécessaires pour éviter la contagion.
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Amélanchier : planter, tailler, cultiverMaladie cryptogamique aussi typique des plantes de la famille des Rosacées, l’Entomosporiose est due au champignon Entomosporium maculatum. Elle cause seulement des dégâts esthétiques dans les jardins d’ornement, par contre dans les vergers l’attaque peut être importante.
Sur un amélanchier, on observe de petites tâches rondes, de 1 à 3 mm, rougeâtres puis couvertes de croûtes brunâtres caractéristiques. En cas de forte attaque, les feuilles jaunissent et tombent.
Sur les feuilles plus âgées, les taches s’assombrissent avec une zone centrale grise entourée d’une marge brune. De petites ponctuations noires, les spores, sont observées au centre des taches. En conditions fraîches et humides, l’affection peut s’étendre aux pétioles et jeunes pousses, ce qui conduit à l’affaiblissement de l’arbre dans les cas graves, où l’on observe aussi des tâches sur les fruits, qui vont jusqu’à se momifier.
Ce champignon se développe surtout par temps humide au printemps et en été, lorsque la température est inférieure à 20 °C. Un épisode de sécheresse ralentit au contraire la maladie. Pendant l’hiver, le champignon se conserve sur les feuilles mortes, les rameaux et le tronc des arbres infectés. Il produit des spores en période humide, portées par le vent et la pluie qui vont contaminer d’autres arbres au printemps ou plus tard, en particulier au moment de la formation des fruits.
En prévention, il est important d’éviter les plantations trop denses, de favoriser l’aération entre les plantes et dans la couronne de l’arbuste en le taillant. Désinfectez aussi vos outils de taille systématiquement avec de l’alcool à 90 °.
Préparez une solution de 20 g de bouillie bordelaise par litre d’eau dès l’apparition des premiers symptômes et pulvérisez :
Ramasser et brûler les feuilles et fruits infestés tombés au sol.
→ Pour plus d’informations, lire l’article sur l’Entomosporiose.
Si vous constatez un feutrage blanc sur vos feuilles d’amélanchier, c’est certainement le symptôme de la présence de l’Oïdium, fréquent dans les jardins. Il est causé par des champignons microscopiques et favorisé dans les ambiances confinées, avec un air chaud et sec.
Il se caractérise par un feutrage sous forme de tâches ou de plaques, d’aspect farineux, de couleur blanc grisâtre, présent sur les feuilles et les boutons floraux. En cas de forte attaque, ces organes subissent une déformation.
Sur les plantes ornementales, les dégâts sont esthétiques, mais sur les plantes à fruits, la qualité des fruits est parfois affectée. L’Oïdium apparaît au printemps ou en fin de saison sur les productions fruitières.
Encore une fois, il est important d’espacer ses plantations, de favoriser la circulation d’air, de tailler si nécessaire. La décoction ou le purin de prêle est reconnue comme une bonne prévention contre l’Oïdium. Il est aussi important de pailler pour garder une bonne humidité dans le sol. Si vous constatez quelques dégâts, il est important de couper les parties atteintes, de ramasser les feuilles mortes, de brûler l’ensemble.
Plusieurs traitements naturels sont possibles et ont montré leur efficacité à condition de constance. À base de bicarbonate de soude, d’ail ou de lait de vaché écrémé, ils sont à pulvériser régulièrement.
→ Pour découvrir les recettes naturelles en détail, lire l’article sur l’Oïdium.
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