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La bignone est une grimpante vigoureuse, qui profite notamment d’une bonne résistance aux maladies. Elle est également largement dédaignée des parasites. Néanmoins, l’oïdium peut parfois s’inviter sur son feuillage. Bien que rarement redoutables, elle peut également faire l’objet d’attaques de cochenilles farineuses, de pucerons, d’araignées rouges, ou encore de cicadelle blanche dans le sud de l’hexagone.
Identification et traitements, voici comment lutter contre les maladies et parasites de la bignone.
Maladie cryptogamique courante au jardin, l’oïdium est aussi parfois appelé « maladie du blanc » et « pourriture blanche » en raison des Érysiphacées, des champignons microscopiques, qui la provoquent. En effet, l’oïdium est facilement reconnaissable au feutrage blanc grisâtre, farineux et plus ou moins épais, qui s’installe sur les jeunes feuilles, les premières pousses, ou encore sur les boutons floraux.
Autres caractéristiques, les feuilles touchées par l’oïdium se raidissent et se déforment. Il arrive même parfois qu’elles se perforent. Quant aux boutons floraux et aux fruits, ils se recroquevillent, provoquant une diminution importante de la floraison de la bignone.
Le développement de l’oïdium est favorisé par les ambiances confinées, une météo fraiche et humide avec des températures autour des 15°C. Cette maladie se manifeste donc principalement à la fin du printemps et à l’automne.
Pour préserver votre bignone de l’oïdium :
Aux premiers symptômes de l’oïdium, supprimez immédiatement toutes les feuilles infectées et jetez-les. Attention, ne les placez pas dans votre composteur au risque de contaminer tout le jardin.
Durant le mois qui suit, pulvérisez chaque semaine une solution à base de bicarbonate de soude sur le feuillage sec de votre bignone. Pour préparer cette solution, mélangez :
Il ne s’agit pas d’un fongicide, puisque cette solution ne tue pas les champignons. En revanche, elle bloque efficacement leur développement.
La décoction de prêle est également un bon traitement contre l’oïdium. Tous les 10 jours durant la saison sensible, pulvérisez cette décoction le matin ou le soir sur les feuilles de la bignone.
Si ces deux solutions ne suffisent pas, utilisez une huile essentielle d’ail ou de serpolet. Celles-ci bénéficient de propriétés fongicides. Attention toutefois à bien vous protéger lorsque vous les utilisez. Pour obtenir votre fongicide, dissolvez 20 gouttes d’huile essentielle d’ail ou de serpolet dans une cuillère à café de savon noir, et mélangez le tout avec un verre d’eau.
Lire aussi
7 bignones : les valeurs sûresLes principaux ennemis de la bignone sont la cochenille farineuse, le puceron, l’araignée rouge, et la cicadelle blanche. Notez également que les bignones sont très souvent visitées par les fourmis, mais leur présence est généralement sans dommage pour la plante, bien qu’elles puissent être le signe d’une invasion de pucerons (les fourmis élèvent les pucerons afin de se nourrir de leur miellat.)
Généralement bien visibles, les pucerons forment des colonies compactes sur les tiges, les jeunes pousses et les bourgeons de la bignone.
Ils sécrètent notamment un miellat collant sur les feuilles. Les pucerons se logent souvent sur le revers des feuilles, ce qui provoque l’enroulement de ces dernières.
Les cochenilles farineuses sont facilement reconnaissables aux amas blancs et cotonneux qu’elles forment sur les feuilles de la bignone.
L’araignée rouge, Tetranychus urticae, est un minuscule acarien qui apprécie les atmosphères chaudes et sèches. Les invasions d’araignées rouges sont donc plus fréquentes en été.
Cet acarien a la particularité de s’attaquer aux plantes cultivées dans le jardin, mais aussi celles conservées sous serre ou en intérieur. Difficilement visibles à l’œil nu, en raison de leur petite taille, les araignées rouges peuvent être repérées aux fines toiles qu’elles tissent autour des feuilles et des tiges. Les feuilles piquetées de points blancs ou jaunes, devenant entièrement jaunes ou grisâtres, peuvent également vous alerter.
La cicadelle blanche, ou cicadelle pruineuse (Metcalfa pruinosa), est uniquement présente dans le sud de la France. Cousine de la cigale et du puceron, elle ressemble beaucoup à une sauterelle blanche.
On la repère notamment à la décoloration des feuilles de la bignone qui se produit sous la forme de minuscules ponctuations, puis de taches plus étendues. La présence de miellat, des gouttelettes noirâtres, collantes et visqueuse, est également un bon indicateur.
Pour lutter contre la cicadelle blanche, utilisez des pulvérisations de pyrèthre, d’huile de neem, de savon noir, ou de solution de kaolinite.
Cressens claudette, le 29 Juillet 2023
Bonjour, Ma bignone a fleuri pendant longtemps.....de très grosses fleurs et son branchage faisaient
l'admiration de tous. Mais depuis plusieurs années,elle parait toujours en bonne santé,.... fait des beaux boutons.....qui "s'étiolent" avant de fleurir...et tombent..Pourtant elle garde un beau feuillage. Elle cotoie de gros cèdres.....et d'après un voisin, patron d'une jardinerie...cette mitoyennerie en serait la cause...comment expliquez-vous cette "maladie" ? merci pour votre réponse - Cordialement
Réponse de Ingrid, le 1 Août 2023
Bonjour,
La proximité de gros cèdres à votre bignone peut effectivement affecter sa floraison. Ces arbres absorbent une grande quantité d'eau et de nutriments du sol, potentiellement privant votre bignone de ressources essentielles. De plus, si les cèdres ont grandi, ils peuvent ombrager la bignone, réduisant ainsi la lumière solaire qu'elle reçoit, essentielle pour sa floraison.
Pour aider votre bignone, assurez-vous qu'elle soit bien arrosée, surtout pendant les périodes sèches. Une fertilisation au printemps avec un engrais équilibré pourrait stimuler la floraison. Il peut aussi être bénéfique de tailler les branches mortes ou faibles pour encourager une croissance vigoureuse. Si la compétition avec les cèdres semble vraiment être le problème, envisagez de déplacer la bignone vers un endroit plus ensoleillé.
Grosjean Renée, le 30 Août 2024
Ma bignone aurait du être couverte de fleurs et tous les boutons ont disparu au fur et à mesure. Il me semble avoir vu des sortes de punaises grises, cela pourrait-il être la cause? D'autre part ma bignone fait énormément de rejets, cela nuit-il à la floraison? Merci pour votre réponse.
Réponse de Sophie, le 30 Août 2024
bonjour,
Il est possible que les punaises grises que vous avez observées soient responsables de la disparition des boutons floraux de votre bignone. Certaines punaises, comme les punaises ternes (Lygus), peuvent s'attaquer aux boutons floraux en les piquant pour se nourrir de leur sève, ce qui peut entraîner leur chute avant même qu'ils ne s'ouvrent.
Quant aux rejets, la bignone est connue pour produire de nombreux rejets à partir de ses racines. Bien qu'ils ne nuisent pas directement à la floraison, ils peuvent détourner l'énergie de la plante, car elle consacre une partie de ses ressources à la production de ces nouvelles pousses. Si votre bignone consacre trop d'énergie à ces rejets, cela pourrait, indirectement, affecter la production de fleurs.
Enfin, La taille de la bignone est également un facteur clé pour favoriser une belle floraison. Il est recommandé de la tailler en fin d'hiver ou au début du printemps, avant la reprise de la végétation, car elle fleurit à l'extrémité des pousses de l'année. En taillant au printemps, vous favorisez la formation de branches vigoureuses et florifères, tout en préservant la capacité de la plante à produire de nouvelles tiges sur lesquelles les fleurs se développeront. Cela garantit une floraison plus abondante et mieux répartie sur la plante.