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Les palmiers, vecteurs d’imaginaire exotique, sont malheureusement aussi vecteurs de parasites exotiques. Les deux ennemis principaux de certaines espèces courantes de palmier sont le Charançon rouge et le Papillon palmivore, qui entraînent leur mort. Présents dans le sud de la France, ils sont à prendre très au sérieux. D’autres parasites ou maladies peuvent affecter les palmiers sans entraîner les mêmes conséquences. Découvrez quels sont ces ennemis des palmiers, comment les reconnaître, les mesures de prévention et les moyens de lutte possibles.
Le papillon palmivore ou Paysandisia archon est un insecte nuisible qui s’attaque aux palmiers, causant des dommages considérables. Il est originaire d’Amérique du Sud, mais il s’est répandu dans d’autres régions du monde, notamment en Europe. En France, il a été introduit accidentellement en 1997 dans le sud et provoque des ravages sur le pourtour méditerranéen et dans la région du Sud-Ouest. Il conduit à la mort de l’arbre au bout de quelques années. Sa présence doit être signalée au maire de votre commune ou à la DRAAF.
Le papillon Paysandisia archon a une envergure d’environ 10 à 12 centimètres. Ses ailes inférieures, visibles en vol, sont vivement colorées. Il est visible de jour, surtout à la mi-juillet, et plus globalement entre avril et septembre.
Les premiers dégâts ne sont visibles que quelques mois après la pénétration des larves dans le haut du tronc. Les feuilles des palmiers infestés par Paysandisia archon présentent des trous ou des perforations en ligne sur la largeur de l’éventail, mais parfois sont seulement visibles des zones grignotées ou desséchées. Les larves creusent des galeries à l’intérieur du tronc des palmiers, affaiblissant ainsi la structure de l’arbre. Ces galeries peuvent être visibles à l’extérieur sous la forme de petits trous ou de fissures. Des débris tels que des excréments, de la sciure de bois et des fragments de feuilles peuvent être observés à la base de l’arbre ou autour des zones d’infestation. Les palmiers infestés montrent souvent des signes d’affaiblissement général, tels qu’une croissance ralentie, des frondes tombantes et une diminution de la vitalité globale de l’arbre. Lorsque plusieurs chenilles ont pénétré dans le palmier, l’arbre meurt dans les 3 à 4 années qui suivent. Certains palmiers peuvent ne présenter que des symptômes foliaires sans suite si la larve a disparu.
Certaines collectivités proposent des aides aux particuliers propriétaires de palmiers. Le jardinier amateur peut tenter un traitement à l’aide de nématodes entomopathogènes : Les nématodes Steinernema carpocapsae parasitent les larves et les tuent.
Lire l’article d’Eva sur le papillon du palmier pour savoir quelles espèces sont concernées et si vous pensez subir une infestation pour trouver des informations très précises.
Toutefois, en prévention, effectuez des inspections régulières des palmiers pour détecter toute infestation dès les premiers signes. Cela permettra une intervention rapide avant que les dommages ne deviennent trop importants.
Le charançon rouge, Rhynchophorus ferrugineus, est un insecte ravageur qui s’attaque aux palmiers et peut conduire à leur mort en 2 ans seulement. Il est originaire d’Océanie, mais il s’est répandu dans de nombreuses régions du monde, notamment en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Il est responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de palmiers en Europe. En France, il a été introduit accidentellement en 2006. Il est présent sur une bonne partie du sud de la France.
Les adultes mesurent généralement entre 3 et 4 cm. Leur corps est de couleur rouge foncé à brun-rougeâtre. Les larves sont de couleur blanc crème. Les charançons rouges possèdent une longue proboscis incurvée, utilisée pour percer les tissus des palmiers et se nourrir de leur sève. Ils ont de longues antennes en forme de massue, qui sont caractéristiques des charançons. Vous êtes dans l’obligation légale de signaler la présence du parasite aux autorités compétentes (en mairie par exemple) et de contacter une entreprise agrée qui va prendre les dispositions nécessaires pour éradiquer cette espèce de votre propriété.
L’infestation par le charançon rouge démarre par la ponte sur une partie fragilisée du palmier comme une branche cassée, une fissure dans le tronc ou simplement la base d’une feuille. Un charançon rouge adulte peut voler sur plusieurs kilomètres pour infester un autre arbre éloigné. Quand les symptômes sont visibles, plusieurs mois après l’émergence des larves, il est déjà trop tard pour sauver le palmier.
Si l’infestation est passée inaperçue, les signes visibles sont les suivants :
La prévention est essentielle pour éviter l’infestation par le charançon rouge. Voici quelques mesures recommandées :
En cas d’infestation :
→ Pour plus de détails, lire l’article de François sur le charançon rouge du palmier.
Les cochenilles et les araignées rouges sont des parasites assez connus de nos jardins. Je vous renvoie à nos articles respectifs qui traitent de ces sujets.
→ Nos conseils concernant les cochenilles.
→ Notre article sur les araignées rouges.
Lire aussi
Quel palmier choisir pour mon jardin ?La maladie des palmiers causée par le champignon Chalara paradoxa, également connue sous le nom de pourriture sèche du palmier, est une affection grave qui affecte les palmiers.
Cette maladie se manifeste par une pourriture sèche des tissus des palmiers. Les tissus infectés peuvent devenir bruns, friables et se détacher facilement. Ils sont comme déchiquetés. Le champignon attaque le méristème et provoque la pourriture du bourgeon. À terme, il entraine la mort du palmier. Chalara paradoxa a tendance à attaquer le cœur et l’intérieur du stipe, ce qui peut entraîner une dégradation et un affaiblissement de la structure, le palmier se courbe avec le temps.
La maladie causée par Chalara paradoxa se propage principalement par le biais de spores fongiques. Les palmiers qui ont subi des blessures, telles que des coupes de taille mal effectuées ou des dommages causés par des insectes, sont plus susceptibles d’être infectés par le champignon. Elle intervient souvent après un hiver froid et humide.
Les spores fongiques peuvent persister dans le sol et se propager à d’autres palmiers. Un sol contaminé est une source de propagation de la maladie. Retirez et détruisez soigneusement les parties du palmier infectées par la maladie. Cela peut aider à ralentir la propagation du champignon et à limiter les dégâts. Si les dégâts sont trop avancés, brûlez le palmier. Au même endroit, replantez seulement une espèce non sensible à cette maladie, car tous les palmiers ne sont pas touchés.
Il n’existe pas de traitement curatif naturel pour la maladie causée par Chalara paradoxa.
La maladie des palmiers causée par Phytophthora palmivora est une affection fongique grave qui peut affecter les palmiers, mais aussi d’autres espèces.
Les feuilles des palmiers infectés par Phytophthora palmivora se flétrissent et se dessèchent, elles deviennent cassantes. Le bourgeon central meurt. Dans des conditions humides, des spores du champignon peuvent être observées sur les tissus infectés. Elles sont généralement de couleur brunâtre et peuvent être présentes sous forme de filament ou de mycélium.
Les conditions humides favorisent la propagation du champignon. Un sol saturé d’eau ou une irrigation excessive peut augmenter le risque d’infection. Un sol mal drainé retient l’humidité et crée un environnement propice à la croissance du champignon, rendant les palmiers plus vulnérables à l’infection.
Là encore, la prévention est essentielle, car il n’existe pas de traitement curatif pour la maladie causée par Phytophthora palmivora.
La fusariose, autre maladie cryptogamique, requiert les mêmes soins pour les mêmes causes, tout comme la maladie appelée « pourriture rose ».
Enfin, la chrysomèle du palmier (Pistosia dactyliferae) est un insecte nuisible qui s’attaque aussi aux palmiers.
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