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Le cytise, ou Laburnum, est un grand arbuste de la famille des fabaceae ou fabacées, qui enchante le jardin avec ses grappes de fleurs jaunes éclatantes, belle touche de couleur vive au printemps. Peu sensible aux maladies, le cytise est toutefois susceptible d’être affecté par quelques parasites et par la rouille et l’oïdium, qui peuvent compromettre sa santé et surtout sa beauté. Il est donc essentiel pour les jardiniers de reconnaître les signes de détresse de son arbre. Dans cet article, explorons les maladies et parasites les plus courants qui peuvent affecter le cytise, fournissons des conseils pour les identifier rapidement, des stratégies pour prévenir efficacement, et des méthodes de traitement naturel pour les contrôler tout en préservant l’environnement du jardin.
→ Lire notre fiche famille sur le Cytise.
La rouille est une maladie fongique qui peut s’attaquer au cytise, se manifestant souvent par des pustules de spores orangées ou jaunâtres sur les feuilles et les tiges, notamment lors de printemps trop humides. Ces symptômes inesthétiques ne sont pas seulement un désagrément visuel ; ils peuvent aussi affaiblir l’arbre et réduire sa floraison.
La présence de la rouille sur le cytise est relativement facile à identifier. Les jardiniers doivent surveiller l’apparition de petites taches ou pustules de couleur rouille sur la face inférieure des feuilles. Ces taches peuvent éventuellement se propager et affecter la face supérieure, entraînant un jaunissement généralisé et une chute prématurée des feuilles.
Il est essentiel de maintenir une bonne circulation de l’air autour de l’arbre et d’éviter l’arrosage excessif qui peut augmenter l’humidité. L’utilisation de paillis propre et le nettoyage des débris végétaux peuvent limiter la propagation des spores fongiques.
Lorsque la rouille est détectée, il est préférable de recourir à des méthodes de traitement naturel pour éviter de nuire à l’environnement. Retirer et détruire les parties infectées du cytise peut aider à réduire la charge fongique. Des pulvérisations de bouillie bordelaise, un fongicide naturel à base de cuivre, peuvent être appliquées comme traitement de la maladie. Des infusions d’ortie ou de prêle, connues pour leurs propriétés fongicides, peuvent également être utilisées comme traitement préventif ou au premier signe d’infection.
→ Lire l’article de Virginie pour tout savoir sur la rouille.
Lire aussi
Associer le CytiseLes pucerons sont des parasites courants qui peuvent s’attaquer aux cytises, suçant la sève des jeunes pousses et des feuilles. Cette infestation peut affaiblir la plante, provoquer un enroulement des feuilles et compromettre la floraison. De plus, les pucerons sécrètent une substance collante appelée miellat, qui peut favoriser l’apparition de la fumagine, un champignon noirâtre.
Les pucerons sont généralement visibles à l’œil nu. Ils se regroupent souvent sur les nouvelles croissances et le dessous des feuilles, formant des colonies denses. Les signes d’une attaque de pucerons incluent des feuilles qui se recroquevillent, un affaiblissement général de la plante, et la présence de miellat sur les feuilles et les tiges. Une inspection régulière des cytises, en particulier au printemps, peut aider à détecter rapidement ces parasites.
Pour prévenir l’infestation de pucerons, il est recommandé de promouvoir la biodiversité dans le jardin. La présence d’insectes auxiliaires tels que les coccinelles, les chrysopes et les syrphes, qui sont des prédateurs naturels des pucerons, peut être encouragée par la plantation de fleurs attractives pour ces auxiliaires. Éviter l’utilisation d’engrais azotés en excès, car ils peuvent induire une croissance « tendre » des plantes, attirant davantage les pucerons.
En cas d’infestation, plusieurs solutions naturelles peuvent être employées. Un jet d’eau fort dans un premier temps est utilisé pour déloger physiquement les pucerons des plantes. L’application de savon insecticide biologique, qui peut être fait maison en mélangeant du savon noir avec de l’eau, est un traitement efficace. Pour les infestations plus sévères, l’utilisation de nématodes spécifiques peut aider à contrôler les populations de pucerons sans nuire aux plantes ou à l’environnement.
→ Lire l’article de Virginie pour identifier et traiter les pucerons.
Agromyza sp est une mouche mineuse, un parasite spécifique qui cible le cytise, causant des dommages esthétiques et parfois physiques à l’arbre, particulièrement en juin-juillet et en septembre. Les larves de la mineuse creusent des galeries à l’intérieur des feuilles. C’est inesthétique, mais peu dangereux pour l’arbre.
Les dommages causés par la mineuse sont caractérisés par des traces sinueuses blanchâtres ou brunes sur les feuilles, qui sont en fait les tunnels creusés par les larves. Ces symptômes sont souvent accompagnés par un dessèchement et une chute prématurée des feuilles. Pour identifier une attaque de mineuse, il faut examiner les feuilles du cytise à la recherche de ces galeries. Une observation attentive peut révéler la présence de petites larves à l’intérieur.
La prévention des attaques de mineuses commence par une bonne hygiène du jardin. Il est crucial de ramasser et de détruire les feuilles tombées qui pourraient abriter des larves ou des pupes. Éviter les tailles sévères et les fertilisations excessives peut également contribuer à réduire la vulnérabilité du cytise aux attaques de mineuses, car ces pratiques peuvent stimuler une croissance tendre des feuilles, plus attrayante pour les parasites.
La seule chose réelle à faire est la lutte mécanique : écraser les larves en pinçant les feuilles occupées.
L’oïdium est une maladie fongique fréquente qui se manifeste par un feutrage blanc ou grisâtre sur les feuilles et les tiges du cytise. Cette affection, souvent appelée « blanc », peut limiter la photosynthèse des feuilles et affaiblir la plante.
L’oïdium est facilement reconnaissable à son mycélium poudreux qui recouvre les feuilles et parfois les jeunes pousses. Les feuilles atteintes peuvent se déformer, se dessécher et tomber prématurément, affectant la vigueur générale de la plante et sa capacité à fleurir. Les jardiniers doivent être vigilants, surtout dans les périodes de sécheresse suivies d’humidité élevée, qui favorisent le développement de l’oïdium.
Pour prévenir l’oïdium, il est essentiel de maintenir un espace suffisant entre les plantes pour une bonne circulation de l’air. L’arrosage doit être fait au niveau du sol pour éviter l’humidité sur le feuillage, qui peut encourager la croissance fongique. Évitez les excès d’engrais azotés.
Pour traiter l’oïdium, les jardiniers peuvent appliquer des fongicides naturels comme le soufre ou le bicarbonate de sodium dilué dans de l’eau. Ces traitements doivent être appliqués dès les premiers signes de la maladie pour être efficaces. Des pulvérisations régulières de lait dilué peuvent aussi aider à prévenir et à contrôler l’oïdium, grâce aux propriétés fongistatiques du lait.
→ Pour en savoir plus, lire l’article de Virginie sur l’oïdum.
Enfin, au printemps et sur les jeunes arbres, les limaces et escargots grignotent parfois un peu le feuillage, sans conséquence pour la santé de l’arbre.
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