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Les grenadiers (Punica granatum) sont appréciés pour leur magnifique floraison estivale et, chez certaines variétés, pour leurs fruits aussi bons que beaux. Ces arbustes du pourtour méditerranéen se révèlent faciles de culture, en pleine terre comme en pot.
Robustes, ils ne sont pas particulièrement sensibles, mais peuvent être touchés par des maladies ou parasites. Les variétés à fruits y sont généralement plus sujettes que les variétés à fleurs. Heureusement, la santé de la plante n’est que rarement menacée.
Voyons comment identifier maladies ou ravageurs, prévenir les risques et quels traitements naturels utiliser pour des grenadiers en pleine santé.
L’Aspergillus castaros est un champignon à l’origine d’une maladie cryptogamique. En s’installant au cœur des fruits, il altère la couleur des graines, peut diminuer leur teneur en sucre et, au final, provoquer leur pourrissement.
L’Aspergillus castaros est surtout présent dans les zones chaudes et humides.
Quelques gestes préventifs permettent de limiter l’apparition de cette maladie cryptogamique :
En cas d’infection, supprimez rapidement les parties atteintes pour limiter les risques de propagation.
Au printemps, au moment de la reprise de végétation, traitez votre grenadier avec de la bouillie bordelaise, aux propriétés antifongiques. Il s’agit d’une poudre généralement bleue, à diluer dans l’eau avant pulvérisation. Ce produit à base de soufre est encore utilisé en agriculture biologique. Notez toutefois qu’il peut, à terme et en grande quantité, provoquer un déséquilibre et une pollution des sols.
Vous pouvez aussi utiliser les purins de plantes. Si leur action contre les champignons n’est pas scientifiquement prouvée, ils sont utilisés par bon nombre de jardiniers pour lutter contre les maladies cryptogamiques, en prévention comme en traitement. Choisissez par exemple le purin de prêle, souvent utilisé pour les fruitiers. Vous pouvez l’acheter en magasin ou le confectionner vous-même facilement (cf. notre tutoriel « Comment faire du purin de prêle ? »). Utilisez-le dilué dans de l’eau de pluie en pulvérisation, au printemps et jusqu’à la récolte des fruits. Le purin d’ortie est également apprécié pour ses propriétés naturelles et s’utilise de la même façon. Vous le trouverez facilement en jardinerie ou sur internet. Vous pouvez aussi vous lancer dans une recette maison (cf. notre tutoriel « Comment faire du purin d’ortie »).
Pour plus d’informations, consultez nos articles complémentaires :
– « Tout savoir sur les maladies cryptogamiques »
– « Bouillie bordelaise et autres traitements à base de cuivre au jardin »
La mouche du fruit (Ceratitis capitata) est un petit insecte que l’on retrouve essentiellement en régions méditerranéennes et par temps chaud. C’est un ravageur qui s’attaque aux grenades du grenadier commun ou des autres variétés à fruits.
C’est en début d’été que la mouche apparaît pour pondre ses œufs dans les fruits. Une fois éclos, ils dévoilent de petites larves blanches qui se nourrissent de la pulpe des grenades. Les fruits se décolorent, changent de texture et pourrissent de l’intérieur, sans que la surface semble atteinte. Ils finissent par tomber prématurément au sol.
En prévention, installez un filet anti-insecte à petites mailles, qui protégera le grenadier des attaques de mouches du fruit. Mettez-le en place dès la fin du printemps.
Ramassez rapidement les fruits tombés au sol.
Si vous avez identifié l’indésirable, vous pouvez installer des pièges à phéromones, qui les attirent grâce à leur couleur et la substance dégagée. Prisonniers, les insectes ne peuvent pas se reproduire, et donc pondre dans les fruits. L’avantage de ces pièges est qu’ils ne nécessitent pas d’utilisation d’insecticides chimiques, mais ils ne sont pas toujours parfaitement sélectifs.
Les pucerons, ces petits insectes répandus et bien connus, peuvent s’attaquer aux jeunes pousses de grenadier au printemps. Si leur présence n’est pas forcément problématique, elle peut affecter les plus jeunes sujets.
En piquant la plante pour se nourrir de la sève, les pucerons peuvent induire :
Favorisez et pérennisez la présence des auxiliaires du jardin, connus pour être des prédateurs naturels des pucerons : coccinelles, chrysopes, perce-oreilles, syrphes, etc.
Pour cela :
Si besoin, vous pouvez aussi introduire ces auxiliaires en vous procurant des kits d’élevage ou en achetant des larves.
Pour en savoir plus, consulter nos articles :
Enfin, plantez à proximité de votre grenadier des plantes pièges, qui attirent naturellement les pucerons et les détournent des autres cultures, comme la capucine.
En cas de faible infestation, une dispersion de la colonie avec un simple jet d’eau peut être suffisante. Vous pouvez aussi les éliminer à la main.
En cas d’infestation plus avancée, utilisez un insecticide naturel :
À noter : ce traitement, même naturel, n’est pas sélectif et peut impacter d’autres insectes, auxiliaires inclus. À utiliser de manière raisonnée.
La mise en place de collier de glu autour des troncs peut aussi être préconisée. Elle arrête les fourmis, qui adorent faire des élevages de pucerons pour leur miellat et les protègent donc des prédateurs. À nouveau, ce dispositif n’est pas sélectif et peut impacter d’autres insectes utiles. À n’ utiliser que ponctuellement.
Pour plus d’informations : « Puceron : identification et traitement »
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