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Nous adorons les Hellébores ou Roses de Noël pour leur floraison hivernale. Leur belle diversité de couleurs et de formes égaye la saison froide, en apportant une touche de lumière. Si elles sont assez faciles à cultiver, ces plantes peuvent toutefois être sujettes à certaines maladies ou à des attaques de parasites.
Cet article a pour but d’informer les jardiniers de tous niveaux sur les problèmes courants qui peuvent toucher les hellébores. Nous vous donnerons aussi les remèdes naturels possibles, pour ne pas avoir besoin d’utiliser de produits chimiques nocifs.
Pour en savoir plus : Hellébores : les planter, les cultiver
Il s’agit des parasites les plus connus des jardiniers. Ces insectes piqueurs-suceurs s’attaquent aussi bien aux feuilles, qu’aux tiges ou aux boutons floraux. En se nourrissant de la sève des hellébores, ils l’affaiblissent petit à petit. Parmi les symptômes visibles, citons l’enroulement des feuilles et une baisse de croissance.
Surtout, les pucerons sécrètent du miellat, une substance collante, qui favorise le développement d’une maladie cryptogamique (champignon) : la fumagine. Cette maladie s’identifie facilement grâce au dépôt noir ressemblant à de la suie que l’on peut observer sur les roses de Noël. Il affecte la photosynthèse de la plante et peut finir par causer son dépérissement.
En prévention, observez régulièrement vos hellébores pour pouvoir intervenir dès l’apparition des premiers pucerons. La présence de fourmis, qui se nourrissent du miellat sécrété par les parasites, est également un indicateur.
Favorisez la biodiversité au jardin pour accueillir les prédateurs naturels des pucerons, comme les coccinelles ou les chrysopes. Pour cela, il existe de nombreuses solutions : installez des points d’eau, fabriquez des hôtels à insectes, gardez des zones de friches, cultivez des plantes sauvages, disposez des nichoirs et mangeoires à oiseaux, etc.
Au début d’une attaque, il est tout à fait possible de déloger les envahisseurs manuellement.
Si les colonies sont plus importantes, vous pouvez utiliser un insecticide naturel fait maison, à base de savon noir.
Pour cela :
Ce traitement sera appliqué tôt le matin ou en soirée, à l’abri des rayons du soleil.
Pour en savoir plus : « Puceron : identification et traitement »
Lire aussi
Cultiver un hellébore en potCette maladie cryptogamique est issue d’un champignon (Coniothyrium hellebori). Elle se reconnaît, comme son nom l’indique, aux taches noires ou brunes qu’elle laisse sur les feuilles des hellébores. Ces taches sont en forme de cercles et apparaissent d’abord sur le rebord du feuillage, avant de s’étendre. Ce sont généralement les feuilles les plus anciennes qui sont d’abord touchées. Mais si la maladie se propage, par exemple dans le cas d’une plante déjà fragilisée ou d’un environnement particulièrement humide, toutes les parties aériennes pourront se dessécher. L’hellébore finira malheureusement par dépérir.
De nombreux gestes simples à mettre en place permettent de limiter le développement de maladies cryptogamiques.
Si vous observez les premiers symptômes de la maladie des taches noires, éliminez immédiatement les parties touchées. Utilisez un sécateur que vous nettoierez consciencieusement après utilisation (avec de l’alcool par exemple). Ne placez pas ces débris végétaux au compost, mais portez-les plutôt en déchetterie.
Contre les maladies cryptogamiques, vous pouvez utiliser des fongicides naturels à base de sulfate de cuivre. Le plus connu est la bouillie bordelaise. Il s’agit d’un produit employable en agriculture biologique. Son utilisation n’est toutefois pas sans conséquences : en grande quantité et de façon régulière, elle peut conduire à déséquilibrer les sols et à favoriser l’apparition de maladies. Veillez donc à l’employer avec parcimonie.
Si vous souhaitez utiliser des traitements encore plus naturels, optez pour les purins de plantes. Leur efficacité n’est pas scientifiquement prouvée, mais bon nombre de jardiniers constatent des effets bénéfiques, aussi bien en préventif qu’en curatif. Tournez-vous vers les purins d’ortie et décoction de prêle, à diluer dans de l’eau (idéalement de pluie). Pulvérisez les parties atteintes, à l’abri des rayons du soleil.
Pour en savoir plus : « Tout savoir sur les maladies cryptogamiques » et « Bouillie bordelaise et autres traitements à base de cuivre au jardin ».
Nous connaissons tous ces petits gloutons baveux, qui peuvent faire de gros dégâts au jardin. Les escargots et limaces se nourrissent des jeunes pousses d’hellébores, mais aussi parfois des boutons floraux. Ils peuvent rapidement venir à bout d’une jeune plante.
Il existe de nombreuses solutions préventives pour empêcher les gastéropodes de se délecter de vos roses de Noël. Certains jardiniers utilisent les pièges à bière, quand d’autres privilégient les barrières naturelles mécaniques, à base de cendre, coquilles d’œufs ou terre de diatomée.
Vous trouverez en magasins ou sur internet des produits à base de ferramol, utilisables en agriculture biologique pour lutter contre les escargots et limaces. Les granulés consommés par les gastéropodes agissent comme un coupe-faim et provoquent leur dépérissement.
Une récolte des indésirables à la tombée de la nuit peut aussi se révéler efficace. C’est une solution 100 % naturelle et gratuite, mais chronophage.
Pour en savoir plus : « Limaces : 7 façons de lutter efficacement et naturellement ».
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