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En matière de marronnier (Aesculus), il est essentiel de faire une distinction entre le très connu (et répandu dans nos parcs et jardins) marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) à la taille souvent imposante et les marronniers aux dimensions plus modestes comme le Pavier blanc (Aesculus parviflora), le marronnier nain (Aesculus mutabilis) ou les marronniers d’ornement (Aesculus neglecta et Aesculus pavia) ). Bien qu’ils affichent des silhouettes et des envergures bien différentes, tous ces marronniers charment par leur feuillage caduc, doté de couleurs chatoyantes à l’automne, ou leur floraison très parfumée et mellifère. Sans oublier leur fructification.
Si les variétés de taille modeste sont relativement résistantes aux maladies et parasites, le marronnier d’Inde s’avère plus sensible et délicat. Plusieurs maladies spécifiques peuvent atteindre son feuillage ou son tronc tandis que quelques parasites aiment y élire domicile. Tous nos conseils pour identifier, prévenir et traiter les maladies du marronnier.
Le chancre bactérien du marronnier est une maladie, apparue relativement récemment dans le Nord de l’Europe, et qui provoque des dégâts considérables partout. En effet, cette maladie, due à la bactérie Pseudomonas syringae pv aesculi provoque la mort des marronniers d’Inde, les plus touchés.
Les symptômes les plus visibles de la maladie sur les marronniers se concentrent sur le tronc et les branches. Des lésions suintantes d’où coule un liquide collant rouille, parfois presque noir, parsèment la base du tronc ou à une hauteur d’un mètre. Par temps sec, ce liquide se solidifie et forme une croûte épaisse et cassante. Quelques mois après, l’écorce peut se fissurer autour de la plaie.
Parallèlement, le débourrement peut être ralenti, tout comme la croissance de l’arbre. Les feuilles se dessèchent aussi, comme l’écorce et les fleurs. L’écorce se décolle par lambeaux, et des nécroses se forment sous l’écorce externe.
La maladie touche essentiellement les arbres stressés par différents facteurs : pollution atmosphérique, stress hydrique, blessures de l’arbre, diminution de la biodiversité et destruction des écosystèmes, sel de déneigement…
Traitement
En l’état actuel des recherches, aucun traitement n’est efficace, car la bactérie est profondément ancrée dans les tissus de l’arbre.
Prévention
Cette maladie cryptogamique est provoquée par le champignon Guignardia bidwellii qui s’attaque essentiellement au marronnier et à la vigne. Elle n’a pour l’arbre que des conséquences esthétiques, son existence même n’étant pas mise en danger. En revanche, elle rend l’arbre plus faible et moins résistant.
Ce champignon hiberne dans les feuilles mortes restées au sol ou les chancres de l’écorce. Dès la mi-mars et jusqu’en juillet, les spores sont disséminées par le vent, contaminant ainsi d’autres arbres. Les printemps pluvieux favorisent l’apparition de la maladie des taches rouges.
C’est en effet à la présence de taches irrégulières rouges au contour jaunâtre sur le feuillage que la maladie se détecte. Les taches naissent d’abord sur le bord des feuilles. Au bout d’un certain temps, les feuilles se nécrosent et tombent.
Traitement
Prévention
La maladie des taches foliaires, également appelée maladie des taches brunes, est une maladie fongique due au champignon Phyllosticta paviae (syn. Guignardia aesculi). Elle touche différentes espèces de marronniers et se développe lorsque le printemps et l’été sont humides. Comme pour la maladie des taches rouges, les dégâts sont essentiellement esthétiques. Pour autant, des défoliations importantes affaiblissent les arbres.
Là encore, le champignon hiberne dans les feuilles tombées au sol. Les spores libérées au printemps s’attaquent principalement aux jeunes feuilles des marronniers.
La maladie se détecte par l’apparition, au printemps, de petites taches jaunâtres sur les jeunes feuilles. En été, les taches grossissent et deviennent brun orangé, comme si les feuilles étaient brûlées. De petits points noirs peuvent être visibles sur l’envers des feuilles. En cas d’attaque grave, les feuilles tombent avant l’heure.
Traitement
Prévention
Assez facile à reconnaître, la maladie du corail est une maladie cryptogamique due au Nectria cinnabarina, un champignon qui peut également s’en prendre aux arbres fruitiers ou aux arbres d’ornement comme les magnolias, les érables, les tilleuls ou les albizias.
Cette maladie se manifeste par de petites pustules de couleur corail qui apparaissent sur l’écorce du marronnier. Au fil de leur développement, les pustules foncent pour devenir presque rouille ou brunes. Progressivement, les parties atteintes sèchent et meurent, l’écorce se craquelle.
Traitement
Prévention
Pour en savoir plus : Comment éviter la maladie du corail
La mineuse du marronnier n’est pas une maladie, mais un insecte. Et plus précisément un lépidoptère, le Cameraria ohridella, dont la chenille creuse des galeries dans les feuilles dont elle mange les tissus foliaires.
Ce petit papillon de 3 mm, aux ailes rayées de brun et de blanc, s’envole au printemps, et plus précisément au début du mois de mai. Après l’accouplement (qui se déroule sur le tronc des marronniers d’Inde !), les femelles pondent leurs œufs sur les feuilles. Les larves qui éclosent pénètrent immédiatement dans les feuilles pour se nourrir et se nymphoser.
Trois générations de mineuses peuvent naître en une seule année, mi-juin, début août et début octobre. La dernière génération, insensible au froid, passe l’hiver, bien cachée dans les feuilles mortes.
Concrètement, la mineuse se repère aux taches brunes à rousses sur les feuilles qui finissent par tomber en juillet. Les dégâts s’arrêtent là.
Traitement
Prévention
Le Zeuzera pyrina est un lépidoptère, également connu sous le nom de La Coquette. Certainement, car ce papillon de nuit arbore, à l’inverse de ses congénères, une tenue blanche à pois blancs. Long de 6 mm, ce papillon vole de juin à septembre. Après l’accouplement, les femelles pondent des œufs de juin à août dans les anfractuosités de l’écorce des arbres. Deux à trois semaines après la ponte, les chenilles éclosent. Elles s’attaquent d’abord au feuillage, aux pétioles et nervures, avant de s’insinuer dans l’écorce des jeunes rameaux. Cet insecte xylophage se nourrit du bois vivant et creuse une galerie dans le tronc ou une branche. L’arbre est fragilisé au point de mourir.
On remarque en général qu’un arbre est infesté aux amas de sciure et d’excréments de couleur brun rougeâtre qui se déposent sur le sol. Mais le mal est déjà bien avancé…
Traitement
Le seul moyen de lutter est d’introduire un fil de fer dans le trou laissé par la chenille afin d’aller la chercher. Rebouchez ensuite les trous avec un mastic cicatrisant.
Prévention
Il est difficile de prévenir une attaque de zeuzère. En été, la surveillance des feuilles permet parfois de la repérer. La pose d’un piège à phéromones peut aussi s’avérer efficace.
D’autres insectes peuvent s’attaquer aux marronniers comme les cochenilles ou les hannetons qui s’en prennent au feuillage. Je vous laisse les découvrir :
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