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L’asiminier, également connu sous le nom de « paw paw » ou Asimina triloba, est un arbre fruitier peu connu, originaire d’Amérique du Nord et aux allures de plante tropicale. Il donne de gros fruits savoureux, au goût entre la banane et la mangue. Sa floraison exotique est de couleur lie-de-vin et son feuillage devient doré en automne avant de tomber. Rustique jusqu’à – 25 °C, il est facile à cultiver et on peut le croiser en Vendée ou en Loire-Atlantique. Cet arbre fruitier se montre très résistant aux maladies et parasites, d’autant plus que ses feuilles et son écorce contiennent des substances insecticides qui rebutent les insectes. Découvrez les quelques maladies et parasites qui peuvent l’attaquer, leurs symptômes, ainsi que des méthodes de prévention et de traitement naturel pour s’en débarrasser.
Les pucerons sont des parasites fréquents qui s’attaquent à de nombreuses plantes, y compris l’asiminier.
Ces petits insectes suceurs de sève se regroupent souvent sur les nouvelles pousses et sous les feuilles, provoquant un affaiblissement de la plante et une distorsion des feuilles. La présence de miellat, une substance collante produite par les pucerons, peut également entraîner le développement de fumagine, un champignon noirâtre.
Pour prévenir l’apparition des pucerons, favorisez la biodiversité dans votre jardin en attirant des insectes auxiliaires comme les coccinelles, les chrysopes et les syrphes, qui sont des prédateurs naturels des pucerons.
En cas d’infestation, vous pouvez laver les feuilles avec un jet d’eau pour déloger les pucerons ou utiliser des traitements naturels comme une solution de savon noir dilué. Mélanger 15 à 30 g de savon noir dans un litre d’eau et vaporisez les parties atteintes de l’asiminier.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil : Puceron : identification et traitement.
L’asiminier peut être sensible aux maladies fongiques, en particulier à la pourriture des racines, une maladie causée par différents types de champignons pathogènes présents dans le sol.
La pourriture des racines se manifeste par un flétrissement des feuilles, ainsi que le pourrissement des racines et du collet de l’arbre. Cette maladie est souvent le résultat d’un excès d’eau ou d’un drainage insuffisant.
Pour prévenir la pourriture des racines, veillez à planter l’asiminier dans un sol bien drainé et à éviter les arrosages excessifs.
Si vous suspectez une pourriture des racines, réduisez l’arrosage et améliorez le drainage autour de l’arbre. Pour les jeunes plants atteints et qui s’affaissent, arrachez-les et supprimez-les.
Les tenthrèdes sont des larves de petites guêpes qui se nourrissent des feuilles de nombreuses plantes, y compris l’asiminier. Elles peuvent causer des dégâts importants en mangeant les feuilles, ce qui affaiblit la plante.
On constate que les feuilles sont dévorées par des petites larves vert pâle, blanchâtres ou jaunâtres et tachetées de noir. Ces petites larves ressemblent à des chenilles.
Pour prévenir les infestations de tenthrèdes, inspectez régulièrement votre asiminier à la recherche de larves et retirez-les manuellement si nécessaire. Encouragez également la présence d’oiseaux dans votre jardin, car ce sont des prédateurs naturels de ces larves.
Enlever à la main les larves des tenthrèdes si elles sont peu nombreuses. Des pulvérisations d’eau mélangée à du savon noir ou d’une solution à base de pyrèthre (un insecticide d’origine végétale) peuvent aussi aider à éloigner les tenthrèdes.
Pour en savoir plus, consulter notre fiche-conseil : Utiliser le pyrèthre au jardin
Les acariens, comme les araignées rouges, sont de minuscules parasites qui peuvent s’attaquer aux feuilles de l’asiminier, allant jusqu’à provoquer leur chute.
Ces parasites sucent les feuilles, sur lesquelles apparaissent des taches jaunes, blanchâtres ou grisâtres. Autour des feuilles, on peut observer de fines toiles tissées par les araignées rouges.
Ces insectes imperceptibles à l’œil nu se développent particulièrement dans des conditions chaudes et sèches. Une bonne méthode de prévention est de vaporiser de l’eau sur les feuilles, car l’humidité fait fuir les acariens. Il est aussi possible de recourir à des pulvérisations de purin d’ortie ou de décoction de prêle. Vous pouvez également introduire dans votre jardin des insectes auxiliaires qui sont des prédateurs des araignées rouges, comme la larve de chrysope.
Pour lutter contre les araignées rouges, maintenez un bon niveau d’humidité autour de vos plantes en utilisant un paillage et en pulvérisant régulièrement de l’eau sur le feuillage.
On peut aussi faire des pulvérisations d’un mélange d’huile essentielle de romarin, de savon noir et d’huile de colza. Dans un litre d’eau, mélangez 20 à 25 gouttes d’huile essentielle de romarin, avec 3 à 4 gouttes de savon noir liquide et 5 ml d’huile de colza.
Autre solution à pulvériser sur les feuilles : une décoction d’ail préparée avec 30 g d’ail pour un litre d’eau.
Si la plante est trop atteinte par les araignées rouges, il est préférable de l’éliminer afin de ne pas contaminer les autres plantes du jardin.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil sur les araignées rouges.
En complément, découvrez notre fiche : Identifier les principaux parasites et maladies des plantes, ainsi que notre fiche complète sur la plantation et l’entretien de l’asiminier.
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