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Ces petits arbres caducs et sans soucis que sont les aubépines, ou Crataegus, ont une floraison printanière éclatante et se chargent de baies rouges, jaunes ou bleues en automne. Emblématiques des haies sauvages d’Europe, les aubépines peuvent prendre une place plus ornementale au jardin, où leur facilité de culture ravit souvent les jardiniers même les plus inexpérimentés. Parfois victime de parasites ou de maladies, dont la plus connue est le feu bactérien, l’aubépine peut parfois dépérir sans que vous sachiez forcément reconnaitre les symptômes et trouver le remède adapté. Suivez nos conseils pour identifier les maladies et ravageurs des aubépines et trouver des parades naturelles et efficaces pour les traiter.
Occasionnée par la bactérie Erwinia amylovora, le feu bactérien est une maladie redoutable. « Heuseurement » elle ne s’installe que sur quelques espèces de rosacées, dont les aubépines font notamment partie : le cognassier du Japon, les cotoneaster, les pommiers et poiriers ainsi que les pyracanthas. Etant donné que cette bactérie présente un réel danger pour la production fruitière de pommes et de poires, certaines espèces sensibles au feu bactérien ont même été interdites de plantation en France depuis un arrêté de 1994. Ainsi, sont notamment interdits les semis de Crataegus, de même que la multiplication et la plantation de plants de Crataegus issus de semis « à l’exception de ceux destinés à servir de porte-greffes dans les établissements de production ». Si votre jardin héberge une ou plusieurs aubépines, surveillez l’apparition d’un noircissement des rameaux, le dessèchement ou le flétrissement des feuilles et fleurs. L’identification du feu bactérien n’est pas toujours chose aisée car d’autres maladies peuvent présenter des symptômes assez similaires.
Il n’existe aucun traitement curatif contre le feu bactérien. La surveillance de l’apparition de signes de cette maladie sur les végétaux potentiellement porteurs permettra d’intervenir rapidement en cas de contamination. Si votre jardin compte une ou des aubépines malades, taillez les rameaux bien en dessous de la zone touchée, enfermez les déchets de taille dans un sac poubelle et évacuez en déchèterie. Si l’arbre entier est touché, il sera malheureusement nécessaire de l’abattre. Il est désormais interdit de brûler les déchets verts, sauf dérogations spécifiques, notamment concernant le feu bactérien dans certaines zones. Si vous ne disposez pas de zone de collecte des déchets verts, rapprochez-vous de votre mairie afin de connaitre les dispositions locales pour ces déchets.
Pensez à bien désinfecter vos outils de taille et surveillez les espèces végétales de votre jardin susceptibles d’avoir été contaminées.
→ Pour en savoir plus sur le traitement du feu bactérien, consultez notre fiche dédiée : « Le feu bactérien : identifier et lutter contre cette maladie« .
Aisément reconnaissable par ses pustules arrondies de teinte orangée, la rouille est une maladie très fréquente au jardin. Elle est causée par le champignon Gymnosporangium sp. : de petites ponctuations apparaissent sur la face supérieure des feuilles tandis que les pustules en garnissent le revers. Les dégâts se propagent essentiellement au printemps et en été car un temps chaud et humide favorise les attaques de rouille. L’aubépine fait partie des nombreuses plantes pouvant être touchées, au même titre que les rosiers, le millepertuis, les mahonias, ou encore les pélargoniums ou l’ail ou le poireau. Les plantes touchées sont généralement peu affectées mais elles deviennent rapidement inesthétiques et on note une chute prématurée des feuilles.
→ Pour en savoir plus sur le traitement de la rouille, consultez notre fiche dédiée : « Se débarrasser de la maladie de la rouille. Quelles solutions pour y remédier ? »
Souvent appelé la « maladie du blanc », l’oïdium est extrêmement fréquent : un feutrage blanc d’aspect farineux tapisse les feuilles, les nouvelles pousses et les boutons floraux. Les jeunes feuilles attaquées se déforment et se perforent parfois. Peu exigeant en eau, l’oïdium peut se propager durant toute la belle saison. L’aubépine touchée pourra se trouver affaiblie et sa croissance ralentie.
Pour éradiquer l’oïdium sur les aubépines, il est préférable d’avoir recours aux traitements naturels reconnus tels que le bicarbonate de sodium ou les traitements anti-oïdium à base de bicarbonate de potassium. Coupez les tiges contaminées au printemps et en été et évacuez-les en déchèterie en sacs poubelle fermés. Enfin favorisez l’aération entre les plantes au jardin en espaçant les végétaux et en aérant les buissons, grimpantes et vivaces par une taille douce régulière.
→ Pour en savoir plus sur le traitement de l’oïdium, consultez notre fiche dédiée : « L’oïdium ou la maladie du blanc. Prévention et traitement ».
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Comment associer les Aubépines ?Regroupés sur les jeunes pousses en colonies, les pucerons peuvent être de couleurs variables : noirs, verts, gris ou blanchâtres… ces insectes sucent la sève de vos aubépines pour se nourrir, à leur grand détriment ! Les pousses et les feuilles attaquées se recroquevillent et du miellat s’écoule sur lequel se forme de la fumagine. Aucune plante n’est épargnée par les pucerons, et même si leurs attaques sont spectaculaires, elles en sont généralement assez peu affectées. Malgré tout, les pucerons leur transmettent des virus, d’où la nécessité de les réguler.
Favoriser le développement des insectes auxiliaires peut grandement résoudre le problème des pucerons sur vos aubépines ainsi que sur les autres plantes. Les haies libres et diversifiées, la tonte différenciée, les hôtels à insectes et les amas de feuilles et de bois : de simples gestes peuvent vous permettre de jardinier sans vous fatiguer et de laisser la nature jouer son rôle régulateur. Des larves de coccinelles sont également en vente pour vous permettre de les réintroduire chez vous et de limiter la propagation des pucerons.
→ Pour en savoir plus sur le traitement des pucerons, consultez notre fiche dédiée : « Puceron : identification et traitement. Nos conseils pour lutter naturellement et efficacement ».
Les tenthrèdes, proches des guêpes, sont rattachées à l’ordre des hyménoptères, et leurs larves ressemblent à s’y méprendre à des chenilles, ce qu’elles ne sont en réalité pas puisqu’elles ne donneront pas de papillons. Elles ont d’ailleurs tout comme les chenilles la fâcheuse tendance à grignoter voracement les feuilles de nombreuses plantes : berbéris, millepertuis, pommier, poirier, cerisier, rosier… et bien sûr votre magnifique aubépine ! Si ces larves se mettent dans la position caractéristique d’un S quand elles se sentent menacées : pas de doute, vous avez affaire à des larves de tenthrède.
En cas d’attaque de vos aubépines, prélevez doucement les feuilles attaquées avec les larves et écrasez-les. Contrairement à certaines chenilles, elles ne sont pas urticantes. A la fin de leur développement, les larves se laissent tomber au sol pour hiverner : le fait de biner le sol en début d’automne puis au printemps permettra d’interrompre leur cycle, en les exposant au froid et à leurs prédateurs naturels. Là encore, le fait d’accueillir ces prédateurs en leur réservant une place de choix dans votre jardin vous permettra de ré-équilibrer les choses, oiseaux, musaraignes, fourmis et araignées se délectant de ces fausses chenilles.
→ Pour en savoir plus sur les haies naturelles et la biodiversité, consultez notre fiche dédiée : » Une haie naturelle pour renforcer la biodiversité. Pourquoi, comment et plantes adaptées ».
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