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Les bergenias, ou plantes des savetiers, sont connus pour leur facilité de culture, leur tolérance naturelle et leur grande résistance aux conditions de culture même difficiles : fortes gelées, sols pauvres, sols calcaires, situations ombragées… Ce sont aussi des plantes vivaces robustes, considérées comme insensibles aux parasites et maladies. Toutefois, il est possible de rencontrer quelques petits soucis lors de la culture de votre bergenia, surtout lorsqu’il est en pot.
Voyons donc quelles maladies ou ravageurs peuvent s’attaquer aux bergenias : comment les identifier, quels sont les gestes préventifs à suivre et les solutions naturelles de soin pour des plantes en pleine santé.
Les otiorhynques sont de petits coléoptères appartenant à la famille des charançons. Ils sont noirs, mesurent environ 1 cm de long et sont pourvus d’élytres (sortes d’ailes), d’antennes et d’un rostre.
La présence d’adultes se repère à la perforation en forme d’encoche ou au cisaillement qu’ils laissent sur les feuilles des végétaux en les grignotant. Leur morsure est souvent comparée à une découpe en dentelle.
Si, surtout sur une plante en bonne santé, les dégâts de ces insectes adultes sont surtout d’ordre esthétique, leur larve est beaucoup plus redoutable. Celle-ci est de couleur blanche à crème, possède un corps trapus incurvé et une la tête brune. Aussi appelé « vers blanc », l’indésirable se nourrit des rhizomes et racines du bergenia. Une attaque de larves peut à terme stopper la croissance la plante, provoquer son flétrissement, puis fatalement son dépérissement.
Les œufs d’otiorhynques sont pondus par centaine dans le sol par la femelle en début d’été. L’éclosion intervient quelques semaines plus tard, entre la fin de l’été et le début de l’automne. Les larves peuvent ensuite être actives jusqu’au printemps suivant. Elles se nourrissent en restant bien au chaud et protégées dans la terre, avant de se nymphoser et de se transformer en adulte.
En culture de pleine terre au jardin, un bon équilibre assurant la présence de prédateurs naturels permet généralement de se débarrasser de ces nuisibles spontanément. Mais en cas de culture en pot, ou encore dans un lieu confiné comme une serre, les larves seront bien plus protégées et aptes à se développer au détriment de la plante.
Lors de l’achat de votre bergenia, privilégiez toujours les plants sains, vigoureux, dont les feuilles ne présentent pas de traces de morsures. Inspectez également la motte pour vérifier la présence ou non de larves d’otiorhynques. Des signes de racines abîmées ou creusées doivent vous alerter.
Des conditions de sécheresse et de chaleur sont également propices à l’installation des otiorhynques. Installez donc un paillage au pied de votre bergenia, afin de mieux conserver l’humidité et de garder une terre fraîche plus longtemps, peu appréciée par les larves.
Certains jardiniers recommandent également de biner le pied de la plante au printemps, afin de mettre à nue les éventuelles larves et de laisser les prédateurs, comme les merles ou les hérissons, les éliminer.
Nous le répétons souvent, mais un jardin naturellement équilibré, propice à la biodiversité, permettra bien souvent de réguler par lui-même les attaques de ravageurs. N’hésitez donc pas à favoriser et pérenniser la présence des auxiliaires. Vous pouvez par exemple installer une haie naturelle, cultiver une zone de friche, aménager un tas de bois, installer mangeoires, abreuvoirs, nichoirs, hôtels à insectes, etc.
Pour aller plus loin : « Une haie naturelle pour renforcer la biodiversité ».
Enfin, ce sont bien souvent les plantes affaiblies et âgées qui sont victimes des attaques de ces indésirables. Pensez donc à diviser la souche de votre bergenia au bout de 4 à 5 années de culture et dès les premiers signes d’affaiblissement (croissance ralentie, baisse de la floraison, …).
Et, bien sûr, évitez si possible de replanter un bergenia dans une zone qui a préalablement souffert de la présence d’otiorhynques.
Dès les premiers symptômes sur le feuillage trahissant la présence d’adultes, vous pouvez procéder à une « cueillette » à la main pour éliminer les nuisibles. Procédez idéalement au printemps, avant que les adultes ne puissent se reproduire. Etant un insecte nocturne, l’otiorhynque ne montrera le bout de ses antennes qu’à la tombée du jour. Il pourra alors être débusqué à la lampe torche.
La lutte biologique est la solution la plus naturelle et efficace pour se débarrasser des otiorhynques. Pour cela, utilisez une pulvérisation de nématodes, petits vers ronds qui parasitent naturellement les larves en les dévorant de l’intérieur. Concrètement, vous pouvez trouver en magasins spécialisés, en jardineries ou sur internet des sachets contenant des larves de nématodes, qu’il suffira de diluer dans de l’eau. Intervenez idéalement au printemps ou en fin d’été, en début ou fin de journée. Le développement des nématodes est rapide, généralement efficace sous une dizaine de jours. Procédez sur sol humide, à une température supérieure à 12-13°C. Ce traitement naturel est efficace aussi bien au jardin qu’en pot.
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consultez nos articles : « Comment se débarrasser des otiorhynques ? » et « Lutte biologique, les nématodes auxiliaires : comment bien les utiliser ? »
On ne présente plus les escargots et limaces, gloutons ravageurs capables de décimer une rangée de jeunes pieds de salades en une nuit. Mais ces gastéropodes peuvent aussi s’attaquer aux jeunes feuilles du bergenia au printemps, lors du redémarrage de la végétation.
Les feuilles tendres sont particulièrement appréciées et peuvent rapidement être dévorées par ces indésirables. Les dégâts peuvent se limiter à des conséquences esthétiques, mais peuvent aussi affaiblir une jeune plante et impacter sa croissance.
Si vous cohabitez avec des poules ou des canards indiens, n’hésitez pas à les laisser se promener au jardin, où ils se feront un plaisir de vous débarrasser de ces baveurs rampants.
A nouveau, favoriser la biodiversité et la présence naturelle des prédateurs au jardin, comme les oiseaux, hérissons ou crapauds, permettra de limiter le développement des ravageurs.
S’ils sont peu appréciés des jardiniers, ces gastéropodes n’en restent pas moins indispensables à l’équilibre naturel. Notre objectif sera donc surtout de réguler leur présence.
Cendre ou terre de diatomée étalée au pied des plantes, marc de café saupoudré, coquilles d’œufs broyées, fil de cuivre installé… Il existe presque autant de solutions naturelles que de jardiniers pour lutter contre les escargots et limaces. Ces méthodes peuvent se révéler efficaces pour diminuer la progression des gastéropodes ou les inviter à s’attaquer à d’autres végétaux sur le court terme et en cas de temps sec. La plupart devront toutefois être renouvelées régulièrement, en particulier après la pluie.
Un prélèvement manuel à la tombée de la nuit permet également de lutter contre les escargots et limaces.
Les pulvérisations de purins de plantes spécifiques auraient également une action répulsive contre les gastéropodes. A utiliser le soir ou le matin, lors d’une journée sèche. Retrouvez tous nos conseils dans les articles dédiés « Comment faire du purin d’absinthe ? », « Comment faire du purin de rhubarbe ? » et « Comment faire du purin de fougère ? ».
Plus radicaux, les pièges à base de bière sont réputés très efficaces pour attirer et se débarrasser des indésirables, qui finissent pas s’y noyer.
Enfin, il existe également des appâts anti-limaces et escargots, utilisables en agriculture biologique. A noter que ce traitement est peu recommandé en présence d’animaux domestiques ou d’enfants.
Des champignons entrainant des maladies cryptogamiques peuvent s’attaquer aux bergenias, que ce soit en pleine terre ou en pot.
L’une des plus répandue est l’anthracnose, qui se repère par la présence de taches foncées, voire de déformation du feuillage. Les dégâts sont d’ordre esthétique mais, à terme en cas de forte infestation, les plantes affectées peuvent perdre leurs feuilles, ralentir leur croissance et s’affaiblir.
La présence et prolifération du champignon est particulièrement fréquente en cas de climat chaud et humide. En prévention, respectez les distances de plantation entre les végétaux et vos pieds de bergenias. Prévoyez également des emplacements aérés, permettant à l’air de circuler et d’empêcher l’humidité de stagner sur le feuillage. De même, évitez de mouiller le feuillage de votre bergenia au moment de l’arrosage.
Ne cultivez pas de bergenias dans une zone précédemment touchée par des maladies cryptogamiques.
Au moment de la taille, désinfectez toujours au préalable vos outils pour éviter toute contamination entre les végétaux. Eliminez immédiatement les débris végétaux sans les laisser se décomposer au pied de la plante, pour éviter tout risque de prolifération de champignons.
Globalement, de bonnes conditions de culture favorisent la santé des plantes, qui seront naturellement plus résistantes aux attaques de parasites et aux maladies.
Dès les premiers symptômes, éliminez au fur et à mesure les parties touchées. Cela limitera les risques d’expansion du champignon.
Il n’existe pas vraiment de traitements curatifs contre les maladies fongiques. Toutefois, certains purins de plantes sont réputés pour leurs propriétés fongicides, qui auraient une action préventive et qui permettraient aussi de réduire la prolifération des champignons. Retrouvez nos conseils dans les articles « Comment faire du purin de prêle ? » et « Comment faire du purin d’ortie ? ».
Pour aller plus loin : « Tout savoir sur les maladies cryptogamiques ».
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