Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
L‘artichaut (Cynara scolymus) est un légume-fleur qui allie la gourmandise et l’esthétique. En effet, l’artichaut forme une belle touffe de feuilles duveteuses d’un magnifique gris bleuté, de laquelle émergent des boutons floraux comestibles. Si ces inflorescences immatures ne sont pas récoltées pour être cuisinées, l’artichaut vous offrira de belles fleurs bleues, très attirantes pour les insectes pollinisateurs. L’artichaut trouvera donc sa place tant au potager que dans des massifs ou des bordures comme plante ornementale.
Cette plante vivace qui peut rester quelques années au même emplacement est relativement simple à cultiver, à condition de lui offrir une protection hivernale dans les régions aux hivers froids. Pour autant, l’artichaut se montre sujet à certaines maladies ou attaques de parasites. Découvrez comment les identifier, les traiter naturellement et éviter leur retour.
Pour aller plus loin : L’artichaut : plantation, semis, culture et entretien
Si les maladies qui touchent les artichauts sont surtout observables dans les grandes cultures, il est tout à fait possible que les artichauts cultivés au sein du potager soient impactés. Certes, à moindre grande échelle, mais la vigilance est de mise, notamment les années où les conditions météorologiques ne sont pas favorables. Ainsi, les années humides et chaudes sont assez favorables au développement de certaines maladies. De même, de mauvaises conditions culturales peuvent impacter la croissance des artichauts. Ou encore la présence en excès d’adventices.
Comme de nombreuses autres plantes potagères, le mildiou et l’oïdium peuvent impacter les plants d’artichaut. Je vous laisse découvrir comment identifier, traiter et prévenir ces maladies à travers nos deux articles dédiés : L’oïdium ou la maladie du blanc et Tomate : mildiou, autres maladies et ravageurs.
Mais d’autres pathologies peuvent apparaître sur le feuillage de l’artichaut.
Très spécifique à l’artichaut, la ramulariose se manifeste par des taches brunes à grisâtres, et nécrotiques qui apparaissent sur le feuillage juste avant de cueillir les artichauts. Le développement des spores blanchit le centre des taches qui prennent du relief. Le feuillage a tendance à dépérir et à sécher. Cette maladie cryptogamique est due au champignon Ramularia cynarea qui survit dans les déchets de culture et le sol pendant au moins 2 ans. Cette maladie est favorisée lors des étés frais et humides.
Que faire à court et long terme ?
À titre curatif, la décoction de prêle peut être efficace contre cette maladie fongique. Il faut également éliminer et détruire le feuillage malade.
Sinon, à titre préventif, il faut :
Cette maladie, due au champignon Sclerotinia sclerotiorum, se remarque par un flétrissement et un jaunissement des feuilles extérieures qui finissent par s’affaisser et se dessécher. Ensuite vient le tour des feuilles intérieures. La base pourrit et un mycélium blanc recouvre les parties atteintes. Le champignon survit dans le sol pendant de longues années et se développe avec des conditions climatiques humides et chaudes.
Que faire à court et long terme ?
Il n’y a pas de traitement. En prévention, il faut :
Le champignon Botrytis cinerea apparaît par temps humide, avec une température comprise entre 20 et 25 °C, souvent sur des artichauts affectés par une blessure. Les inflorescences se couvrent de taches marron, puis brunissent, se nécrosent et pourrissent.
Que faire à court et long terme ?
La lutte est difficile, voire impossible. Tout passe par des mesures prophylactiques :
Due au champignon Ascochyta hortorum, cette maladie assez rare provoque des taches irrégulières et des nécroses brun noirâtres sur les bractées. Ensuite apparaissent des mouchetures. C’est une maladie qui se développe en début d’hiver, quand les températures baissent. Les agents pathogènes restent dans le sol ou les débris de culture. Ils se développent avec une humidité élevée et une température supérieure à 15 °C.
On peut éviter cette maladie par divers gestes de prévention :
Cette maladie bactérienne due à Xanthomonas cynarea s’installe fréquemment par grande humidité, après des périodes de gel printanier ou d’orages. Cette bactérie pénètre dans l’artichaut à la faveur d’une blessure. Concrètement, les bractées se couvrent de taches noirâtres d’aspect huileux et d’un mucus jaunâtre.
Pour lutter, il faut éviter les amendements trop azotés et ne pas planter en zone gélive au printemps. Comme la maladie se développe plutôt sur les artichauts aux gros capitules, il suffit de choisir des variétés comme l’artichaut violet de Provence.
Un certain nombre de ravageurs s’attaquent aux artichauts. Et en particulier les pucerons qui ont une prédilection marquée pour les têtes, le feuillage et les racines. Cette invasion ne gêne nullement le développement des bractées. S’ils vous gênent ou s’ils sont protégés et élevés par des fourmis, il est tout à fait possible de les éliminer avec une solution à base de savon noir. Virginie D. vous explique tout dans son article : Pucerons : identification et traitement.
Pour autant, d’autres parasites peuvent aussi élire domicile sur les artichauts.
Plusieurs espèces de chenilles peuvent s’attaquer au feuillage de l’artichaut, mais la plus courante est Gortyna xanthenes, un papillon jaune grisâtre surtout présent dans le sud de la France. Les œufs sont pondus au pied des artichauts entre octobre et novembre, puis les larves éclosent en hiver. Elles grimpent le long de la tige et grignotent les feuilles avant de pénétrer dans la tige pour remonter dans les capitules où elle creuse des galeries. Les dégâts sont donc considérables, car les capitules sont perdus et la plante affaiblie.
Les jeunes chenilles se traitent au Bacillus thuringiensis dès les premières observations. L’installation de pièges à phéromones sexuelles va permettre de capturer les mâles. La pose de filets anti-insectes peut être efficace. Il faut aussi détruire les plantations immédiatement après la récolte.
Il s’agit d’un gros papillon noir et orangé, souvent appelé « belle-dame », courant en Bretagne, qui donne naissance à des chenilles gris jaunâtre à noir, hérissées d’épines. Les adultes volent d’avril à octobre, mais la population est importante jusqu’en juillet et août. Les larves grignotent le feuillage en laissant les nervures.
Pour lutter, on peut mettre en œuvre les mêmes solutions que celles adoptées pour les noctuelles de l’artichaut.
La teigne de l’artichaut (Cnephasia) est très présente dans le sud de la France. Les adultes pondent dans les haies de bordure, les œufs éclosent en janvier. Les chenilles vivent d’abord en mineuses, puis envahissent les capitules. Totalement invisibles et invulnérables, elles provoquent le pourrissement des capitules.
On peut traiter de la même façon que les deux chenilles précédentes.
Deux coléoptères phytophages s’attaquent aussi aux artichauts. D’une part, la casside (Cassidia), un coléoptère au corps vert sur le dessus, noir sur le dessous, qui produit des larves noires, hérissées d’épines. Les adultes et les larves mangent le feuillage. D’autre part, l’apion (Apion carduorum). Ce coléoptère pond dans les tiges, les nervures et les pédoncules. Les larves entraînent une croissance moindre et un dépérissement du feuillage.
Pour éviter ces invasions, il faut favoriser la présence des oiseaux qui se nourrissent de larves, comme les mésanges. On peut aussi faire des pulvérisations de purin de fougère et purin d’ail qui sont des insecticides naturels.
Commentaires