Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Les plantes se multiplient gratuitement et presque sans effort au jardin, que ce soit spontanément ou par intervention du jardinier. Bouturage, marcottage, division, semis ou encore greffage sont autant de possibilités d’obtenir de nouveaux plants.
Faisons le point sur ces différentes techniques de multiplication végétative. Voyons ensemble les avantages et inconvénients de chaque technique, vous permettant ainsi de choisir la mieux adaptée pour chacune de vos plantes.
Quelle que soit la méthode choisie, nous vous conseillons de toujours procéder avec des outils de bien aiguisés et préalablement désinfectés, afin d’éviter toute transmission de maladies entre vos végétaux.
Le bouturage est une méthode de multiplication qui permet d’obtenir de fidèles clones d’un sujet végétal, à partir de l’un de ses fragments.
Nous utilisons pour cela une partie de ce que l’on appelle la plante mère (tige, feuille, racine), qui va grandir de façon autonome en recréant une plante complète, avec parties aériennes et système racinaire. Le nouveau plant conservera toutes les caractéristiques de la plante bouturée : couleur, forme, etc.
Le bouturage permet donc de multiplier presque à l’infini une variété existante, par exemple pour constituer une haie. Bouturer permet aussi de renouveler des sujets vieillissants, qui ont tendance à perdre leurs qualités esthétiques ou à être moins productifs.
Nous distinguons les boutures de tiges (herbacées, semi-ligneuses, sur bois sec), les boutures de feuilles et, plus rarement, les boutures de racines. Chaque bouture s’effectue selon une période différente de l’année, selon le segment et l’espèce végétale concernés.
Pour réussir vos boutures, choisissez toujours des morceaux de plantes sains, vigoureux et exempts de maladies. S’ils portent des fruits, fleurs ou boutons, éliminez-les afin que la bouture puisse se concentrer sur la formation de racines. Cela permet aussi de limiter l’évaporation naturelle via les parties aériennes.
Pour maximiser vos chances de réussites, vous pouvez aussi utiliser de l’hormone de bouturage, qui facilite l’enracinement et hâte la cicatrisation de la bouture.
Une fois coupée, la bouture peut être mise en culture en pleine terre, en pot dans un substrat léger et bien drainé, ou simplement dans un récipient d’eau. Le bouturage à l’étouffée présente souvent les meilleures chances de réussite. Pour cela, il suffit d’utiliser une bouteille ou un sac en plastique positionnés autour de la bouture plantée en terre, pour recréer des conditions favorables de chaleur et humidité, comme dans une mini-serre.
Pour en savoir plus, consultez nos fiches conseils « Le bouturage : tout savoir sur les différentes techniques et nos conseils » et « Une bouture de racine, c’est quoi ? ».
Les +
Les –
De nombreuses espèces de plantes peuvent être bouturées :
Pour aller plus loin :
Le marcottage est une technique consistant à lancer le développement de racines sur une tige de plante. Le marcottage intervient parfois spontanément dans la nature, lorsque la tige d’un végétal touche le sol de façon prolongée. Une fois les racines développées, le nouveau plant sera alors sevré, c’est-à-dire détaché du pied mère.
Comme pour le bouturage, nous obtenons donc un parfait clone de la plante initiale.
Le marcottage peut s’effectuer par couchage en terre (pour les plantes aux tiges longues et souples), en aérien (pour les plantes dont les tiges sont difficiles à plier sans les casser), en serpenteau (pour les plantes aux tiges très flexibles permettant de créer des ponts) ou par buttage (pour les arbustes en cépée). Chaque méthode dépend donc du type de plante à marcotter. La période propice varie également selon la technique employée.
Choisissez toujours une tige saine et vigoureuse, en prenant soin de retirer les feuilles, afin que la plante puisse se concentrer sur le développement du système racinaire.
Une fois les racines développées, au bout de quelques mois, utilisez un outil de coupe pour séparer le nouveau plant du pied mère. Celui-ci pourra ensuite être replanté soit en pot, soit directement en pleine terre.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche conseils « Le marcottage : comment faire ? ».
Les +
Les –
Le marcottage est particulièrement adapté aux plantes ligneuses, à tiges souples. Mais les techniques aériennes ou par buttage permettent aussi de marcotter des espèces aux tiges plus rigides. Vous pouvez ainsi facilement marcotter :
Pour aller plus loin :
La division permet de renouveler la souche d’une plante vivace qui a tendance, en vieillissant, à se dégarnir, à trop s’étaler ou à ralentir croissance et floraison. La plante divisée pourra ainsi se régénérer et gagner de l’espace.
La division consiste à déparer en deux ou plusieurs parties la motte du système racinaire d’une plante, afin d’obtenir plusieurs nouveaux fragments identiques. Une fois divisée, les souches peuvent être replantées en pleine terre ou en pot.
La division s’effectue sur des plantes déjà bien installées (plusieurs années de culture), pendant la période de dormance, généralement au tout début du printemps ou en fin d’automne.
Les + :
Les – :
Les plantes vivaces à touffes ou à racines charnues sont particulièrement adaptées à la multiplication par division. C’est le cas par exemple :
Lire aussi
L'éclaircissage des semisComme le marcottage, la multiplication d’une plante par semis intervient spontanément dans la nature ou au jardin. Pour un jardinier, observer une plante grandir depuis la graine jusqu’à sa maturation est certainement ce qui apporte le plus de satisfaction !
Le semis s’effectue soit en récoltant les graines sur une plante, soit en les achetant sur internet, en jardineries ou magasins spécialisés. Vous pouvez les choisir sous différents conditionnements, en paquets ou en rubans par exemples. Si vous souhaitez récolter vos propres graines par la suite, veillez à choisir des variétés à graines reproductibles (non F1).
Le semis est moins fiable que les autres méthodes de multiplication, puisqu’il ne garantit pas d’obtenir exactement la même variété de plantes. Il offre des chances de réussite qui varient selon l’espèce concernée et demande des conditions particulières pour lever correctement. Des problèmes de fonte des semis ou de semis qui filent peuvent être rencontrés.
Pour les semis en intérieur, cette méthode nécessite également d’avoir un minimum de matériel : godets ou terrines, terreau adapté, vaporisateur, étiquettes, éventuellement mini-serre, etc.
Plusieurs étapes seront nécessaires tout au long de la croissance de vos semis : éclaircissements, rempotages, soins divers, … Mais en sélectionnant en amont les sujets au meilleur développement, vous vous assurez d’avoir de nouveaux plants robustes et durables.
Il existe beaucoup de méthodes différentes pour effectuer des semis : en caissette ou en godet, à la volée, en poquet, en ligne… Elles dépendent surtout du type de plantes concernées et de votre jardin.
Nous vous conseillons de bien respecter les périodes de semis en fonction des végétaux et de leur cycle naturel. Toutefois, les semis peuvent être hâtés si vous disposez d’un lieu abrité hors gel, voire chauffé, comme une serre ou une véranda.
Pour en savoir plus, consultez nos nombreuses fiches conseils dédiés :
Les +
Les –
Les plantes annuelles sont les végétaux les plus adaptés à la multiplication par semis, mais les bisannuelles, vivaces ou même certains arbustes sont également de bons candidats :
Pour aller plus loin :
Le greffage permet de multiplier fidèlement une variété horticole ou d’associer les qualités de deux variétés.
Nous utilisons pour cela un porte-greffe sélectionné pour diverses qualités (résistance aux maladies, vigueur naturelle, tolérance à un climat ou un type de sol particulier), qui offrira le système racinaire. Sur ce porte-greffe, est implanté, puis soudé, un greffon prisé pour ses qualités ornementales ou gustatives (fleurs, fruits, feuilles), qui constituera les parties aériennes.
Pour greffer une plante, un rameau ou un bourgeon du greffon est directement implanté dans les tissus du porte-greffe. Cette méthode est l’une des plus techniques pour multiplier une plante.
Le greffage permet également de créer des variétés qui n’existent pas naturellement, comme les rosiers tiges ou pleureurs.
Il existe plusieurs techniques de greffe, variant selon l’essence à reproduire : greffe en écusson ou incrustation (fruits à noyaux), en fente (fruitiers à pépins), en couronne (pour rajeunir une vieille variété), par approche, à l’anglaise (plus compliquée à effectuer), etc.
La greffe s’effectue avec un outil spécifique, qui doit être de bonne qualité : le greffoir.
Pour en savoir plus, consultez nos fiches conseils dédiées :
Les +
Les –
Les plantes généralement greffées sont :
Pour aller plus loin :
Commentaires