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Le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes), parfois confondu avec le roitelet, est un oiseau très commun dans la nature et dans nos jardins, mais parfois difficile à observer. En effet, c’est l’un des oiseaux les plus petits de notre faune, il arbore un plumage brun ce qui lui permet un camouflage parfait dans les branchages, et il affectionne de chercher sa nourriture au pied des arbustes, bien dissimulé par le feuillage. Fort heureusement, il est très actif et chante à tue-tête bien en évidence sur un piquet, un muret ou une souche : on peut alors contempler cette petite boule de plume à la queue dressée verticalement.
Le troglodyte aime les jardins dans lesquels il trouve des insectes à foison et des lieux pour nicher comme des anfractuosités dans un vieux mur, un lierre grimpant touffu ou plus simplement un tas de branchages. Découvrons ce sympathique petit oiseau dans notre fiche conseil.
Le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) est la seule espèce de troglodyte (famille des Trogloditydea) présente en Europe. Les autres espèces vivant sur le continent américain. On retrouve cette espèce aussi en Afrique du Nord et en Asie.
C’est un tout petit passereau très vif : il mesure de 9 à 10.5 cm (de la tête à la queue) pour une envergure d’à peine 15 cm. Son poids se situe entre 8 et 13 g. C’est l’un des oiseaux les plus petits de notre avifaune après les roitelets.
Il ressemble à une petite boule surmontée d’une antenne : le plumage est brun, légèrement strié de brun plus foncé et la queue est la plupart du temps dressée verticalement. Le bec est mince et très pointu : un bec d’insectivore. Les ailes sont courtes et arrondies et battent très rapidement, ce qui lui confère un vol vibré caractéristique, bas et rapide.
Il n’y a pas de dimorphisme sexuel apparent. Et même les juvéniles sont semblables aux adultes.
Malgré sa petite taille, le Troglodyte mignon passe difficilement inaperçu lorsqu’il sort au grand jour, de par son comportement frénétique et son chant étonnamment puissant. Il se campe souvent bien en évidence pour lancer un chant très puissant. Il lui arrive de chanter même en hiver.
Le Troglodyte mignon vit surtout dans les forêts de feuillus dont il fréquente la strate inférieure. On peut le voir aussi dans des bocages, près de l’eau et, bien sûr, dans les jardins, en campagne comme en ville. Il affectionne les petits arbustes un peu épineux et touffus, et apprécie de pouvoir se déplacer au sol sans risque pour chercher sa nourriture. Le Troglodyte mignon est considéré comme sédentaire chez nous. On le rencontre donc aussi en hiver dans nos jardins.
C’est un oiseau insectivore. Il se nourrit donc d’insectes (notamment des pucerons), de larves, de chenilles, d’araignées et d’autres petits arthropodes terrestres. Ce qui fait du troglodyte un allié du jardinier. En cas de disette, en hiver, le Troglodyte mignon peut se rabattre sur quelques baies ou des petites graines, mais cela reste anecdotique. Les troglodytes vivant au bord de l’eau peuvent se nourrir de petits amphibiens et d’alevins.
Au début du printemps, le mâle va fabriquer plusieurs nids (entre 6 et 12 !). Le nid du troglodyte est caractéristique : gros nids de mousse et de feuilles mortes de forme sphérique avec une ouverture latérale. Le nid se situe toujours à faible hauteur, dans le creux d’un arbre, le trou d’un mur (ce qui lui a valu son nom !), accroché dans du lierre le long d’un mur… Mais, au jardin, un tas de branchages ou de bois peut faire le bonheur d’un couple de troglodyte.
C’est la femelle qui choisira le nid qui lui convient. Elle finira de l’aménager puis pondra et couvera seule cinq à sept œufs blancs tachetés de rouge. Le mâle vit alors dans un autre nid à proximité. L’incubation dure de quatorze à seize jours. Les deux parents nourrissent leurs jeunes. Ceux-ci restent au nid une quinzaine de jours, puis le quittent tout en étant encore nourris durant quinze jours par leurs parents. Si les circonstances le permettent, le couple refera une nichée dans l’année.
Le mâle du Troglodyte mignon est polygame et territorial. Il s’occupe souvent de plusieurs femelles, ce qui a pour effet de créer un territoire conséquent pour ce petit oiseau. C’est la raison pour laquelle, il chante si fort : il doit scander haut et fort « Ici, c’est chez moi !« .
Le Troglodyte mignon ne réclame que 2 choses : des insectes pour se nourrir lui et sa progéniture et un endroit pour nidifier.
Au jardin, vous pouvez planter des arbustes touffus, voire une haie épineuse qui lui conférera un bon abri pour se nourrir au sol en toute quiétude.
→ Il existe des kits prêts à planter de haies défensives.
Pour que le troglodyte puisse trouver sa nourriture, voici quelques « aménagements » à faire au jardin : aménager des massifs fleuris et très denses, laisser des couverts de feuilles mortes, créer un ou des tas de compost, oublier du bois morts par-ci, par là… Bref, laissez des cachettes à insectes un peu partout (surtout pour l’hiver !). Évidemment, il conviendra de tout faire pour que les oiseaux insectivores aient suffisamment d’insectes au jardin : donc pas de pulvérisation d’insecticides d’aucune sorte, laisser la nature reprendre ses droits à divers endroits (fond du jardin, partie non-tondue…), planter ou laisser pousser des fleurs sauvages.
Pour la nidification, le troglodyte affectionne les trous dans les vieux murs, les vieux arbres ou les souches. Mais un lierre grimpant, un tas de bois ou même un simple tas de branchages peuvent lui convenir aussi.
En hiver et en été, quelques petits points d’eau (coupelles par exemple) seront bienvenus : changer l’eau tous les jours pour éviter les maladies.
Le Troglodyte mignon ne visite que très rarement la mangeoire en hiver. Il préfèrera continuer à chercher des insectes.
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