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Rumex, oxalis, chiendent, pissenlit, liseron… Vous avez beau être doté d’une certaine tolérance, mais les mauvaises herbes mettent souvent votre fameuse patience de jardinier à rude épreuve ! Celles qu’on devrait nommer « adventices » plutôt que « mauvaises herbes » reviennent régulièrement dans votre jardin d’ornement, vos massifs et vos haies, ou encore dans votre potager. Si certains prennent le parti de les exterminer avec constance, d’autres les conservent pour éviter d’avoir un sol nu, pour attirer les insectes pollinisateurs ou pour les manger. Vous, vous êtes plutôt adepte : « J’empêche les mauvaises herbes de pousser pour ménager mon dos et mes nerfs ! ». Cette lutte passe par la pose d’un paillage, qu’il soit organique, minéral ou synthétique.
Découvrez tous nos conseils pour choisir le paillage le plus adapté afin de limiter la propagation des mauvaises herbes, et accessoirement enrichir le sol de vos massifs, rocailles et potagers.
Et si vous avez une envie de vous réconcilier avec les mauvaises herbes :
Pour rappel, pailler consiste à recouvrir le sol d’un matériau minéral, organique ou synthétique. Un peu comme dans la nature. Un sol n’y reste jamais nu car il est toujours recouvert de végétaux morts, comme des feuilles. Au potager ou bien dans nos massifs, cette couverture n’est pas naturelle et le jardinier doit intervenir.
Le paillage a différents rôles : limiter l’évaporation de l’eau afin d’espacer les arrosages, maintenir les légumes ou les plantes propres et ainsi empêcher la propagation des maladies, isoler le sol du froid ou de la surchauffe en été, créer un écosystème favorable aux auxiliaires et nourrir le sol… Mais le paillage offre aussi un intérêt contre les adventices. En effet, lorsqu’il est installé en couche épaisse, il empêche la lumière de passer. Les plantes ainsi privées de lumière, la photosynthèse ne se fait pas. De ce fait, les plantes sauvages meurent d’elles-mêmes sans avoir pu germer.
Le paillage stoppe donc la repousse des mauvaises herbes, et évite le désherbage, hantise du jardinier. Pour autant, certaines mauvaises herbes comme le liseron ou le chiendent se montrent plus résistantes et peuvent s’immiscer à travers le paillage. En effet, leurs longues racines ou leurs rhizomes leur permettent de traverser le paillis. Pour autant, elles seront moins bien ancrées dans le sol et donc plus simples à éliminer. En fait, avec le paillage, on désherbe par occultation. Et surtout sans devoir faire usage d’herbicides, chimiques ou naturels, qui s’avèrent nocifs pour le sol et la microfaune.
Pour qu’un paillage soit vraiment efficace contre la prolifération des adventices, il faut une bonne épaisseur afin de faire le noir sur le sol. Comptez au moins 10 cm pour un paillage organique. De même, avant d’installer n’importe quel paillage, il faut bien travailler le sol et surtout désherber avec soin afin d’extraire le maximum de rhizomes et de racines. Idéalement, au potager, il se pose au printemps lorsque le sol est suffisamment réchauffé. Ailleurs, dans le jardin d’ornement, la pose intervient à n’importe quel moment de l’année, en période hors gel, et sur un sol de préférence pas trop détrempé.
Les toiles de paillage sont assurément très pratiques pour lutter contre les mauvaises herbes. Épaisses, totalement opaques, elles sont faciles à poser et relativement durables. Outre le fait qu’elles limitent la prolifération des adventices, ces toiles de paillage maintiennent une certaine humidité et limitent les arrosages. Deux types de toiles de paillage sont aujourd’hui proposés sur le marché :
Pour contrer la pousse des adventices, le paillage végétal est relativement efficace. En effet, qu’il soit constitué de copeaux ou en petites plaquettes de bois, parfois colorés, d’écorces ou d’aiguilles de pin, de fibres, mais aussi de cosses de sarrasin ou de coques de cacao, le paillis végétal doit être installé en couche épaisse d’au moins 5 cm pour avoir une action sur les mauvaises herbes. Ces paillis sont en général très décoratifs pour les massifs mais ils peuvent également s’utiliser au potager, entre autres les paillis les plus fins comme le miscanthus, le coco, le lin ou le chanvre.
Ces paillis organiques sont faciles à utiliser et bénéficient d’une bonne capacité d’absorption de l’eau par leur composition fibreuse. Ils offrent en outre une décomposition assez lente, ce qui permet de les conserver longtemps. Ils favorisent plus que d’autres paillages l’apparition de champignons mycorhizes qui établissent un partenariat avec les racines des plantes cultivées. Ces paillis ont également la faculté de favoriser la vie microbienne et d’améliorer le sol en apportant de l’humus. Pour renouveler le paillage, il suffit de rajouter une couche. Pour autant, ce sont souvent des paillis légers qui volent au vent ou ruissellent avec les eaux pluviales. C’est pourquoi ils ne sont pas adaptés aux rocailles et talus.
Ces différents paillis organiques s’utilisent tant au jardin d’ornement qu’au potager. De même, ils font merveille dans les plantations en pot ou en bac. Cependant, ils sont assez pauvres en azote et, idéalement, ils doivent être posés avec d’autres matières organiques comme les tontes de gazon. Comme les autres solutions, ce paillage n’est pas efficace à 100 % et certaines adventices se faufilent facilement pour aller chercher la lumière. À noter que les écorces et les aiguilles de pin sont plutôt à réserver aux sols acides et aux plantes acidophiles.
Une autre solution réside dans le paillage organique maison à base de feuilles mortes, récoltées en automne et stockées en silo, mélangées à des tontes de gazon sèches et à des brindilles et des branchages issus de la taille des haies, arbres et arbustes. Ce dernier matériau, le BRF (bois raméal fragmenté), s’obtient à partir de tous les déchets de taille, coupés en menus morceaux dans un broyeur de végétaux. Il est préférable de privilégier les espèces indigènes et d’éviter le noyer, mais aussi les cyprès et les thuyas. Au-delà de son action sur les mauvaises herbes, ce paillage maison, justement équilibré en azote et en carbone, sera idéal pour nourrir le sol et les plantes.
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Quel paillage pour le potager ?Très esthétique et très décoratif, le paillis minéral freine la prolifération des mauvaises herbes. Très durable, il restitue aux plantes la nuit la chaleur emmagasinée le jour. Bien évidemment, ce paillage minéral ne nourrit pas le sol et ne favorise pas la présence de la microfaune mais il sait résister aux intempéries (pluie et vent). C’est un paillage recommandé dans les massifs ou les bordures, entre autres des jardins méditerranéens, des jardins zen japonais ou des jardins contemporains.
Il existe différents types de paillage minéral :
Dans les massifs, les bordures, les haies, ou les rocailles, pour limiter la pousse des mauvaises herbes, on peut aussi planter des végétaux couvre-sol. Olivier vous propose d’ailleurs de découvrir les 10 meilleures plantes couvre-sol contre les mauvaises herbes. Et n’hésitez pas à consulter notre large sélection de vivaces couvre-sol tant pour le soleil que pour l’ombre
DOMINIQUE ACKERMANS, le 28 Avril 2024
Merci pour vos articles vraiment intéressants et complets . Cela me permet de choisir en connaissance de cause le paillage qui conviendra le mieux à mon parterre .