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Bien qu’il n’en donne pas l’impression à première vue, le papier journal est une mine d’or pour le jardin ! On peut l’utiliser pour ses propriétés isolantes, conservatrice et bien d’autres encore. A l’heure où le mot recycler est sur toutes les lèvres, n’hésitez pas à lui donner une seconde vie ! Voici sept manières d’utiliser le papier journal au jardin ou au potager.
Au siècle passé, les encres étaient souvent composées de métaux lourds et de composés toxiques, comme le plomb et le cadmium. Depuis 2001, l’Europe impose que nos journaux soient entièrement biodégradables et imprimés avec des encres dites « alimentaires ». Les journaux utilisent des huiles végétales comme l’huile de soja, de lin ou de tournesol. Les pigments sont principalement naturels, par exemple l’encre noire est faite à base de carbone (le même carbone qui permet d’avoir un compost équilibré ! Et dont les lombrics raffolent !). Il n’y a donc aucune toxicité avérée et pas de risque à utiliser les journaux au jardin. Attention cependant à utiliser uniquement des journaux d’origines européennes et d’éviter l’utilisation des papiers brillants des magazines.
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Comment économiser l’eau au jardin ?Un bon compost est un compost équilibré en matière carboné et azoté. Et parfois, lorsque l’on enchaîne les tontes de gazon du jardin durant la belle saison, il est difficile d’apporter du carbone pour maintenir cet équilibre. Pourtant, votre journal du matin contient du carbone ! Facilement biodégradable, sa décomposition en matières organiques est très rapide et il a également la capacité d’absorber les excès de jus et limite ainsi les odeurs. Que de bonnes raisons pour en faire de l’humus, en somme.
Le conseil d’Ingrid : Déchirez votre journal en morceaux avant de l’intégrer au composteur, en compagnie d’autres déchets végétaux (déchets verts, déchets de taille ou feuilles mortes).
Les vers du lombricompost ont besoin d’apports en carbone réguliers. Les journaux, grâce à leur composition, contiennent du carbone et apporteront ce dont ils ont besoin. Il faut cependant prendre une précaution : utilisez uniquement des papiers journaux imprimés en Europe et à l’encre noire. Les pigments des encres de couleurs, bien que naturels, sont controversés pour les lombrics et ne seraient pas totalement digestes. Dans le doute, mieux vaut s’abstenir. Déchirez votre journal en petits morceaux, mouillez-le et incorporez-le tout simplement dans le bac.
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Comment cacher un composteur ?Le papier journal peut être utilisé en paillis au jardin. Il permet d’espacer les arrosages grâce à sa capacité de retenir l’humidité et évite l’évaporation de l’eau. Isolant, c’est également un bon couvre-sol, il permet également de protéger la terre et les plantes du froid extérieur et de la chaleur excessive. Trois couches de papier journal sont suffisantes pour éviter le dessèchement trop rapide de la terre et permet néanmoins le passage de l’eau lors de l’arrosage.
L’autre avantage du paillage avec du journal est qu’il empêche la pousse des adventices. Placez trois couches de feuille de journal autour de vos plantes empêcheront les mauvaises herbes de se développer. On conserve ainsi l’exclusivité des nutriments de la terre pour nos plantes adorées et on évite la concurrence racinaire.
On peut aussi asphyxier les mauvaises herbes déjà présentes en les recouvrant de plusieurs couchent de journaux. Cela permet un désherbage ou la création d’une nouvelle zone de culture avec peu d’effort.
Le conseil d’Ingrid : Humidifiez votre journal pour l’alourdir et éviter qu’il ne s’envole. On peut également le recouvrir d’un léger paillage ou le lester de quelques morceaux de bois en cas d’annonce d’une tempête.
Le papier journal permet de protéger vos bulbes, vos fruits et légumes, comme les pommes ou les poires et de les conserver plusieurs semaines. D’autant que le journal à la particularité d’absorber l’humidité. Certains prétendent même que l’odeur de l’ancre des journaux repousserait les moucherons.
L’astuce d’Ingrid : Vérifiez de temps à autre l’état de vos récoltes pour éviter la propagation de moisissures. Le journal montrera alors probablement des traces d’humidité.
On peut fabriquer des godets à semis en papier journal, c’est à la fois économique et écologique ! Grâce au « Paper Potter« , un petit objet venu d’outre-manche, ou à l’aide d’un objet de forme cylindrique (verre, bouteille….), on peut créer facilement et rapidement créer ses propres pots en journaux biodégradables afin de semer des graines. Plus besoin d’acheter des godets en plastique et on réutilise le papier journal au lieu de le jeter.
De plus, on peut planter le godet en papier directement en pleine terre avec la jeune plante. On limite ainsi un stress à nos jeunes plants ou d’endommager leurs racines lors du dépotage. Les racines pourront aisément traverser le papier journal, qui se décomposera rapidement.
On gagne également de la place en évitant de stocker nos vieux godets en plastique ou de les nettoyer d’année en année pour éviter la fonte des semis !
Grâce à sa capacité d’absorption de l’humidité, le papier journal permet de nettoyer les outils de jardinage en enlevant les saletés, les résidus de terre et d’eau. Lorsque vous n’utilisez pas vos outils pendant une longue période, notamment en hiver, vous pouvez les emballez dans du journal. Vous les préserverez ainsi de l’humidité et par conséquent de la rouille.
Les escargots et les limaces aiment se réfugier sous un couvert isolant et frais durant la journée. Et ils raffolent des journaux humides ! Il est facile de profiter de cet attrait pour les piéger. En soirée, placez un ou plusieurs tas de feuilles de journal dans votre jardin ou dans le potager. Si vos nuits sont sèches, n’hésitez pas à humidifier le journal. Le lendemain, soulevez les journaux, puis délogez les indésirables.
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