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La plantation d’un arbre, un arbuste, une vivace ou même un bulbe paraît simple à première vue. Pourtant, ce n’est pas une chose à prendre à la légère si on souhaite une belle vie à sa plante. De plus, on lit ou on entend parfois des conseils de plantation qui feront pire que mieux s’ils sont appliqués. Faisons le point sur quelques idées reçues ou fausses bonnes idées concernant la plantation.
Non !
Voilà une idée fortement ancrée : la plantation ne se fait qu’au printemps. Et parfois même, on entend : « attendons la fin des dernières gelées« . Or, dans la partie nord de la France et en Belgique, il peut geler jusqu’à début mai. Voilà qui limiterait alors fortement les périodes de plantation.
En réalité, les dates de plantation dépendent de nombreux facteurs :
Bref : vous l’aurez compris, le printemps est l’une des périodes de plantations, mais pas la seule. Et finalement, pas la meilleure pour un bon nombre de plantes qui préfèrent une plantation automnale.
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Concernant la forme du trou, aucune recherche scientifique n’a pu démontrer qu’un trou carré, rond ou en forme d’étoile était plus adéquat pour la reprise d’un végétal. Faites un trou ! Peu importe sa forme.
Concernant la taille, c’est délicat de généraliser, car cela dépend de nombreux facteurs :
En résumé : nul besoin de creuser une fosse à la pelleteuse pour planter. Mais, le trou ne doit pas être trop petit non plus. Pour éviter de se tromper, on a coutume de dire qu’un bon trou de plantation doit être d’environ deux fois la largeur et la profondeur de la motte ou de l’ensemble des racines (dans le cas des arbres et arbustes en racines nues).
Mais si, bon sang de bonsoir !!! Pourtant, combien de fois, n’avons-nous pas déjà entendu cette phrase…
L’eau que l’on apporte à la plantation de n’importe quel végétal sert à deux choses très importantes :
En résumé : même si vous plantez sous un déluge (après tout, c’est votre droit !), apportez un bon arrosoir d’eau à votre arbre, arbuste, vivace ou plant repiqué.
Non !
On nous surinait cela, il y a encore quelques années, mais on sait maintenant que ce sont des bêtises. Auparavant, on avait coutume de dire de réduire la ramure des arbres et arbustes par la taille pour équilibrer la partie végétative (branches et tronc) et la partie racinaire. La science est passée par là et nous apprend qu’en réalité, les pousses terminales produisent des auxines. Ces auxines sont des hormones de croissance qui permettent (entre autres) la production de nouvelles racines. Plus de pousses terminales = plus de production d’auxines et donc plus ou peu de croissance racinaire.
En résumé : sauf branches ou tiges très mal placées, rangez votre sécateur lors de la plantation de vos arbres et arbustes.
Oubliez ça ! « La bonne plante au bon endroit » devrait être leitmotiv de tous les jardiniers. Pourtant, certains s’acharnent à tenter de changer leur sol pour planter ce qu’ils veulent. Et c’est plutôt une mauvaise idée !
L’exemple classique est l’implantation d’un massif de plantes de terre de bruyère (sol acide) dans un jardin en terre calcicole (sol basique). On va alors creuser un énorme trou (parfois même pas d’ailleurs…), enlever la bonne terre, pour la remplacer par de la terre dite de bruyère. Cependant, ça ne dure jamais qu’un temps et les plantes acidophiles finiront tout de même par mourir.
Dans le même ordre d’idée, l’ajout de terreau à chaque plantation n’est pas forcément nécessaire. Si votre sol est bon et convient aux plantes que vous installez, n’ajoutez rien : c’est bon comme ça. Un peu de compost bien mûr cependant est toujours un bon ajout.
Évitez, par la même occasion, d’ajouter directement des engrais à la plantation. Au mieux, cela ne servira à rien. Au pire, vous brûlerait les jeunes racines.
Bref : faites en sorte de cultiver des plantes adaptées à votre sol et votre climat et tout se passera bien.
Surtout pas ! En tout cas, pas pour les ligneux. Finalement, vous ne gagnerez pas de temps et en plus vous dépenserez beaucoup d’argent et d’énergie pour rien.
Un arbre ou un arbuste bien développé, donc déjà âgé a été soit cultivé en conteneur durant trop longtemps, soit arraché à son sol de culture pour être déplacé. Dans les deux cas, le végétal est traumatisé. Par conséquent, il mettra plus de temps à recommencer à pousser normalement, le temps que son système racinaire se développe convenablement dans votre sol. De plus, les gros sujets nécessitent des soins rigoureux les premières années (notamment au niveau de l’apport en eau), car la plante est en stress (risque accru de maladie) et les racines ne sont pas suffisantes pour aller chercher l’eau loin dans le sol ni pour se fixer convenablement dans la terre.
En résumé : la plantation d’un arbre ou d’un arbuste doit se faire durant son jeune âge pour lui réduire un maximum le traumatisme de la plantation. La plante va, dans ce cas, pousser rapidement et offrir une belle hauteur et une belle ampleur en seulement quelques années. Rattrapant alors, des gros sujets plantés en même temps. C’est moins cher, c’est plus simple, c’est tout aussi rapide et… c’est mieux pour le végétal.
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