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Asphyxiant, difficile à travailler, la terre colle à la bêche (les anciens parlent de « terre amoureuse »), jardiner sur un terrain humide peut devenir un véritable défi pour le jardinier ! Cependant, il est tout à fait possible de créer un coin de verdure d’une rare beauté avec des plantes bien adaptées. Découvrez comment planter en zones humides à marécageuses.
Les zones humides sont des terrains habituellement inondés ou gorgés d’eau de façon permanente ou temporaire. Certaines ne le seront que durant l’hiver ou auront simplement une nappe d’eau à quelques dizaines de centimètres sous la surface du sol. Elles peuvent être d’origines naturelles (sols retenant l’eau, zone d’étiage d’un cours d’eau, sources…) ou artificielles (anciennes carrières industrielles, modifications du sol…).
La végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles (aimant l’eau) pendant au moins une partie de l’année.
On y rencontrera le plus souvent dans nos contrées : des iris (Iris pseudacorus), des Carex (Carex riparia), des roseaux communs (Phragmites australis), de la salicaire (Lythrum salicaria), de la consoude (Symphytum officinale), des orties (Urtica dioica), des cirses maraichers (Cirsium oleraceum) ou palustres, des massettes (Typha latifolia), des rubaniers (Sparganium erectum), de la bardane (Artcium lappa), etc.
Ces lieux abritent des animaux et des végétaux très diversifiés et sont donc d’une importance capitale pour la biodiversité.
Le saviez-vous ? Les zones humides jouent un rôle écologique crucial, souvent sous-estimé, dans le maintien de la biodiversité et la santé des écosystèmes. Ces milieux sont de véritables réservoirs de biodiversité : ils abritent une grande variété d’espèces animales et végétales, certaines endémiques et souvent rares. Les plantes hygrophiles, adaptées à ces environnements humides, forment des habitats uniques pour de nombreux insectes, oiseaux aquatiques et amphibiens. En outre, les zones humides jouent un rôle clé dans la régulation du cycle de l’eau, agissant comme des éponges naturelles qui absorbent et libèrent l’eau lentement, contribuant ainsi à la prévention des inondations et à la purification de l’eau. Elles sont également d’importants puits de carbone, aidant à modérer le changement climatique. En comprenant et en préservant ces écosystèmes, nous soutenons non seulement la biodiversité, mais contribuons aussi à la santé globale de notre environnement.
Pour aller plus loin, consultez notre fiche-conseil : Jardiner en terre lourde et humide.
Considérez cet élément si précieux qu’est l’eau comme une chance ! Un nombre très important de végétaux s’adaptent à merveille à ces conditions humides. Le jardinier devra être capable de les sélectionner et de les planter convenablement pour éviter les échecs.
N’oubliez pas que les plantes de milieux humides n’apprécient pas toutes les mêmes profondeurs d’eau ! Les plantes de berges : joncs (Juncus sp.), lycope (Lycopus europaeus), salicaire, consoude… n’ont pas les mêmes exigences que les plantes immergées (Élodées, nénuphars…).
1. Cas de l’eau sous le sol
Utilisez un louchet et préparez votre trou de plantation en zone humide quelques jours avant de planter. Il est impératif d’ajouter de la matière organique (compost ou terreau) afin d’alléger la terre et faciliter l’installation des plantes. Ceci vous donnera une idée de la hauteur de la nappe phréatique et évacuera éventuellement les excès d’eau du trou. Vous aurez également moins de difficultés à reboucher le trou avec une terre qui aura eu le temps de se ressuyer (l’eau s’évapore en surface).
Il est possible de légèrement drainer le fond du trou avec un peu de gravier et de pouzzolane tout en le décompactant avant avec votre fer de bêche, mais cela ne vous permettra tout de même pas d’y placer une plante autre qu’hygrophile*. Tournez-vous vers des plantes comme les cornouillers à bois décoratifs, les arums, les saules, le Gunnera…
*Hygrophile : ce dit d’une plante dont la préférence va aux milieux humides.
2. Cas de l’eau apparente
Si vous pataugez carrément dans un marécage de plus de 10 cm d’eau, munissez-vous d’un pot ou d’un panier à mailles prévu pour les plantes aquatiques dans lequel vous placerez vos plantes avec quelques pierres afin de lester l’ensemble et de conserver le substrat.
Si vous désirez implanter des arbres dans un milieu totalement inondé, vous pouvez opter pour le bouturage de saules ou de peupliers. Pour cela, prélevez une tige et plantez-la dans la vase, succès garanti ! Enfin, une tarière peut vous aider lors de cette opération.
Mis à part les plantes en racines nues qui devront être plantées entre fin octobre et fin février, les autres végétaux seront préférentiellement installés durant les mois secs et chauds.
N’hésitez pas à hâter la plantation de ces arbres ou arbustes en automne (durant les mois de septembre et d’octobre) pour ne pas subir les sols gorgés d’eau par les pluies hivernales !
Les terrains humides ont la fâcheuse tendance à se réchauffer beaucoup plus lentement au printemps. Comme vous le savez, les végétaux ont horreur d’être installés dans une terre froide. La plupart des vivaces seront donc installées à leur emplacement définitif vers le mois de mai ou un peu avant selon les conditions du printemps.
Planter durant la saison sèche et chaude est bien entendu plus simple pour le jardinier : votre sol collera moins, sera moins massif et plus simple à travailler. Étant donné que votre jardin se trouve en situation humide, vous devriez moins craindre les chaleurs estivales pour vos vivaces.
Quelle que soit la période ou la méthode que vous choisirez, n’oubliez jamais de choisir des plantes appréciant ou supportant les excès d’eau ! Cette règle vous fera épargner un paquet d’ennuis, de déceptions et d’argent…
Avant d’installer vos plantes dans une zone humide, essayez d’observer la zone durant au moins une année entière pour noter les fluctuations du niveau d’eau afin de ne pas vous tromper lors de la plantation !
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