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A côté des espèces rares et sauvages comme la Fritillaire des Pyrénées, il existe des espèces de Fritillaires tolérantes et faciles à cultiver dans nos jardins. Si la Fritillaria imperialis vous évoque la couronne impériale dans un vase de cuivre, célèbre toile de Vincent Van Gogh, ce bulbe de printemps imposant et architectural attire aussi immanquablement tous les regards au jardin.
En mars, pour les variétés les plus précoces et jusqu’à mai, leurs clochettes habituellement rouge-orangé, pourpres, parfois blanches ou comme imprimées d’un damier, surgissent de touffes herbeuses pour annoncer le printemps.
Qu’elles soient Fritillaria imperialis, Fritillaire pintade ou méléagris, Fritillaire de Perse, Fritillaria uva-vulpis, leur floraison printanière ne passe jamais inaperçue. Hautes de 20 cm à 1,50 m, les fritillaires se glissent partout en fonction de leurs exigences de culture, aussi bien en massif qu’en pot, en bordure d’allée, au pied d’arbres caducs, qu’en rocaille ou éparpillées dans la pelouse.
La Couronne impériale ou Fritillaria imperialis est depuis longtemps utilisée contre les taupes. Cette belle répulsive dégage dans le sol une forte odeur qui repousse les rongeurs mais ce n’est pas son seul atout : c’est l’un des bulbes de printemps les plus grands !
Avec leur silhouette atypique très structurante, leurs fleurs en couronnes jaune ou orangé, les Couronnes impériales donnent de la hauteur et des accents exotiques à vos fonds et centres de massifs. Les plus petites comme Fritillaria michailovskyi sont faciles à réussir en bordure de plate-bande ensoleillée, rocaille ou potées.
Au soleil non brûlant ou à mi-ombre, elles se plaisent dans tous nos jardins où certaines se naturalisent facilement formant avec le temps des touffes florifères. Au cœur du printemps, elles composent des scènes empreintes d’originalité ou de simplicité aux côtés d’autres bulbes printaniers, comme les narcisses, jonquilles, anémones des bois, jacinthes ou tulipes.
Découvrez tous leurs secrets de plantation et d’entretien ainsi que nos collections de Fritillaires dont certaines variétés très rares et exclusives sont parfaites pour métamorphoser un massif ensoleillé, illuminer une rocaille, fleurir un sous-bois frais ou réaliser de belles jardinières printanières.
Le genre Fritillaria comprend une centaine d’espèces de vivaces bulbeuses originaires des régions tempérées de l’hémisphère Nord, en particulier du pourtour méditerranéen, du sud-ouest de l’Asie et de l’ouest de l’Amérique du Nord. Elles appartiennent à la famille des Liliacées comme les lis, les scilles ou les narcisses.
Les Fritillaires comptent de nombreuses espèces réparties entre les Fritillaires hautes dont les tiges montent à 1,50 m de hauteur, les moyennes comprises entre 40 et 70 cm et les petites fritillaires ne dépassant pas 20 cm de haut. Toutes fleurissent au printemps.
Dans nos jardins, on compte une quinzaine d’espèces cultivées qui offre un choix très hétéroclite aux jardiniers tant du côté des exigences de culture très différentes d’une espèce à l’autre, que de l’apparence. Les besoins des fritillaires sont tellement différents que l’on distingue généralement les espèces les plus tolérantes, de celles originaires des bois qui apprécient un sol humide et des petites espèces ne tolérant pas l’humidité.
Toutes s’adaptent très bien à nos climats. La plus connue du genre et la plus communément plantée est sans doute la Fritillaire impériale ou Couronne impériale, originaire du sud de la Turquie au Cachemire, aux fleurs en couronnes jaunes ou orangers aux jolis feuillages vert tendre ou panachés blanc ou doré. Elle se décline aujourd’hui en une dizaine de variétés aux coloris riches dont les incontournables Fritillaire imperialis Aureomarginata et Fritillaire impériale ‘Rubra’.
On rencontre aussi les fritillaires meleagris dites « fritillaires pintades » ou « œuf de pintade », avec leurs jolies clochettes toutes blanches ou à damier très marqué et les hautes fritillaires de Perse blanches ou noires.
La Fritillaria bucharica aux fleurs étoilées, la fritillaire uva vulpis, la Fritillaire michailovskyi et la Fritillaire hermonis ssp. Amana sont des petits bulbes d’espèces moins répandues ou plus rares. Certaines comme la « fritillaire pintade » ou les fritillaires sauvages sont d’ailleurs maintenant des espèces protégées dans leur milieu naturel.
Les bulbes des fritillaires de tailles variées, présentent au moins deux écailles et parfois de nombreux caïeux à la base. En végétation au printemps, les bulbes rentrent en dormance et se reposent en été, indifférents à la chaleur et à la sécheresse. Dès que le sol leur convient et qu’on ne les dérange pas, ils se multiplient au fil du temps, refleurissant fidèlement chaque année sur les talus, dans les rocailles ou les bordures.
Sous leur allure majestueuse, les fritillaires sont de véritables répulsifs : c’est le bulbe anti-taupe par excellence ! Une fois sous terre, leurs gros bulbes dégagent une odeur désagréable dans un rayon de 1,5 m qui repousse les rongeurs.
Elles forment des touffes plus ou moins érigées selon les espèces, d’où émergent des tiges rigides de 0,15 à 1,50 m de hauteur. Les feuilles caduques mesurent de 2 à 20 cm de long. Elles sont vert vif, vert sombre à gris-vert très glauques, parfois luisantes ou rugueuses. Certaines variétés possèdent un joli feuillage vert vif panaché de jaune doré. Chaque bulbe produit des feuilles linéaires, alternes, lancéolées, parfois étroites. Elles sont plus longues à la base et plus ou moins nombreuses le long de la tige florale. Elles peuvent être bien espacées sur la tige, et se raréfier au sommet. Les Fritillaires « œuf de pintade » développent un feuillage graminiforme.
Certaines, comme les « imperialis » sont coiffées d’une touffe de feuilles vertes dressées au-dessus des fleurs qui leur confère une belle allure exotique : un panache qui vaut à cette espèce l’appellation de « couronne impériale ». Après floraison, les feuilles jaunissent et s’affaissent sur le sol, puis le feuillage disparaît rapidement en été, laissant le bulbe en dormance sous terre.
La floraison extraordinaire et précoce des fritillaires ne passe jamais inaperçue. Elle commence en mars, en même temps que celle des narcisses et des premières tulipes, l‘apogée se situant durant le mois d’avril, pour prendre fin en mai, avec l’arrivée de la chaleur estivale. Les fritillaires sont parmi les premiers grands bulbes à fleurir au printemps.
Les fleurs apparaissent solitaires ou groupées par paire de 2 ou 3 ou en épi de 20 à 30 fleurs ou en couronne à l’extrémité des tiges bien dressées. Elles prennent la forme de clochettes pendantes délicatement veinées et parfois renflées de 4 à 5 cm de diamètre ou de fleurs étoilées. Certaines portent des hampes florales de plus de 30 cm de long.
Le cœur des pétales de la fritillaire impériale renferme des nectaires, c’est-à-dire des étamines produisant des gouttes de nectar, d’où le surnom de « fleur qui pleure ».
Les fleurs non parfumées, revêtent des couleurs tantôt sombres presque noires, pourprées ou encore vertes, tantôt flamboyantes oranges, jaunes ou rouge-orangé, parfois blanc-argenté ou encore crème chez la Fritillaire imperialis Raddeana.
La Fritillaria meleagris, appelée ‘Fritillaire pintade’ offre une floraison particulièrement reconnaissable avec ses clochettes imprimées d’un subtil damier pourpre rosâtre foncé ou vert anis. Certaines sont magnifiquement contrastées comme la fritillaire uva vulpis avec ses fleurs d’un rouge profond bordé de jaune doré et la Fritillaire hermonis ssp. amana qui alterne chez qui les pétales verts se teintent alternativement d’un discret damier prune.
Après floraison les fleurs sèchent et forment des fruits sous forme de capsules souvent ailées très décoratives qui libèrent de minuscules graines noires se ressemant spontanément.
La plupart de ces bulbeuses à floraison printanière sont rustiques et résistent très bien au froid jusqu’à -10-15°C faciles à cultiver, moyennant un sol très bien drainé et une situation chaude et ensoleillée, mais pas nécessairement au soleil direct. Elles aiment les sols fertiles. En dehors des espèces de forêts et de prairies humides, elles se plaisent idéalement en climat continental où les hivers et étés sont secs et les printemps humides.
Majestueuses et imposantes, les Fritillaires attirent immanquablement le regard quand elles sont plantées en groupe. Les espèces les plus hautes structurent et donnent de la hauteur aux centres et aux arrières- plan de massifs ou de mixed-border avec des tulipes ou des narcisses tardifs crème ou blancs.
Elles prendront toute leur valeur en association avec des arbustes de taille moyenne comme les lilas, les azalées caduques, les corètes du Japon. Les variétés à fleurs flamboyantes se révèlent dans des associations de couleurs chaudes comme le pêche ou l’abricot, avec l’orange et l’écarlate.
Les teintes sourdes de certaines fritillaires se marient bien aux fleurs roses, mauves, blanches ou encore bleues de Scilles de Sibérie, de muscaris, de primevères par exemple et aux feuilles pourprées des heuchères. Elles sont splendides aux côtés d’hostas et d’euphorbes à floraison précoce.
Les petites fritillaires illuminent n’importe quel jardin de gravier ou de rocaille, une plate-bande ensoleillée ou un massif surélevé pourvu qu’on puisse admirer de près leurs élégantes fleurs inclinées. Elles se naturalisent aussi dans la pelouse ou au pied des arbres caducs. Elles se cultivent en pots pour en profiter jusque sur la terrasse.
Les Fritillaires ont été classées en 4 groupes selon leurs exigences de culture. Elles se distinguent également par la hauteur de leurs tiges comprises entre 15 cm pour les espèces les plus basses à près d’1,50 m pour les plus hautes comme la Couronne Impériale ou Fritillaria imperialis.
En fonction des espèces, les Fritillaires ont des besoins très différents. La plupart apprécient d’être plantées en plein soleil ou sous une ombre légère dans un sol fertile très bien drainé.
Elles se plaisent, à l’exception des espèces appréciant l’humidité, idéalement en climat continental où les hivers et étés sont secs et les printemps humides.
Polyvalents, les bulbes de Fritillaires s’intègrent à tous les décors et se naturaliseront en sous-bois clair, au pied des arbres et des arbustes caducs, sur un talus, en bordure d’allée, en rocaille, il faut laisser leur feuillage se dessécher totalement avant de le couper.
Avec leur port architectural, les espèces hautes comme la Fritillaire impériale et la Fritillaire de Perse se plantent à l’abri des vents forts, en fond ou en centre de massif où elles apportent hauteur et point de mire original.
Les plus petites fritillaires comme Fritillaria uva-vulpis et Fritillaria michailovskyi sont faciles à réussir et s’insèrent facilement en bordure, rocaille ou potées.
Les espèces de terrain humide comme la Fritillaire pintade se planteront, en sous-bois où elles se naturaliseront facilement ou pourquoi pas aux abords d’un bassin.
Cultivez les espèces redoutant l’humidité dans des potées ou en serre, à l’abri des pluies.
Après floraison, les Fritillaires se dessèchent rapidement et présentent un feuillage flétri que l’on masquera facilement en les plantant avec des géraniums vivaces, des pulmonaires ou des euphorbes.
Les bulbes de Fritillaires dégagent une forte odeur et font de bons répulsifs pour les rongeurs, on les plante traditionnellement au milieu des massifs de tulipes dont les bulbes sont très appréciés par ces petits mammifères.
Idéalement, les bulbes de Fritillaire se plantent en début d’automne, en septembre-octobre, surtout pour les Impérialis, fragiles qui s’abîment très vite hors de terre. Les autres fritillaires peuvent éventuellement être plantées jusqu’à novembre.
Rapidement après l’achat ! Les bulbes des Fritillaires sont sujets au dessèchement et au pourrissement, il faut donc les planter sans attendre dans un sol riche et très bien drainé car les fritillaires redoutent l’eau stagnante et les sols lourds, responsables de l’apparition de champignons.
Une précaution : avant toute plantation, vérifiez bien les besoins spécifiques de culture de l’espèce choisie, ils diffèrent selon les variétés. Les variétés comme la Fritillaria meleagris appréciant les sols frais et lourds, s’installeront dans un massif ou une rocaille humide, sous des arbustes ou en pelouse.
En pleine terre
Les grandes Fritillaires se plantent par petits groupes de 3 ou 5 maxi pour une plantation naturelle. Les petites variétés comme Fritillaria meleagris méritent d’être plantées en abondance (jusqu’à 100 bulbes par m2), dans une pelouse peu tondue ou en tapis fleuri au pied d’arbustes caducs pour un effet spectaculaire.
Une plantation en masse
Certaines petites fritillaires comme les Fritillaria meleagris se naturalisent très facilement. Plantées en nombre, elles sont parfaites pour réaliser des coins fleuris autour de la maison, en massif, en lisière de sous-bois ou au pied des arbres. Pour une plantation en masse comptez 50 à 100 bulbes au m² selon la densité souhaitée. Décaissez la zone de plantation sur 20 cm de profondeur, puis placez les bulbes en les espaçant de 5 à 10 cm environ puis remblayez.
En pot
Les bulbes de Fritillaires se cultivent facilement en pot pour profiter de leur floraison au printemps sur la terrasse ou au balcon.
→ En savoir plus dans notre fiche conseil : Cultier les fritillaires impériales en pot.
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Réussir l'implantation des fritillairesLes Fritillaires sont des plantes accommodantes qui nécessitent peu de soins. Dans les régions venteuses, n’hésitez pas à tuteurer les espèces hautes si nécessaire. N’arrosez que pendant la croissance uniquement, laissez les bulbes au sec durant l’été ; exceptés pour les Fritillaires des milieux humides, laissez-les tranquilles et stoppez tous les arrosages durant la période de dormance estivale.
Aucune taille n’est nécessaire, cependant pour limiter les semis spontanés, vous pouvez couper les hampes florales après floraison. Ne tondez ou ne rabattez le feuillage au ras du sol que lorsque celui-ci est complètement fané, pour laisser au bulbe le temps de reconstituer ses réserves nécessaires à la floraison suivante.
Les sujets en pot auront besoin d’être fertilisés régulièrement et rempotés tous les deux ans à l’automne : après floraison, apportez un engrais pour bulbes ou un engrais organique.
Dans les régions très froides, paillez la surface du sol avec des feuilles séchées pour protéger les bulbes du gel. Certaines notamment comme la Fritillaire michailovskyi ne sont pas très rustiques et sont donc à protéger du froid et de l’humidité en hiver avec un bon paillage.
Les touffes de Fritillaires perdent de la vigueur en vieillissant et disparaissent rapidement, en trois ans souvent : au-delà de 4 ans, la floraison devient chétive. N’hésitez pas à déposer un engrais organique au pied de la touffe tous les 3 ans dès que les feuilles sortent de terre.
Les Fritillaires sont des vivaces bulbeuses résistantes aux maladies en sol bien drainé. Hormis, l’excès d’humidité responsable de la pourriture des bulbes, elles sont essentiellement menacées par les gastéropodes qui se régalent de leurs jeunes feuilles avant même qu’elles ne sortent de terre au printemps. Un traitement anti-limaces, épandu à la plantation, puis tous les ans dès le mois de février est impératif.
Les Fritillaires ont un autre ennemi connu et redoutable : le criocère du lis, un petit coléoptère rouge qui adore l’odeur dégagée par les fritillaires et dévore feuilles et fleurs en boutons parfois jusqu’à défoliation complète de la plante.
Vérifiez dès la reprise de la végétation sa présence sur vos plantes ; il apparait de mars à fin juillet. Eliminez à la main, et écrasez les insectes adultes.Vous pouvez épandre de la poudre d’ail au pied des plantes ou pulvériser du purin de tanaisie, tôt en saison et ce, jusqu’à la floraison, avant que le criocère ne sorte de terre. Une solution huileuse à base d’ail et d’huile de colza à pulvériser sur les plants, tuera œufs et larves. Renouvelez souvent l’application, jusqu’à la floraison.
Les Fritillaires se multiplient par semis ou séparation des bulbilles en fin d’été, dès que le feuillage est bien sec. Il faudra attendre 5 ou 6 ans pour qu’un plant issu de semis fleurisse, et 3 ans pour obtenir une belle floraison d’un plant issu d’une division des bulbes ou caïeux. La levée des graines de Fritillaires est longue et aléatoire, d’autant qu’un plant issu de semis mettra plusieurs années avant de fleurir et que certaines espèces se ressèment volontiers naturellement. Nous conseillons davantage la division, très simple à faire.
Les Fritillaires se multiplient rapidement par la production de bulbilles. Après 3 ou 4 années, vous pouvez diviser les touffes et séparer les bulbilles formés autour du bulbe mère. Soyez patient : la floraison n’aura lieu qu’au bout de 3 ans.
→ Découvrez aussi comment multiplier les bulbes par écaillage dans notre tutoriel !
Polyvalents, les bulbes de Fritillaria sont très faciles à marier et s’associent à des plantes demandant comme eux peu d’entretien. Imposants et architecturaux ou lumineux mais discrets selon l’espèce, ils prospèrent au cœur du printemps, dans les jardins d’inspiration naturelle sans jardiniers ou les jardins de week-end ou encore pour donner originalité, hauteur et graphisme à des massifs de style exotique.
Ils créent tour à tour des scènes flamboyantes et spectaculaires en fond ou en centre de massif ou des compositions délicates et fraîches dans des bordures ou rocailles aux accents pourprés ou blancs.
Selon les espèces, les Fritillaires se plaisent dans de nombreuses situations ; les plus hautes seront plantées en nombre pour de beaux effets en massifs bien drainés, les plus petites, en sous-bois au pied des arbres, éparpillées dans une pelouse, pour habiller une bordure d’allée, en rocaille ensoleillée ou en potées printanières.
L’orange intense ou le rouge vif d’un groupe sculptural de couronnes impériales, s’harmonisera avec les teintes chaudes orangé/abricot/pêche des tulipes hâtives Guillaume d’Orange ou les grappes élancées des fleurs pourpres sombre de Fritillaria persica avec des tulipes botaniques greigii ‘Petit Chaperon Rouge’, rouge sang. Les Fritillaires jaunes seront magnifiques avec des tulipes viridiflora.
Les teintes sourdes de certaines fritillaires se marient bien aux fleurs bleues de Scilles de Sibérie, de muscaris.
Ces bulbeuses truculentes trouveront également compagnie auprès d’autres bulbeuses tout aussi faciles à vivre ; anémones nemerosa et blanda, jacinthes, Camassias, Chionodoxa, ipheions, ail d’ornement, anémones blanda, iris reticulata ou érythrones.
Le vert-jaune vif des inflorescences des euphorbes à floraison précoce fera ressortir l’éclat acajou des cloches d’une fritillaire michailovskyi, de même qu’un fond composé de l’abondante floraison jaune d’or en forme de pompons de Corètes du Japon.
Les feuillages et les fleurs si caractéristiques des Fritillaires prendront toute leur valeur en association avec des arbustes de taille moyenne comme les lilas, les azalées caduques, les érables du Japon au feuillage glauque. Elles forment de magnifiques contrastes aux côtés d’hostas à feuillaison précoce et des feuilles pourprées des heuchères.
Pour un massif d’inspiration exotique au printemps, mélangez les grandes tiges au feuillage curieusement découpé des Fritillaria imperialis avec des grandes vivaces au port généreux, d’aspect très graphique qui prendront le relais comme les armoises ou une Acanthe de Hongrie.
Les petites espèces comme les pourront s’installer dans n’importe quel jardin de gravier ou de rocaille, une plate-bande ensoleillée ou un massif surélevé non loin de la terrasse, en compagnie des perce-neiges et des hellébores, pour pouvoir admirer dès le printemps de leur floraison.
La Fritillaria melagris se plaira dans une rocaille humide, en pot, ou sous des arbres et arbustes caducs ou aux abords d’un bassin en l’accompagnant de vivaces comme les Astilbes, les Iris de Sibérie, les euphorbes des marais pour étager les floraisons. Elle se naturalisera dans une pelouse.
Certaines craignant l’humidité comme Frillaria bucharica se prêtent à la culture en pot dans une véranda, sur un balcon ou une terrasse à l’abri des pluies, mélangées à des pensées, petits cyclamens narcisses, crocus, jacinthes ou primevères.
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