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Dans la nature, et plus particulièrement dans les milieux difficiles où la concurrence pour la survie est rude, il n’est pas rare de voir des végétaux utiliser de véritables armes chimiques pour coloniser l’espace et s’approprier les rares ressources en eau et en nutriments. Les étendues de thyms ou de romarins dans la garrigue méditerranéenne en sont un exemple. Les propriétés de ces végétaux sont appelés allopathiques. En s’inspirant de la nature, l’utilisation de ce type de végétaux permet de concevoir et d’aménager des espaces verts et des jardins où l’entretien se trouve facilité. Nous vous proposons de les découvrir afin d’adopter un jardinage sans désherbage (ou presque) !
Dès l’antiquité, les hommes ont décrit le comportement de certaines plantes ayant la capacité de freiner la croissance d’autres végétaux. Le terme d' »allélopathie » fut utilisé pour la première fois en 1937 pour décrire le phénomène de concurrence entre végétaux. Il provient du grec ‘allêlon’ signifiant « réciproque » et ‘pathos’ signifiant « souffrance » : il désigne l’ensemble des interactions chimiques d’une espèce végétale sur les autres.
Les plantes allopathiques diffusent naturellement des composés chimiques inhibant la germination et le développement des espèces concurrentes. De quoi se frotter les mains lorsque l’on est adepte d’un jardinage sans efforts ! Tirer parti du pouvoir allélopathique des plantes permet en effet de réduire le désherbage au jardin car les adventices se font rares à proximité de ces végétaux. Découvrez au fil de ces conseils quels sont les végétaux présentant ces propriétés et les principes d’une plantation allélopathique.
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Densité de plantation : tout savoirIl ne faut pas confondre les propriétés de ces arbres avec la concurrence racinaire exercée par d’autres espèces, par exemple les pins, qui empêche également la pousse des autres végétaux. Le résultat est le même mais les mécanismes entrant en jeu sont différents ! En plantant ces arbres, vous ferez le choix d’un espace libéré à leur pied, où seules quelques espèces végétales résistantes parviendront peut-être à s’installer.
Certains arbustes à grand développement, tels que le Laurus nobilis ou laurier-sauce, les Myrtes communs, le Pistacia lentiscus ou les Atriplex halimus et Atriplex canescens empêchent la croissance d’autres végétaux à leur pied. Les associer dans une haie libre ou en fond de massif permettra de vous éviter de nombreux travaux de jardinage : taille et désherbage limités garantis ! Ces arbustes résistent très bien à la sécheresse et aux sols pauvres et drainants. Ils tolèrent de très courtes gelées de -10°C, jusqu’à -12°C voire plus pour la sous-espèce ‘Tarentina’ du Myrte.
Les cistes sont des plantes allélopathiques par excellence. En tombant au sol leurs feuilles libèrent des composés chimiques empêchant la germination des autres végétaux. Les phlomis, aussi appelés Sauges de Jerusalem, possèdent des propriétés similaires. Ces arbustes de soleil associés au jardin constituent de magnifiques scènes florifères dès le printemps. Ils sont tous deux rustiques jusqu’à -10°C et préfèrent les sols bien drainés. Ponctuez vos massifs de ces arbrisseaux à développement modéré : leur feuillage persistant en constituera une base intéressante toute l’année.
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Le désherbage... au naturel !La plupart des lavandes possèdent des propriétés naturellement désherbantes. Vos massifs sans entretien pourront les associer à la magnifique Sauge sclarée – Salvia sclarea et à l’Artemisia abrotanum, également appelée armoise citronnelle. Le feuillage grisé de la Santoline argentée Santolina chamaecyparissus sera rehaussée tout l’été de la floraison jaune d’or de l’Achillée filipendulina ‘Parker’s Variety’, tandis que le Perovskia pointera ses innombrables épis couleur lavande aux insectes pollinisateurs gourmands en compagnie de la plante-curry Helichrysum italicum.
Vos compositions peuvent être rehaussées des senteurs de quelques plantes aromatiques. Beaucoup d’entre elles présentent les propriétés qui nous intéressent et font sans scrupules le ménage autour d’elles :
En avant-plan de vos massifs, les coussins doux et duveteux des Oreilles d’ours Stachys byzantina s’étaleront sur une cinquantaine de centimètres, au détriment de toute adventice qui souhaiterait s’y faufiler ! Dans la même gamme de gris, la Ballota pseudodictamnus pourra se détacher sur les touffes des Nepeta faassenii ‘Six Hill s Giant’ en fleurs tout l’été jusqu’en octobre. Certaines achillées, comme l’Achillea millefolium et l’Achillea crithmifolia, aussi faciles de culture que les précédents couvre-sols à condition de leur éviter les excès d’humidité, libèrent également des composés phyto-toxiques inhibant le développement des autres végétaux : vos massifs seront garnis de plantes faciles, florifères et quasiment sans entretien, y compris en bordure.
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Le conseil de Sophie : Pour les plantes allélopathiques ayant un effet anti-germinatif, l’effet sera nul sur les plantes indésirables ayant une reproduction végétative racinaire… le chiendent et la prêle par exemple continueront à se développer. La phase de préparation est donc importante afin d’éliminer si possible toutes les racines de ces adventices présentes dans le sol.
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