Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Membre de la belle famille des Cucurbitacées, le concombre (Cucumis sativus) est une plante dite coureuse au port rampant qui peut développer ses longues tiges vrillées sur 2 à 3 m². C’est pourquoi, dans les petits (ou grands) jardins, il est toujours préférable de la cultiver à la verticale sur des tuteurs ou un grillage. C’est autant de place gagnée pour cultiver d’autres plantes potagères à proximité. C’est là qu’intervient la notion d’association de cultures ou de compagnonnage. Dès lors, si vous avez planté quelques pieds de concombre dans votre jardin, vous devez légitimement vous demander quelles plantes potagères leur associer. Découvrez les légumes, plantes aromatiques et fleurs qui font plutôt bon ménage avec le concombre.
Pour aller plus loin : Concombre et cornichon : semis, plantation, culture, taille
Cette méthode de culture consiste à cultiver côte à côte certaines plantes et d’en éloigner certaines autres. Et ce, pour différentes raisons. D’une part, les plantes interagissent entre elles pour se protéger et s’aider mutuellement. D’autre part, le compagnonnage des cultures permet de gagner temps et espace, deux notions essentielles aux yeux d’un jardinier. Enfin, de nombreuses plantes fleuries attirent des insectes qui participent à la pollinisation et donc à la fructification. Cependant, l’association des cultures n’est pas une science exacte et donne des résultats plus que mitigés, suivant le sol, les conditions climatiques et culturales... Et souvent, pour celui qui voudrait l’appliquer à la lettre, elle tourne vite au casse-tête. Finalement, l’association de cultures s’apparente plutôt à des expérimentations et à du bon sens.
Le concombre est doté de vrilles qui lui permettent de s’enrouler autour de n’importe quel support. Une aubaine pour les jardiniers qui possèdent un espace réduit. En effet, le concombre s’adapte parfaitement bien au tuteurage ou au palissage sur un grillage ou une treille. Cette culture à la verticale permet logiquement de gagner de la place. Mais c’est aussi une excellente façon de protéger la végétation et les légumes-fruits contre le pourrissement, car les concombres ne touchent pas le sol et ne sont pas soumis à l’humidité. D’ailleurs, pour conserver l’humidité et optimiser les arrosages, essentiels au bon développement du concombre, mais aussi éviter la prolifération des mauvaises herbes, la pose d’un paillage est recommandée.
On peut aussi associer cette cucurbitacée au port très haut avec des plantes potagères au port bas et de cycle court. Et ce afin de gagner de l’espace et du temps. C’est pourquoi il est judicieux de repiquer au pied des concombres qui se développent en hauteur des salades comme les laitues. Il est également possible de semer des radis qui auraient, selon certains sites de jardinage, la capacité de repousser la chrysomèle du concombre, un insecte ravageur sur lequel on reviendra. Même si cette propriété allélopathique n’est pas avérée, l’association des radis avec les concombres permet aussi un gain d’espace et de temps. De plus, le feuillage des concombres tiendra les salades et les radis à l’ombre. Et ces derniers profiteront de l’eau fournie aux concombres.
Si vous avez déjà cultivé des concombres dans votre potager, vous connaissez peut-être la chrysomèle rayée du concombre (Acalymna vittatum). Sinon, je vous dresse un rapide portrait ! Ce petit coléoptère allongé, jaune strié de noir, s’attaque aux tiges, aux feuilles et aux fleurs de la plante, attiré par les cucurbitacines, des composés amers secrétés par le concombre. Les adultes comme les larves qui s’en prennent également aux racines sont à craindre. Ce coléoptère est en outre un agent de transmission de la flétrissure bactérienne, une maladie à laquelle le concombre est relativement sensible.
Pour lutter biologiquement contre les concombres, la pose d’un voile anti-insectes s’avère relativement efficace, les chrysomèles volant vers les concombres dès qu’elles détectent son odeur entre mai et juin. De même, un paillage épais les empêche de pondre. Ce paillis a aussi le mérite d’abriter les carabes qui sont des prédateurs efficaces. Reste par ailleurs l’utilisation de pièges à phéromones. Pour autant, les scientifiques comme l’entomologiste Bach ont démontré, dans les années 1980, que l’association du concombre avec le maïs doux et le brocoli a permis de réduire de 10 à 30 fois l’infestation. De même, les soies de maïs auraient tendance à les attirer et donc à les détourner des concombres. Le maïs pourrait également gêner son vol.
Bref, il y a tout intérêt à planter du maïs et des brocolis à proximité des concombres, même si la chrysomèle n’est pas présente. Le brocoli et, globalement, toute la famille des choux, n’est en rien néfaste pour le concombre, comme peuvent l’être la pomme de terre et la tomate.
Les haricots, les pois, les fèves appartiennent à la famille des Fabacées, autrement appelées légumineuses. Ces plantes ont la faculté de fixer l’azote de l’air au lieu de le puiser dans le sol. En effet, les légumineuses développent une symbiose avec une bactérie du sol du genre Rhizobium à laquelle elle fournit des molécules carbonées synthétisées grâce à la photosynthèse. En échange, les bactéries qui se fixent sur les nodosités des racines des légumineuses fournissent de l’azote à la plante, « récupéré » dans l’atmosphère. Ainsi, le sol s’enrichit en azote. En cultivant, ces légumineuses à divers endroits dans le jardin, via un système de rotation des cultures, on enrichit progressivement tout le sol.
Mais planter des légumes gourmands comme le concombre à proximité des Fabacées présente aussi un avantage à court terme. Car ces concombres vont profiter de cet apport gratuit et continu d’azote. Donc n’hésitez pas à semer des haricots et des pois chiches à proximité immédiate des concombres, ou bien repiquer vos plants de concombres non loin des petits pois, des pois gourmands, des fèves… Pour autant, faites attention à leurs besoins respectifs. Ainsi, le concombre est un assoiffé, mais le pois chiche n’a pas besoin d’eau.
Parmi les principaux ennemis du concombre, on compte les pucerons, les thrips et les aleurodes. Si ces parasites ne sont pas forcément fatals pour le concombre, ils peuvent toutefois occasionner des dommages sur sa bonne santé et sa fructification. Le fait de planter près des pieds de concombres des plantes aromatiques peut permettre d’éviter une invasion. Et certaines plantes sont reconnues pour leurs propriétés répulsives. Par les odeurs que dégagent leur feuillage et leurs fleurs, elles vont en quelque sorte brouiller les pistes des insectes ravageurs. Ainsi, pour éloigner les pucerons, certaines plantes comme l’aneth, le basilic, le thym, le romarin, la menthe, le cerfeuil, la livèche, la mélisse, la sarriette, la coriandre, la verveine citronnée… sont reconnues. Prudence, certaines, dont la menthe, la mélisse ou la livèche étant un brin envahissantes, il est préférable de les cultiver en pot.
Quant à la ciboulette, elle aurait des vertus pour empêcher l’installation de l’oïdium, une maladie cryptogamique qui s’attaque parfois au concombre, lors des années humides et chaudes. À vérifier…
Le concombre est une plante monoïque, c’est-à-dire qu’un seul plant porte à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles. Les fleurs femelles peuvent ainsi être fécondées par le pollen issu des fleurs mâles du même plant, via les abeilles et autres insectes butineurs. Mais, les abeilles transportent aussi le pollen d’un plant de concombre à un autre, dans le cadre d’une pollinisation croisée. Donc, logiquement, sans abeilles, pas de concombres !
C’est pourquoi il est important de faire venir ces abeilles dans son potager. Et ce, par la plantation ou le semis de plantes dont les fleurs sont réputées pour leurs propriétés mellifères. Parmi ces plantes, on peut citer la bourrache, l’achillée millefeuille, l’agastache, l’eupatoire, la phacélie, le cosmos, le tournesol, le nepeta, le zinnia… Votre potager sera fleuri, esthétique et les abeilles volèteront en nombre.
À noter aussi que le souci éloigne les aleurodes et les pucerons. Pour servir d’aimant aux pucerons, il est également possible de semer de la capucine non loin des concombres. Cette dernière a par ailleurs la capacité d’éloigner les aleurodes. Tout comme les œillets d’Inde qui attirent aussi les syrphes, prédateurs des pucerons.
Commentaires