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Reconnaissons-le d’emblée, la compagnie de certaines personnes vous insupporte alors que d’autres vous apportent beaucoup par leur simple présence. Pourquoi n’en serait-il pas de même chez les végétaux ? C’est d’ailleurs sur ce postulat de plantes compagnes que s’appuie le jardinage biologique ou naturel. En effet, il est reconnu, par les jardiniers et les botanistes, que certaines plantes auraient une influence sur d’autres plantes voisines, positive ou négative. Si certaines de ces interactions s’expliquent par la présence de toxines ou autres substances dans les tissus de la plante, d’autres restent encore bien mystérieuses tout en étant avérées.
Même si ce compagnonnage tient plus de la transmission, de l’expérimentation et de l’observation que de la science pure et dure, le respect de cette méthode de culture reste accessible et facile à mettre en œuvre. Les plantes compagnes ont aussi le mérite d’éviter l’usage des engrais et autres produits phytosanitaires, qui, bien que biologiques, ne sont jamais totalement anodins pour la faune et la flore.
Faisons l’inventaire des principales plantes compagnes qui, au-delà de leurs propriétés allélopathiques, apportent une (bio)diversité bienvenue dans le potager.
Une plante allélopathique… Reconnaissez que le terme est suffisamment ronflant pour apporter une caution scientifique au sujet du jour : les plantes compagnes. Et souvent, en face de termes un brin énigmatiques, le détour par l’étymologie s’impose : allélopathie est formé de « allélon » qui signifie « l’un ou l’autre » et « pathos » qui veut dire « la souffrance » en grec. Une plante allélopathique est donc une plante qui a une influence sur une autre grâce aux composés chimiques qu’elle porte en elle et distille dans son environnement proche. Sachant que cette influence peut être bénéfique et largement positive, ou alors néfaste et négative.
Toutes ces plantes allélopathiques renferment des composés chimiques différents qui interagissent avec leurs voisines. Parmi ces composés chimiques, on retrouve des alcaloïdes, des flavonoïdes, des acides pholiques… sécrétés dans les tissus de la plante, des racines ou fleurs, en passant par les tiges ou le feuillage.
Bref, les plantes compagnes se définissent donc comme des plantes qui exercent une influence sur d’autres plantes, établissant des relations favorables ou défavorables avec elles. Et ce, de différentes façons et dans différents buts.
Parmi les plantes compagnes, les plus populaires chez les jardiniers sont sans doute celles qui ont le pouvoir d’éloigner les ravageurs et parasites en tous genres. Ces plantes sont de fières, utiles et très efficaces alliées des jardiniers dans le sens où elles évitent d’avoir recours aux insecticides de toutes sortes et autres méthodes d’extermination, certes biologiques, mais qui peuvent avoir des conséquences sur la faune et la flore.
Ces plantes compagnes sont dites répulsives, car elles détiennent le pouvoir d’éloigner ces insectes indésirables. Et ce, grâce aux odeurs qu’émettent leur feuillage ou leurs fleurs. D’autres comme l’œillet d’Inde (Tagète) ou le souci (Calendula) détiennent des pouvoirs encore plus grands. En effet, leur système racinaire serait nématicide pour tuer les nématodes (les mauvaises, à ne pas confondre avec les nématodes auxiliaires utiles en lutte biologique) présentes dans le sol.
Intégrer ces plantes compagnes dans le potager permettrait donc d’éviter l’invasion de certains ravageurs en les éloignant. Et nombreuses sont ces plantes compagnes répulsives qui, au-delà de leurs vertus répulsives, apportent un peu de couleur dans le potager :
On pourrait aussi citer la lavande, le romarin, la sarriette… comme plantes compagnes répulsives.
D’autres plantes potagères jouent la réciprocité pour se protéger de leurs ravageurs personnels. Et le compagnonnage le plus connu en la matière reste celui de la carotte et de poireau. En effet, l’odeur forte du poireau éloigne la mouche de la carotte, et, en échange, la carotte fait fuir la mouche du poireau !
D’autres agissent différemment en attirant les ravageurs. Ce sont des plantes pièges qui permettent de détecter une infestation et de la régler avant qu’elle ne se propage. Parmi les plantes compagnes, la capucine est la reine ! En effet, elle a la capacité d’attirer les pucerons qui vont s’y concentrer. Une fois qu’elle en est couverte, n’ayez pas de pitié et détruisez-la !
Certaines plantes compagnes nourrissent et améliorent le sol et donc indirectement les plantes qui y poussent. C’est ainsi le cas des Fabacées (ex-légumineuses) comme les haricots, les pois, les fèves, les pois chiches… mais aussi les lupins qui ont la capacité de capter l’azote atmosphérique grâce aux nodosités de leurs racines pour le restituer au sol. Ainsi, ces Fabacées fertilisent le sol, car les plantes de ce genre botanique peuvent être considérées comme des engrais verts. C’est pourquoi il est conseillé de planter ces légumineuses aux côtés des plantes gourmandes comme la tomate ou les courges.
D’autres plantes compagnes vont directement influer sur le développement de leurs voisines en stimulant leur croissance ou en améliorant leur végétation. Parmi les plantes compagnes qui influent sur leurs voisines en boostant leur croissance, on peut citer :
Lire aussi
L'association des cultures au potagerCertaines plantes sont considérées comme compagnes car elles ont le pouvoir de protéger leurs voisines contre les maladies les plus courantes au potager. Certes, c’est un fait difficile à prouver scientifiquement mais des générations et des générations de jardiniers l’observent ou le testent quotidiennement.
Parmi ces plantes aux super pouvoirs, on ne peut passer à côté de l’œillet d’Inde. Encore lui, me direz-vous,, mais cette petite plante annuelle aux fleurs jaunes ou orange est nimbée d’une véritable force qui en fait un voisin de très bonne compagnie. Les racines du tagète émettraient en fait des toxines (entre autres le triophène) capables de non seulement tuer les nématodes du sol, mais aussi de détruire les germes des maladies cryptogamiques.
L’autre plante compagne populaire chez les jardiniers est le basilic. Cultivé au plus près des tomates, il la préserverait du mildiou. Ne vous reste plus qu’à ajouter la mozzarella et l’huile d’olive !
L’ail est reconnu pour être efficace contre la maladie des taches noires qui touche souvent les feuilles de rosiers.
Dans un autre registre, la ciboulette est également très utile. Plantée près des rosiers, elle limite l’invasion de la rouille. Et en prime, vous bénéficiez de ses feuilles condimentaires.
→ Lire aussi : Que planter au pied de mes rosiers ?
Il est également intéressant de cultiver au milieu de son potager des plantes connues pour le pouvoir mellifère et nectarifère de leurs fleurs. Les insectes s’y précipiteront pour butiner, voire se nourrir, et d’une fleur à l’autre, participeront à la pollinisation des légumes-fruit du potager.
Les plantes annuelles ou vivaces mellifères sont assez nombreuses, mais parmi les championnes, citons l’incontournable œillet l’Inde, la bourrache officinale aux jolies fleurettes bleues, les lupins aux longs épis colorés, les bleuets, les échinacées, la phacélie, la giroflée ravenelle… Ces plantes fleuries auront aussi le mérite d’attirer des insectes auxiliaires comme les syrphes, utiles dans la lutte biologique contre les ravageurs.
→ Lire aussi : Des fleurs pour les abeilles
Pour ce chapitre, je vais commencer par évoquer…. l’œillet d’Inde ! Cette plante fleurie annuelle multiplie décidément les qualités ! Planté au potager, l’œillet d’Inde aurait le mérite de limiter l’expansion du liseron et du chiendent, deux ennemis jurés du jardinier.
Pour les autres plantes compagnes aux vertus désherbantes, je vous renvoie à l’excellent article de Sophie : Désherbant naturel : découvrez les plantes allélopathiques !
N’hésitez pas à planter dans votre potager :
Les légumes peuvent aussi s’associer entre eux et devenir des plantes compagnes efficaces. On parle dès lors d’association des cultures (qui inclut de fait les fleurs et les aromatiques). Ingrid B. vous explique tout dans son texte : L’association des cultures au potager : pourquoi, comment ? Avantages et exemples.
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