Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Il y a des végétaux qui n’apprécient pas qu’on les change de place une fois installés et qui nous le font savoir ! Ils reprennent mal ou pas du tout, prennent un temps infini à se développer à nouveau correctement. Ce sont des végétaux qui ont un système racinaire profondément ancré dans le sol, une racine pivotante ou un rhizome particulièrement charnu. Ils sont donc difficilement déracinables avec le risque de les abimer lors une opération de transplantation.
Parce que l’on a souvent recours au déplacement de plantes ayant trop pris leurs aises dans un massif, sachez reconnaitre celles qu’il vaut mieux laisser là où elles sont… et déplacez leurs voisines à la place !
Réputée pour sa délicatesse, tant dans la floraison qui prend plusieurs années avant d’apparaitre, que dans sa plantation, la pivoine supporte assez mal d’être déplacée. La faute en incombe à son système racinaire très profond. D’ailleurs à l’achat d’un plan en racines nues, on comprend bien que la pivoine possède avant même la plantation un sacré réservoir racinaire… La pivoine -herbacée ou arbustive- va se développer au fur et à mesure des années pour former une touffe magistrale de 1 m de diamètre environ.
Réfléchissez donc précisément son implantation, qui devra conjuguer les qualités suivantes : une exposition ensoleillée ou légèrement ombragée, un sol profond et riche, plutôt frais mais bien drainé.
→ Tout savoir sur la plantation, la culture et l’entretien des pivoines
Voici une deuxième plante un peu capricieuse et plutôt sédentaire elle aussi. L’acanthe est une superbe vivace graphique à la fois par son large feuillage lobé et sa floraison en épis spectaculaire. Mais elle n’aime pas bien qu’on change d’avis quant à son emplacement. Il faut dire qu’en plus de prendre ses aises (souvent d’une envergure de plus d’1m), elle possède des racines très charnues qui s’enfoncent profondément dans le sol, lui permettant de résister à des épisodes de sécheresse. Qu’il s’agisse de la classique Acanthus mollis, de l’Acanthus spinosa ou de l’Acanthus balcanicus pour les espèces les plus connues, vous prendrez également soin à choisir son implantation avec grand soin : au soleil ou à mi-ombre, dans une terre fraiche ou sèche, mais drainée, et surtout prévoirez assez d’espace autour pour qu’elle s’épanouisse pleinement.
→ Tout savoir sur les Acanthes : planter, cultiver et entretenir
Particulièrement lent à s’implanter, le Daphné, un des petits arbustes les plus parfumés du jardin, est un autre végétal qu’il est préférable de laisser tranquille. Son système racinaire superficiel et étalé est également charnu, possédant quelques racines plus profondes. Supportant mal la transplantation… et même les rempotages, et réputé pour vivre peu d’années, il vaut donc mieux s’abstenir de le déranger, et de le planter en ayant bien réfléchi en amont à son emplacement. Bien sûr, préférez un endroit près d’une ouverture, entrée de maison ou cheminement souvent emprunté, à mi-ombre voire à l’ombre (sauf pour D. cneorum) , pour ne pas vous priver de ce qui fait partie de son charme envoutant : des effluves capiteuses pendant plusieurs semaines en plein hiver !
→Tout savoir sur le Daphne, comment le planter, le cultiver et l’entretenir ?
Parmi les fabacées -souvent appelées légumineuses- reconnaissables notamment à leurs fleurs papilionacées (semblables aux fleurs de pois), on retrouve plusieurs plantes vivaces ou arbustes réfractaires au changement… Leurs racines fixent l’azote atmosphérique, mais sont souvent soit pivotantes et profonde, soit très étalées à plat, ce qui rend leur déplacement délicat. C’est le cas du Baptisia aussi appelé faux lupin ou faux indigotier, du Thermopsis, lui teinté de jaune lumineux, ou du Desmodium, rosé. Le Lespedeza thunbergii, au joli port arqué et à la floraison d’arrière saison, rentre lui aussi dans cette catégorie de plantes n’aimant pas être déplacées.
Réservez donc un emplacement précautionneusement choisi à ces ravissantes plantes, qui trouvent souvent leur place dans des jardins champêtre ou de style naturaliste.
Ils sont quelques-uns parmi les arbrisseaux méditerranéens à ne pas trop aimer les déménagements ! Nous les regroupons donc ici sous cette appellation : lavande, thym, romarin, ciste… Même si l’opération reste possible, leur reprise n’est pas franchement pas assurée.
Si vous n’avez vraiment pas le choix parce que vous ne les avez pas plantés dans une situation assez ensoleillée, transplantez ces végétaux de terrain sec, ayant besoin de s’implanter en terre pauvre et sèche, au printemps (l’automne serait trop humide pour leurs racines fragilisées par un déménagement).
→ Tout savoir sur la plantation de la lavande, du thym, du romarin, et du ciste dans nos dossiers complets
Tels de gros coquelicots aux pétales délicatement froissés et aux magnifiques coloris pastels, les pavots d’orient séduisent au premier regard. Tout comme les pivoines, les Papavers orientaux vont s’étoffer peu à peu au-dessus… et en dessous du sol, pour produire ces fleurs aussi divines qu’éphémères au jardin. Il vous sera pratiquement impossible de les déloger tant leur souche est composée de racines charnues qui s’enfoncent profondément dans le sol.
Ne les négligez pour autant pas au jardin : en leur offrant le plein soleil et une terre profonde, légère et bien drainée, ils font partie des vivaces de fin de printemps les plus charmantes du jardin !
→ Tout savoir sur les Pavots d’orient : comment les cultiver ?
Aussi appelé Dicentra spectabilis et désormais Lamprocapnos spectabilis, voici une vivace charmante avec ses clochettes d’un autre temps, emblématique des jardins de curé. Le coeur de Marie est réputé pour être sensible aux déplacements, aussi, là encore, choisissez bien son emplacement. En effet, selon les espèces (Dicentra spectabilis, formosa, peregrina ou eximia), la propagation des rhizomes est rapide et les racines se faufilent inextricablement entre les autres racines alentours, qu’elles ne craignent pas. Il sera assez délicat de les déplanter, leur rhizome s’avérant particulièrement fragile et cassant.
→ Tout savoir sur le Coeur de Marie, plantation, culture et association
Avec leurs inflorescences si typiques en forme de spathe blanche ultra graphique et leur feuillage généreux ourlé d’un beau vert profond, les Arums ou Zantedeschia aethiopica constituent de très belles vivaces raffinées de terrain frais à humide, et forment de magnifiques potées exotiques sur les terrasses. C’est une vivace dont on enterre les rhizomes profondément à la plantation. Ils vont se propager particulièrement en sol frais, parfois jusqu’à devenir envahissants. Dans ce contexte, ils seront difficiles à déplacer sans abimer la souche rhizomateuse. Vous pourrez cependant le faire sur des arums encore assez jeunes.
→ Tout savoir sur Les Arums : planter, cultiver et entretenir
Plante sauvageonne, se ressemant bien souvent toute seule dans des graviers ou au pied d’un mur, la rose trémière (Alcea rosea) possède, elle, une racine très pivotante. On la cultive souvent à partir de semis, mais en les achetant en grand godet profond, on remarque bien cette particularité. Transplanter une rose trémière qui s’est installée à un endroit qui ne vous plait pas sera donc plutôt risqué…
Si elle se comporte comme une bisannuelle, sa très longue floraison et son atout charme indéniable en fait une belle vivace à cultiver dans nos jardins. Alors ne les déplantez pas ! Comme elles arrivent souvent là où elles l’ont décidé, c’est que le sol et l’exposition (ensoleillée) leur convient très bien : elles produisent alors en général de belles fleurs pendant 3 à 4 ans d’affilée. Et même si elles restent toujours sensibles à la rouille, leur port altier et la douceur qui émanent d’elles suffisent à leur faire pardonner !
Plusieurs autres plantes bisannuelles sont également sensibles pour une transplantation comme les Verbascums et les Digitales qui sont pourvues d’une racine pivotante ou fusiforme. Pour toutes, le semis spontané est vraiment la meilleure façon d’obtenir de nouveaux plants !
→ Tout savoir sur la Rose trémière : semer, planter, entretenir
On dit tout … et son contraire sur les Hellébores. Ce qui est sûr, c’est que les roses de Noël (Helleborus niger) n’aiment pas tant que ça être déplacées, mais tout dépend de la période et comment l’on procède. En opérant en fin d’été, après leur période de dormance, et en prélevant une grosse motte de terre, il y a quand même des chances de reprise. Les pluies de l’automne vont lui assurer une meilleure implantation et elle ne devrait pas trop souffrir, même si ce n’est pas franchement sa tasse de thé.
→ Tout savoir sur les Hellébores, les planter, les cultiver
La Fraxinelle (Dictamnus albus) au système racinaire très ramifié, le Verâtre (Veratrum album) et ses racines ancrées en profondeur n’aiment pas non plus être déplacés. Les Eryngiums ou panicauts sont également des vivaces sensibles à la transplantation, car ils installent eux aussi longuement leurs racines en profondeur.
Commentaires