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Caillouteux, secs et pauvres… Les sols calcaires sont très souvent mal aimés des jardiniers. Pourtant, avec quelques ajustements et une sélection éveillée des plantes cultivées, il est tout à fait possible de profiter d’un potager productif en sol calcaire.
Mais avant toutes choses, il convient de déterminer précisément le taux d’alcalinité du sol. De même, il est utile d’en connaître les contraintes, mais aussi les avantages, car le sol calcaire est loin d’avoir uniquement des inconvénients. Vous serez ensuite en mesure d’améliorer la nature de votre sol pour y cultiver des légumes adaptés.
Retrouvez ici tous nos conseils pour faire un potager en sol calcaire !
Le sol de votre jardin est chimiquement défini par son alcalinité et son acidité, eux-mêmes mesurés grâce au pH, qui s’exprime de 1 à 14.
Ainsi, un sol avec un pH compris entre 7,5 et 8,7 révèle une terre alcaline, c’est-à-dire : calcaire. Lorsque ce taux dépasse 8,7 on parle même d’une terre très alcaline, ou très calcaire. Au contraire, un pH compris entre 5 et 6,5 est révélateur d’une terre acide, tandis qu’un pH compris entre 6,5 et 7,5 révèle un sol neutre.
Plus le taux de concentration de calcaire dans le sol est élevé, plus ce dernier est basique, par opposition aux sols acides. Comme vu précédemment, le pH d’un sol alcalin oscille entre 7,5 et 14. S’il contient moins de 5 % de calcaire, le terrain est dit « non-calcaire », mais s’il en contient plus de 50 %, il est alors dit « très fortement calcaire ». Une terre calcaire contient donc une forte proportion de carbonate de calcium, soit de 10 à 30 % de carbonate de chaux associé à de l’argile.
Un sol calcaire contient de la craie provenant de dépôts marins. De fait, on trouve des sols calcaires là où se sont antérieurement produits ce type de dépôts, et notamment dans le Jura, le bassin Parisien, les Pyrénées, ou encore dans les pré-Alpes.
Un sol calcaire se reconnaît aux nombreuses pierres blanchâtres qui jonchent sa surface dans la plupart des cas, bien que ces roches puissent ne pas être systématiquement visibles. Un sol calcaire présente le plus souvent une couleur claire due à une terre légère et d’aspect crayeux qui se dessèche rapidement en été, et qui peut alors présenter des craquelures.
Autre indice parlant, observez la végétation qui pousse naturellement sur votre terrain. En effet, bien des variétés de plantes apprécient les sols calcaires. Parmi ces plantes calcicoles, on trouve notamment les :
La présence de l’une de ces plantes dans votre jardin est un signe révélateur de la prédominance du calcaire dans la terre.
Astuce : afin de vous assurer de la nature calcaire de votre sol, prélevez une poignée de terre et versez-y quelques gouttes de vinaigre. En présence d’un sol calcaire, vous observerez immanquable une réaction effervescente.
Pour obtenir des informations plus précises sur le pH de votre sol, munissez-vous d’un kit d’analyse (généralement disponible en jardinerie). Celui-ci vous permettra de mesurer très précisément le taux de pH de votre terrain.
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Que planter dans un sol calcaire ?Il faut d’abord noter qu’un sol calcaire ne retient pas l’eau (ou très peu). De fait, il devient très vite sec lorsque l’été arrive. Sans compter sur l’omniprésence des pierres dans la terre qui ne facilite pas le travail du sol pour le jardinier.
Notez également que l’excès de calcaire interdit aux végétaux d’accéder aux minéraux dont ils ont besoin (le fer, le manganèse et le magnésium). Privées d’éléments indispensables à leur croissance, les plantations souffrent alors de carences. Leur feuillage prend alors très souvent une couleur jaune, un phénomène révélateur d’une chlorose en fer.
Sachez toutefois qu’un sol calcaire a aussi des avantages, puisque sa porosité offre justement un milieu parfaitement drainant à vos plantes potagères. Ainsi, en cas de fortes pluies, le sol calcaire évacue rapidement l’excès d’humidité. Il s’agit là d’un atout indiscutable pour vos plantations les plus sensibles aux maladies et aux champignons. De même, un sol calcaire laisse mieux circuler l’air chaud printanier, et se réchauffe donc plus rapidement.
En présence d’un sol calcaire, le jardinier peut agir de plusieurs façons afin d’en augmenter la fertilité. Cultiver un potager en milieu calcaire demande de bien préparer le sol en amont de vos plantations et de soigner vos plants au moment de la mise en terre. Commencez toujours par retirer le maximum de cailloux de vos trous de plantation, et travaillez le sol en profondeur. De même, arrosez toujours copieusement vos plantes fraîchement repiquées au jardin.
Puisque vos plantes potagères ne peuvent ici assimiler correctement les minéraux essentiels à leur survie, vous devez les leur apporter en enrichissant régulièrement le sol. Pour ce faire, amendez la terre avec du compost bien décomposé. De cette façon, vous améliorerez la capacité de rétention de l’eau et des nutriments de votre sol.
À noter : après un hiver humide, les plantes ont tendance à rapidement se décolorer en raison de la dissolution du calcaire dans le sol. Grâce à l’apport de compost, tout reviendra à la normale en cours de saison.
Le paillis est un élément récurrent du jardinage d’agrément, comme d’un jardin potager. Et pour cause, une bonne couche de paillis organique permet non seulement de conserver l’humidité du sol, mais aussi de le nourrir en se décomposant. Pour couronner le tout, le paillage permet de limiter la progression des mauvaises herbes, réduisant d’autant vos tâches quotidiennes au potager.
Les engrais verts comme les trèfles, les vesces et les lupins sont particulièrement conseillés en présence d’un sol calcaire. En effet, ils ont la capacité de fixer l’azote atmosphérique pour ensuite le restituer au sol. Cet azote est alors absorbé par vos plantes potagères. Encore une fois, cette technique permet d’apporter de la matière organique à la terre, au moment de la décomposition des engrais verts.
Découvrez aussi nos conseils pour réussir un potager en terre acide.
En fonction de l’alcalinité du sol, vous pouvez opter pour des variétés de légumes qui s’adapteront plus facilement à leur milieu. En sélectionnant vos plantes potagères en fonction de la nature de votre sol, vous vous assurez de récoltes plus abondantes.
Plantes potagères pour sol faiblement calcaire | Plantes potagères pour sol calcaire | Plantes potagères pour sol très calcaire |
Épinards
Laitues Betteraves Panais Asperges Radis |
Ail
Carottes Haricots Pois Lentilles Fèves Navets Rutabagas Tomates Topinambours |
Choux de Bruxelles
Choux-pommés Choux-fleurs Sarriette Thym Romarin Hysope Melons Poireaux Artichauts |
Un sol faiblement calcaire, proche de la neutralité (pH à 7,5) peut accueillir de nombreuses plantes potagères. On pense notamment ici à certains légumes feuilles comme les épinards et les laitues, ainsi qu’à certaines variétés de légumes racines comme les betteraves, les panais, les asperges et les radis.
Une sélection à compléter avec les plantes potagères adaptées aux sols modérément calcaires et très calcaires ci-dessous.
Dans un sol alcalin (pH de 7,5 à 8,7), n’hésitez pas à planter ou semer de l’ail, des carottes, ainsi que des fabacées, comme les haricots, les pois, les lentilles et les fèves. De même, un sol modérément calcaire permet de belles récoltes de tomates et de topinambours.
De leur côté, les navets, les rutabagas et les choux en général (choux de Bruxelles, choux-pommés et choux-fleurs) sont friands de sol calcaire. Celui-ci leur offre un milieu protégé du champignon Plasmodiophora brassicae, responsable de la fameuse hernie du chou.
Les choux craignent beaucoup l’acidité du sol et peuvent aussi être cultivés dans un sol très calcaire. De même, un très grand nombre de plantes aromatiques s’y développent sans aucune difficulté. On pense notamment ici à la sarriette, au thym, au romarin, ou encore à l’hysope.
Grâce à un apport généreux en matières organiques, ce type de sol pourra également accueillir vos plants de melons, des poireaux et des artichauts qui y prospéreront facilement.
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