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La potentille rampante, tout comme le liseron, le chiendent ou la renoncule rampante, fait partie de ces plantes considérées par certains jardiniers comme « mauvaises » herbes ou adventices mal aimées.
Si leurs fleurs possèdent pourtant un petit charme champêtre, c’est surtout leur tendance à devenir rapidement envahissantes, voire à étouffer les autres cultures voisines, qui en fait des indésirables du jardin.
Avant de lancer une opération de désherbage, voyons comment reconnaître la potentille rampante au milieu des autres sauvageonnes et identifier les milieux de vie favorables à son développement.
Nous verrons ensuite quels sont les outils nécessaires pour l’éliminer et s’en débarrasser sans produits chimiques et les techniques et astuces naturelles pour empêcher sa propagation.
La potentille rampante (Potentilla reptans) est une plante herbacée appartenant à la famille des Rosacées (fraisiers, rosiers, framboisiers, merisiers,…).
Au sein du genre Potentillas, nous retrouvons également les potentilles vivaces ou les potentilles arbustives.
La potentille rampante provient essentiellement d’Europe et d’Asie. Elle est aussi connue sous les noms de quintefeuille, herbe à cinq feuilles ou main-de-Mars.
D’une hauteur de 10 à 20 cm, la plante est tout d’abord reconnaissable grâce à son port étalé et rampant.
Ses courtes tiges sont couvertes de poils fins et courts (pubescentes). Les feuilles possèdent 5 folioles obovales (devenant plus larges à leur extrémité) très dentelées. Ce feuillage caduc disparaît à l’automne pour réapparaître au printemps suivant.
La racine en forme de fuseau s’enfonce très profondément dans le sol et émet des stolons pouvant atteindre jusqu’à 1 mètre de longueur, lui permettant de se développer rapidement. La plante se ressème également spontanément, ce qui accentue encore sa grande capacité de colonisation.
De juin à août, la potentille rampante dévoile des fleurs jaune vif rappelant les boutons d’or. Ses 5 pétales sont toutefois cordiformes (en forme de cœur) et les fleurs atteignent de 15 à 30 mm en moyenne.
La potentille rampante est une plante sauvage que nous retrouvons sur une grande partie du territoire français, sauf en haute altitude.
Répandue dans les jardins, elle aime les milieux un peu humides, en exposition ensoleillée, ainsi que les sols généralement riches en azote, argileux comme sableux.
Elle est ainsi souvent présente dans les :
C’est une plante pionnière, c’est-à-dire qu’elle fait partie des premiers végétaux à recoloniser une terre pauvre ou instable.
Elle dispose également de bonnes capacités d’adaptation, puisqu’elle est rustique au-delà de -15°C et assez résistante à la sécheresse.
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Le désherbage... au naturel !Pour éliminer la potentille rampante, la méthode la plus naturelle et efficace est le désherbage manuel en profondeur.
Si la méthode peu s’avérer longue et fastidieuse selon la taille de la zone à désherber, elle permet à terme de détruire l’intégralité de la plante, sans utilisation de désherbants chimiques et non sélectifs.
Plus la plante sera jeune, plus elle pourra être éliminée facilement. L’idéal est donc d’agir dès que l’indésirable est repérée. A noter qu’une zone comprenant déjà d’autres cultures proches sera plus délicate à dégager.
Pour procédez à l’élimination de la potentille rampante, préférez :
Procédez par temps sec, mais dans une terre humide et ressuyée pour faciliter le retrait de l’ensemble des racines.
Pour éliminer totalement la potentille rampante, il est indispensable d’utiliser un outil pour extraire les longues racines fines et verticales de la plante, qui sont enfouies en profondeur dans le sol.
Pour cela, utilisez un couteau désherbeur, une gouge, un sarcleur à pissenlits (idéal pour les terres lourdes et compactes) ou un tire-racine.
Comme pour toutes les « mauvaises » herbes à stolons, bannissez le motoculteur ou la bêche, qui ne feront que fragmenter les racines et permettre une nouvelle propagation de la plante.
Si la sauvageonne persiste, vous pouvez opter pour la solution de solarisation : cette technique d’occultation prive la plante de lumière et la force à épuiser ses réserves d’énergie. Pour cela, installez une toile opaque et perméable ou une bâche noire sur la zone concernée pendant plusieurs mois, jusqu’à destruction de la potentille rampante.
Plusieurs solutions naturelles permettent de prévenir l’apparition de potentille rampante ou au moins de contenir son expansion :
Le paillage, limitant le développement d’une partie des « mauvaises » herbes, n’est que peu efficace avec la potentille rampante, puisque ses longues racines lui permettent de puiser en profondeur les nutriments dans le sol.
Comme la plupart des adventices, la potentille rampante possède elle aussi quelques atouts.
C’est un véritable bio-indicateur : sa présence donne des informations sur l’état d’un sol. Son développement est en effet souvent la conséquence de sol trop azoté, trop amendé, piétiné et compact, voire asphyxié.
D’un point de vue esthétique, dans un jardin d’aspect sauvage ou au milieu de la pelouse, ses petites fleurs lumineuses peuvent tout à fait apporter une touche de charme naturel. Elles sont également appréciées de nos si chers et essentiels insectes pollinisateurs.
Enfin, c’est une plante comestible, qui peut être utilisée (sous conseil médical) pour les vertus astringentes, anti-inflammatoires ou encore fébrifuges de ses feuilles et racines.
PEREZ, le 21 Avril 2023
Je ne suis pas d'accord avec la qualification de mauvaise herbe concernant la potentille. D'une part parce que les mauvaises herbes ça n'existe pas, et d'autre part parce que c'est justement ce type de plante herbacée qui résiste le plus à toutes les conditions les plus difficiles. Cela en fait donc pour moi une très bonne alternative aux gazons, quelque soit le type. Il va sérieusement falloir réapprendre à considérer le végétal et à changer notre vision de ce qu'est un beau jardin, ou un jardin entretenu, et arrêter de vouloir sans cesse supprimer tout ce qui ne semble pas utile ou désirable. Le contexte écologique actuel l'impose!
Réponse de Ingrid, le 9 Mai 2023
Bonjour. En effet, le qualificatif de "mauvaise herbe" est plutôt un terme employé (par défaut) par certains jardiniers. Et c'est d'ailleurs pour faire changer les mentalités que Marion a écrit le chapitre 4 : "LA POTENTILLE RAMPANTE EST-ELLE UNE SI MAUVAISE HERBE ?" où elle décrit les atouts de la potentille au jardin et son rôle. N'hésitez pas à lire l'article du début à la fin pour vous faire une idée. Bien à vous.
Laurence, le 7 Juin 2023
Marion, je suis d accord avec vous à tel point que j ai resseme les graines. Plante résistante à la sécheresse et colonisant les sols denudes. Vert profond, tapis dense de seulement qq cm d epaisseur, petites fleurs jaunes dès juin. Facile à arracher en trempant le sol. Je vote pour :-)