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Jardiner est une école de patience et d’humilité. Mais quand rien ne pousse dans un jardin, il y a forcément une raison. Le tout étant de trouver laquelle, ce qui fait que les plantes, quelles qu’elles soient, n’arrivent pas à s’y développer.
Comme il n’y a pas de fatalité dans le monde merveilleux du jardinage, nous passerons ici en revue les différentes raisons qui font que vous allez d’échec en échec au jardin et vous donnons les clés pour faire bien pousser… enfin… arbres, arbustes, vivaces et autres bulbes !
Le sol, c’est un peu la base du jardinage et c’est souvent par là qu’il faut commencer ! La terre nourricière porte bien son nom : au potager, elle permet de faire pousser nos légumes et nos fruits, mais au jardin d’ornement, elle constitue aussi le réservoir de nourriture des plantes, qui y trouvent des nutriments et des minéraux, mais aussi fraîcheur et humidité. Comme un enfant ne peut pas grandir sans une bonne alimentation, un jardin ne peut se développer et prospérer sans un sol qualitatif, du moins adapté aux plantations que l’on va y faire.
Un sol trop compacté par des engins de chantier ou bien un sol agrégé de gravats sur des terrains de lotissement, par exemple, posera un problème à l’établissement de plantes. Dans le premier cas, elles auront du mal à développer leur système racinaire, dans l’autre, elles manqueront cruellement de nutriments.
Dans la majorité des jardins, on trouve des textures de sol très différentes qui permettent à une flore distincte de s’implanter. Encore faut-il savoir les reconnaitre. Des sols argileux, sableux ou limoneux présentent en réalité chacun des avantages et des inconvénients avec lesquels on va travailler ou que l’on va éventuellement chercher à corriger selon les plantes que l’on souhaite y voir pousser. Dans le cas d’un sol argileux retenant trop l’humidité, on va généralement le drainer un minimum afin qu’il soit moins asphyxiant. À l’inverse, si le sol est trop sec, il sera plus compliqué de le rendre moins filtrant et l’on adaptera vraiment les plantes à ce sol spécifique, en choisissant des plantes de terrain sec. Mais dans tous les cas, il vaut mieux adapter la plante à son sol… que l’inverse ! On gagne du temps, et de l’argent…
Un sol trop peu fertile peut toujours s’améliorer : on essaie de reproduire ce qui se passe dans la nature, en reformant une litière nutritive qui se décomposera peu à peu et enrichira le sol (avec des mulchs composés de tontes de gazon, de broyat de bois, de feuilles mortes, etc.). Cette litière permet même au fur et à mesure de modifier légèrement la texture d’un sol. Des amendements organiques comme la corne broyée ou le sang séché sont aussi une aide précieuse pour enrichir la terre.
Enfin, le taux d’acidité contenu dans le sol, le fameux potentiel hydrogène (pH), est souvent à l’origine de déconvenues. Si l’on s’entête à vouloir planter des plantes dites de terre de bruyère comme une azalée dans un sol alcalin, c’est le flop assuré.
→ Lire les bons conseils d’Olivier dans Comment reconnaitre un sol pollué dans son jardin ?, Jardiner en sol acide et ceux de François dans Le rôle de l’humus dans la fertilité du sol. Alexandra vous explique comment Jardiner en sol calcaire.
Après le sol qui alimente les plantes, l’exposition, c’est-à-dire la prise à la lumière et l’ensoleillement que recevra une plante, est le deuxième impact majeur sur le développement du végétal.
Vouloir faire pousser à tout prix une plante de plein soleil dans une plate-bande à l’ombre, c’est peine perdue et voué à l’échec, car elle poussera peut-être, timidement, mais ne fleurira presque pas. À l’inverse, une plante d’ombre exposée au rayonnement et à la chaleur du soleil verra son feuillage griller rapidement, puis c’est généralement toute la plante qui meurt rapidement.
On le recommande toujours aux débutants, mais aussi à des jardiniers plus expérimentés : il faut accepter les conditions d’exposition d’un jardin, d’une cour, d’un balcon, car celles-ci ne peuvent pas changer (on peut toujours apporter un peu plus de luminosité en élaguant, mais c’est tout). En acceptant une situation ombragée ou à l’inverse très ensoleillée d’un jardin, on se dirige vers une palette de plantes adaptées à cette exposition… et il y a une telle gamme de végétaux pour toutes les situations, qu’il serait dommage de passer à côté ! Quand vous recherchez une plante sur internet, filtrez toujours par le type d’exposition. En jardinerie et en pépinière, les plantes sont habituellement regroupées par type d’exposition.
→ Pour mieux comprendre ces notions, consultez mon article La lumière au jardin : exposition, ensoleillement, ombrage et luminosité. Et découvrez nos articles qui traitent des plantes par type d’exposition : Les plantes d’ombre, et les plantes adaptées à la sécheresse et à la chaleur.
Jardin urbain soumis à la pollution environnante, jardin de bord de mer devant résister aux vents et aux embruns, jardin soumis à des gels hivernaux intenses ou répétés ou, au contraire, jardin méridional aux températures clémentes toute l’année… La géographie, l’environnement plus largement, sont des contraintes fortes qui nous imposent une vigilance dans nos choix de plantation.
Les conditions climatiques sont une des premières contraintes majeures à respecter. Celles-ci feront que l’on ne pourra pas bien cultiver, par exemple des plantes australes dans une région où les températures sont trop basses en hiver, ou bien des hortensias sans forte hygrométrie et pluies régulières. La chaleur et ses excès dans certaines régions et le froid dans d’autres, mais aussi le vent, impactent grandement les plantes. Il faut donc toujours se référer aux zones climatiques (il y en a cinq grandes en France) afin de repérer les plantes qui sont compatibles avec sa région.
Enfin, les jardins de ville subissent quant à eux un effet de pollution non négligeable. Il convient dans ce cas précis de toujours se renseigner sur la tolérance des plantes à un air plus ou moins pollué et à un environnement plus confiné.
Pour résister aux hivers froids, le paillage et les voiles d’hivernage s’avèrent indispensables dans bien des régions et pour de nombreuses jeunes plantes nouvellement plantées. Suivez nos conseils Comment bien mettre en place le paillage ? et Comment installer un voile d’hivernage ?
Lire aussi : Qu’est-ce qu’un climat doux ? ; Les zones climatiques et les zones USDA en France.
On peut avoir fait attention à tous les points précédents, et malgré tout, les plantes ne prennent pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que, parfois, on s’obstine à vouloir planter quand ça nous arrange, mais pas quand cela est bénéfique pour la plante.
Qu’il s’agisse d’un arbre, d’un arbuste, d’une graminée, d’une vivace ou de bulbes, chacun a un mode de croissance spécifique, et leur période de dormance (le moment où ils rentrent en « hibernation » — ceci peut être en été !), est primordial pour connaitre le bon moment pour planter. Donc, évitez entre autres de vous faire plaisir en craquant sur un arbuste ou un arbre en été, ce n’est vraiment pas la saison appropriée, et oubliez toute plantation alors qu’il gèle dehors.
Les périodes de plantation sont d’ailleurs toujours indiquées soit sur les étiquettes, soit détaillées sur les sites internet et tous les livres de jardinage. Ce n’est pas une coquetterie, bien quelque chose qu’il faut respecter.
→ Lire aussi : Les bonnes périodes de plantation, Choisir la bonne saison pour planter des vivaces, Quand planter les bulbes d’été ?
De nombreux jardiniers débutants rencontrent des difficultés à déterminer le moment idéal pour tailler leurs arbustes. Une taille effectuée au mauvais moment peut avoir des conséquences néfastes sur la santé et la croissance des plantes. Par exemple, tailler un arbuste à floraison printanière en automne privera souvent la plante de ses bourgeons floraux, réduisant ainsi sa floraison l’année suivante. De même, une taille trop sévère peut affaiblir l’arbuste, le rendant plus vulnérable aux maladies et aux parasites.
Il est crucial de comprendre le cycle de croissance de chaque espèce d’arbuste pour éviter ces erreurs. En général, les arbustes à floraison printanière doivent être taillés juste après la floraison, tandis que ceux à floraison estivale peuvent être taillés en fin d’hiver ou au début du printemps. Mais il faut connaitre aussi les arbustes qui fleurissent sur le bois de l’année précédente. Bref, un casse-tête pour les novices.
Pour éviter ces écueils, il est donc recommandé de se renseigner sur les besoins spécifiques de chaque arbuste et de suivre des techniques de taille appropriées.
Dernier écueil souvent constaté chez les jardiniers : le dosage de l’arrosage. Et là encore, ce critère va être déterminant pour un végétal, car même bien planté dans les règles de l’art, avec tous les critères à prendre en compte vus plus haut, si l’on n’arrose pas… ou trop, la plante survit dans un premier temps, puis périclite et finit encore une fois par rendre l’âme alors qu’elle avait tout pour vous combler. Dans l’arrosage, tout est question d’équilibre et d’observation des plantes.
Référez-vous aux besoins de chaque plante et rassemblez au jardin ou sur la terrasse celles qui ont besoin de beaucoup d’eau (fréquemment à feuillage large et à tiges creuses comme des arums par exemple) à celles qui en demandent moins ou peu (celles à petites feuilles ou au feuillage grisé à argenté). En termes d’arrosage, il est difficile de faire des généralités, mais on le conseille toujours : il est préférable de moins arroser une plante que trop. Les plantes signalent leur manque d’arrosage par des feuilles molles ou une allure avachie, voire un feuillage qui commence à jaunir.
Lire aussi : l’arrosage du jardin : comment faire ? et Arrosage du potager : nos conseils
Chez Promesse de fleurs, nous vous aidons avec notre outil Plantfit, pour planter la bonne plante au bon endroit !
Et sur notre blog, nous vous donnons les bons conseils, avec humour, pour ne plus rater votre jardin dans Comment rater …
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