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Doucement, vous sentez que la nature émerge de la torpeur hivernale. Les températures se font plus douces, la terre se réchauffe lentement, chauffée par les rayons du soleil, les jours allongent, les oiseaux chantent. Indéniablement, le printemps s’annonce. Et vous, vous piaffez d’impatience à l’idée de réinvestir votre potager pour une nouvelle saison de jardinage.
Vos semis à l’intérieur ou sous abri sont déjà lancés, vos pommes de terre germent tranquillement, vos outils sont affûtés, nettoyés et désinfectés. Il est temps de préparer votre potager. Quelques travaux s’imposent en effet pour aider votre jardin à sortir de l’hiver. Découvrez tous mes conseils pratiques pour prendre soin de cette terre nourricière qui va recevoir vos futurs semis et plantations.
Mon premier conseil est un conseil de patience. En effet, au potager, encore plus qu’ailleurs, rien ne sert de courir… Certes, le printemps arrive officiellement le 20 mars, mais ce n’est finalement qu’une date sur un calendrier. Inutile d’attendre cette date, certes porteuse d’espoir, la grelinette à la main, pour investir votre potager. Il est parfois plus prudent de patienter un peu et surtout d’observer la nature qui peut nous donner d’excellentes indications.
Pourquoi attendre ? D’abord parce que, dans certaines régions, le froid et les gelées nocturnes sont encore monnaie courante au printemps. Et ce jusqu’aux fameux Saints de glace, les 11, 12 et 13 mai, qui lancent officiellement la saison du jardinage. Et qui dit gelées dit terre dure !
Ensuite, il est très important de laisser la terre se réchauffer et se ressuyer au sortir de l’hiver. En effet, à la fin de la période hivernale, la terre est souvent collante, lourde, gorgée d’eau. Il est donc difficile, voire impossible de la travailler correctement.
Pour savoir quand votre sol est suffisamment réchauffé, observez votre jardin d’agrément. Un forsythia en fleurs confirme que la terre a atteint 6 °C. Ensuite viennent les narcisses, signe que le sol affiche un petit 12°C, puis les lilas (15 °C), les rosiers… Le simple fait de planter votre doigt dans la terre devrait aussi vous donner des indications sur le réchauffement du sol.
Pour tout savoir sur les Saints Mamert, Pancrace et Servais : Les Saints de glace : date, origine et conseils
C’est l’une des premières tâches à faire au potager, car il faut pouvoir accueillir les nouvelles cultures dans de bonnes conditions. Évidemment, nettoyer ne veut pas dire lessiver et laver mais plutôt faire place nette :
Pour rappel, les engrais verts permettent d’enrichir la terre en éléments nutritifs tels que l’azote, d’aérer et d’améliorer la structure du sol, de limiter la prolifération des adventices et l’érosion. Ils redonnent ainsi vie au sol.
Certains se sèment au printemps, mais d’autres, comme la vesce d’hiver, le trèfle incarnat, la féverole ou le seigle, sont semés en automne. Ils restent ainsi en terre pendant tout l’hiver grâce à leur résistance au gel. Au sortir de l’hiver, il est temps de les broyer à la tondeuse à gazon pour pouvoir les enfouir lors du travail du sol, la prochaine étape.
Pour aller plus loin :
Là encore, c’est une étape incontournable de la préparation du potager au printemps. En effet, pendant l’hiver, le sol a été tassé et lessivé par le gel ou la neige, la terre est devenue compacte. L’objectif est donc d’ameublir cette terre afin qu’elle soit plus aérée pour accueillir les semis et les plantations. Pour autant, il est essentiel d’attendre que la terre soit bien ressuyée pour la travailler.
En revanche, travailler la terre ne veut pas dire bêcher à tour de bras, une opération qui a déjà dû être pratiquée en automne. Au printemps, la terre doit être travaillée en douceur, soit avec la biofourche ou grelinette, soit avec un simple croc qui permet de casser les mottes. Ainsi, vous ne perturberez pas la micro-faune qui commence tout juste à sortir de sa léthargie hivernale.
Une fois ce travail fait, passez un dernier coup de râteau pour supprimer les résidus de mauvaises herbes et les cailloux.
Si votre terre est trop lourde ou argileuse, n’hésitez pas à ajouter un peu de sable pour l’alléger.
Au moment où vous travaillez le sol, profitez-en pour amender et fertiliser le sol. En effet, au fil des années, le sol du potager a tendance à s’épuiser. De même, certains légumes sont particulièrement gourmands et ont besoin d’un sol humifère et riche en éléments nutritifs. Même si à l’automne, vous avez épandu une bonne couche de fumier, au printemps, il est primordial d’enrichir à nouveau le sol en matières organiques. Plusieurs solutions peuvent être envisagées :
Ces matières organiques doivent être épandues à la surface du sol puis simplement enfouies en surface lors du passage du croc. Les vers de terre et tous les micro-organismes présents dans le sol vont s’en occuper !
Si vous avez planifié votre potager, accentuez les apports de matières organiques aux emplacements dédiés aux légumes gourmands comme les tomates, les aubergines, les courgettes… En revanche, les légumineuses comme les alliacées se contentent d’un sol plus pauvre.
Pour aller plus loin :
À présent que votre sol est ameubli, nourri et libéré des herbes indésirables, il est nu. Et la nature n’aime guère la nudité ! Donc, pour limiter la propagation des mauvaises herbes qui ne manqueront pas de (ré)occuper le terrain, appliquez une épaisse couche de paillis partout où vous le pouvez.
Ce paillage aura aussi l’avantage de limiter l’érosion du sol due à la battance et au lessivage des pluies. À défaut, si vous n’avez pas de paillage, mettez de cartons ou des feuilles d’ortie fraîchement coupées et riches en azote !
Pour en savoir plus : Quel paillage pour le potager ?
Le printemps, c’est aussi le moment de :
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