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La protection hivernale des rosiers, arbustes bien rustiques jusqu’à -20°C pour la plupart, est inutile pour de nombreuses variétés et dans beaucoup de régions. Mais pour les formes tiges et pleureuses, c’est une autre affaire, car la greffe située très haut sur la tige est fortement soumise aux vents et au gel. Il faut donc prévoir une protection hivernale spécifique, et quelques autres soins d’entretien qui les aident à surmonter les froidures de l’hiver. Ce type de rosiers est en effet plus vulnérable aux gelées tardives.
Découvrez nos conseils pour préparer au mieux vos rosiers tiges et pleureurs à affronter l’hiver !
Tout dépend de votre région, des conditions climatiques du moment, et de l’âge de votre rosier ! Mais on estime généralement que le mois de novembre, période de plantation des rosiers, est aussi une bonne période pour protéger vos rosiers tiges et pleureurs, quand les gelées s’installent.
Commencez par tailler très légèrement la couronne de vos boules sur les rosiers tiges, et de raccourcir d’une vingtaine de centimètres les longues branches de vos rosiers pleureurs : ceci vous aidera à mieux les encapuchonner d’un voile d’hivernage.
Il y a deux grandes écoles pour la taille des rosiers : la taille unique de fin d’hiver, et la taille en deux étapes, courant novembre puis celle de février-mars. On privilégiera pour les rosiers tiges et pleureurs une seule taille en fin d’hiver. Tailler trop court des sujets récents peut en effet risquer de les affaiblir en soumettant au froid.
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La taille des rosiersPlusieurs actions permettent en réalité de protéger correctement un rosier tige ou pleureur en hiver. La plus importante est la protection du point de greffe, bourrelet sensible qui résulte de la jonction entre le porte-greffe et le greffon : comme il est situé à au moins 80 cm de haut, il est particulièrement exposé aux vents froids de la période hivernale, ainsi qu’au gel. Ce point de greffe restera toujours à surveiller pour les rosiers tiges ou pleureurs, car il est une porte d’entrée aux maladies, aux éventuelles blessures, et surtout… au froid !
Vous devez donc prendre un soin tout particulier sur ces rosiers de protéger ce bourrelet cicatriciel bien repérable quelques centimètres en dessous du bouquet de branches, qu’ils soient plantés en pleine terre ou en pot. Entourez le point de greffe d’un manchon bien chaud que vous confectionnerez à partir de différents matériaux faciles à se procurer.
Vous devrez lors des premières années de plantation de votre rosier tige ou pleureur, ou si vous le cultivez en pot, protéger sa couronne, c’est-à-dire la boule formée par la ramure, en l’emmitouflant dans un voile d’hivernage. Au préalable, vous aurez taillé légèrement la ramure de votre boule ou dôme de roses afin de vous faciliter la tâche.
Le voile d’hivernage non tissé est une matière respirante qui agit spécifiquement contre le froid, en isolant le rosier tout en laissant passer la lumière et la pluie, évitant ainsi tout dessèchement. Un voile d’une densité de 30gr/m2 est suffisant pour vos rosiers tiges et pleureurs. Vous pourrez le réutiliser plusieurs hivers d’affilée. Une housse d’hivernage en toile de jute, à maillage lâche, est également parfaite pour encapuchonner vos boules et dômes de rosiers sur tige, voire un peu plus esthétique.
Vous maintiendrez ce voile d’hivernage par des liens en raphia ou en ficelle, en englobant le manchon de protection que vous aurez préalablement installé. Le voile d’hivernage s’ôte dès que les températures remontent, sans attendre trop. Le mois de mars est généralement suffisamment doux dans la plupart des régions pour pouvoir découvrir votre rosier. N’hésitez pas à ouvrir légèrement le voile lors de belles journées ensoleillées d’hiver !
Si vous habitez dans une région à climat rude, ou si vous venez de planter votre rosier tige ou pleureur en pleine terre, n’hésitez pas à lui offrir une double protection en buttant son pied. Cette opération qui consiste à recouvrir de terre sur plusieurs centimètre le bas de la tige du rosier, permet de le protéger significativement, non pas ici en recouvrant le point de greffe situé bas comme on peut le faire chez les rosiers « classiques » mais :
– en lui assurant un soutien supplémentaire à sa base les premières années, il sera un peu moins sujet aux gros coups de vent,
– la motte de terre formée garantit une sorte de cloche thermique non négligeable en région montagneuse, permettant de gagner 1 ou 2 degrés lors de grands froids.
Une seule recommandation d’importance : apportez une terre de jardin non humide afin d’éviter tout risque de pourriture.
N’oubliez pas d’ôter ce petit monticule de terre courant mars, dès que vos rosiers n’en auront plus besoin.
Les recommandations précédentes sur la protection du point de greffe et de la couronne s’appliquent également à vos rosiers tiges et pleureurs lorsqu’ils sont plantés en bacs ou en potée. Procédez de la même façon que pour vos rosiers tige ou pleureurs en pleine terre.
Votre potée a un avantage certain, celui d’être mobile ! Ce qui veut dire que si votre pot est situé dans une espace un peu trop exposé aux vents (notamment les vents d’Est très froids l’hiver), n’hésitez pas à le déplacer de façon à l’abriter au maximum du vent : rapprochez le de la maison, ou sous un auvent, et isolez le pot du sol froid en le plaçant sur des cales ou sur un support à roulettes en bois. Une petite palette en bois, bien que moins esthétique, peut tout à fait convenir si vous avez deux bacs à surélever par exemple.
Pour une plantation en pot, la protection du substrat est importante : le rosier tige ou pleureur dispose d’un volume limité de terre, qui fait office de barrière anti-froid. Il sera difficile de butter le pied dans un conteneur quel qu’il soit. Aussi, si votre rosier vient d’être planté ou que vous habitez dans une région à hiver rude, un paillage au pied est profitable : utilisez de la paille ou des feuilles bien sèches, que vous disposerez tout autour de la tige.
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