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À l’approche de l’hiver, en climat rude ou lorsqu’une vague de froid s’annonce en climat doux, il peut s’avérer nécessaire de protéger certaines plantes du froid. En effet, si les plantes véritablement rustiques ne craignent rien, celles qui le sont moins peuvent ne pas résister au gel sévère, aux températures négatives dont l’effet est souvent amplifié par le vent et la pluie.
C’est le cas pour de nombreuses plantes méditerranéennes ou exotiques cultivées en pleine terre, au jardin.
Pour cela, il existe plusieurs méthodes à adapter à chaque type de plante et à combiner, si besoin, pour une protection maximale !
Le paillage ne sert pas qu’à éviter l’évaporation et l’apparition de mauvaises herbes, il constitue également une excellente protection thermique. En effet, une bonne couche de paillis agit comme un matelas isolant qui permet à la terre de moins se refroidir, voire de ne pas geler.
Ce type de paillage est efficace pour protéger les tubercules de dahlias, les plantes vivaces caduques, les rhizomes de certaines exotiques comme les hedychiums, les grimpantes qui peuvent geler, mais qui repartent de la souche (comme les bignones, le jasmin).
En hiver, en guise de protection thermique, privilégiez les matériaux secs comme la paille ou les feuilles mortes. Foisonnant, ils constituent une protection plus efficace que le broyat. Ne retenant pas trop l’humidité, ils évitent aussi tout risque de moisissure.
Ne lésinez pas sur la quantité, n’hésitez pas à étaler une couche épaisse pouvant atteindre 20 – 30 cm et dégagez un peu le collet des plantes afin d’éviter tout excès d’humidité.
Pour que ce paillage soit efficace, n’attendez pas le cœur de l’hiver. Intervenez dès la fin de l’automne, avant que le sol ne soit trop froid. Par contre, ne paillez pas si le froid est déjà bien installé et le sol gelé : vous ne feriez que contenir le froid.
À l’arrivée du printemps, ce paillage se sera en grande partie décomposé. En fonction de ce qui reste au sol, vous pourrez soit le laisser sur place, soit le mettre au compost (ou à un autre endroit) si vous souhaitez faire de nouvelles plantations ou semer.
→ à lire, sur le sujet : « Pailler, pourquoi ? Comment ? » et « Les feuilles mortes, comment les utiliser au jardin »
Lire aussi
Plantes rustiques et rusticitéAppelé par certains « voile de marié », le voile d’hivernage est un tissu non tissé (polypropylène) plus ou moins léger (les épaisseurs peuvent varier) qui permet de recouvrir les plantes tout en laissant passer l’air et la lumière. Ils s’utilisent au potager, pour protéger les légumes et les premiers semis du froid, mais aussi au jardin d’agrément, pour protéger les arbustes les plus frileux, du vent et du froid.
les plantes méditerranéennes comme le laurier-rose, l’abutilon, le callistemon… et, d’une façon générale, tous les arbustes ne supportant pas les températures inférieures à celles qui sont généralement constatées en hiver dans votre région. Certaines plantes rustiques peuvent également être concernées en cas de gelées exceptionnellement sévères et lorsqu’il s’agit de protéger les boutons des floraisons précoces comme celles des camélias. Les plantes très rustiques mais jeunes peuvent aussi gagner à être protégées.
Il existe plusieurs types de voiles d’hivernage qui se distinguent par leur grammage. Le plus classique est le P 17 (17 grammes par m2), mais, en cherchant bien, vous pouvez trouver du P 30 et même du P 60 qui assurent une protection encore plus efficace. Ils sont également plus solides. Sachez aussi que vous pouvez tout à fait utiliser le voile en plusieurs épaisseurs, pour renforcer la protection.
Les voiles d’hivernage se vendent au mètre ou sous forme de housses confectionnées, parfois même avec fermeture éclair. Ces dernières sont plus coûteuses et ne sont pratiques que si vous avez opté pour un format correspondant bien à la taille de vos arbustes (ce qui n’est pas forcément facile à évaluer). Nous vous conseillons donc plutôt l’achat au mètre !
Attention : en jardinerie, vous trouverez souvent dans le même rayon des films de forçage, en matière plastique et parfois, même, du plastique à bulles. Ils ne sont pas du tout adaptés à la protection des arbustes car ils génèrent de la condensation. Enfin, et même si vous êtes pris de court, ne couvrez pas vos plantes d’un sac poubelle (spéciale dédicace à l’un de mes voisins qui se reconnaîtra peut-être) : cela ne protège pas du froid et fera crever votre plante, surtout si vous tardez à l’enlever !
la pose d’un voile d’hivernage est une opération simple. Voici comment faire :
· Coupez un morceau de voile, assez grand pour couvrir l’intégralité de votre plante,
· Entourez le voile autour de l’arbuste,
· à l’aide de ficelle, fixez le voile au niveau du pied et au sommet.
Une fois le voile posé, n’hésitez pas à compléter la protection en protégeant le pied de votre arbuste avec une épaisse couche de feuilles mortes ou de paille.
La nécessité de poser un voile d’hivernage dépend de votre climat et du niveau de rusticité des plantes à protéger… Si vous habitez sur la côte atlantique, il est parfaitement inutile de « momifier » l’intégralité de votre jardin dès la fin novembre ! Par contre, si vous avez planté un callistemon en Alsace ou dans toute autre région où le froid est fréquent, rude et durable, il est prudent de le poser dès les premiers signes de l’installation de l’hiver.
Même si les voiles d’hivernage sont respirants, vos arbustes ont besoin de grand air. Si vous vivez en climat doux, vous pouvez retirer les voiles d’hivernage dès la fin de l’épisode de froid intense. En climat froid, attendez le début du printemps, mais, en cas de redoux temporaire, n’hésitez pas à ouvrir un peu les voiles, surtout en cas de belles après-midi ensoleillées !
→ à lire, sur le blog : « Potager : protéger semis et cultures du froid »
Les plantes exotiques non rustiques cultivées au jardin nécessitent une protection sur mesure, adaptée à leur morphologie.
Les bananiers, même rustiques comme les musa basjoo, les palmiers, les gunneras…
Il existe presque autant de techniques que de jardiniers, certains construisant même des petites serres ou cabanes autour de leurs plantes préférées !
Pour les bananiers et les fougères arborescences, le moyen le plus simple consiste à :
→ pour en savoir plus, découvrez nos tuto vidéos :
Les palmiers non rustiques ainsi que les plantes à rosettes comme les yuccas, les aloes constituent un cas un peu à part, car plus encore que le froid, ils craignent les excès d’humidité qui peuvent faire pourrir la lance (les feuilles de l’année suivante) ou le stipe, dans le cas des palmier. Pour éviter ce désagrément… qui conduirait à leur mort, il convient de coiffer leur cime d’un parapluie, qu’il soit authentique ou constitué d’une bâche plastique ou d’une plaque en polycarbonate, solidement fixés.
En complément, toujours pour les palmiers, n’hésitez pas à entourer leur stipe (le tronc) d’un voile d’hivernage.
Cultiver des plantes exotiques non rustiques nécessite de la prudence. Les protections sont donc à mettre en place en fin d’automne ou tout début d’hiver afin d’éviter toute mauvaise surprise, liée au froid ou, pour les palmiers, à de fortes précipitations.
Les protections doivent rester en place jusqu’au printemps et être retirées juste avant la reprise de la végétation.
En climat froid, il est plus raisonnable de cultiver plantes grasses et cactées en pots et de les remiser en hiver. En climat doux, si vous avez craqué pour un jardin sec où se mêlent cactus et succulentes, il vous faudra leur construire des abris. En effet, comme les exotiques, ces plantes redoutent à la fois l’humidité ambiante qui règne dans les espaces confinés, les sols détrempés par les pluies hivernales et le froid, même si certaines espèces, comme les opuntias, affichent une bonne rusticité.
Les agaves, les opuntias, les écheverias…
La première précaution consiste à les planter dans un sol pauvre et bien drainé, qui laisse passer l’eau en toutes saisons. Pour les protéger de la pluie, vous pouvez opter pour des protections individuelles de type parapluie ou construire des abris plus conséquents à l’aide de briques empilées surmontées d’une plaque de polycarbonate ou de verre. Ces abris ne doivent pas pas être complètement hermétiques : l’air doit pouvoir circuler pour éviter la condensation qui entraînerait un pourrissement des plantes.
Comme pour les palmiers, il vous faudra surveiller la météo et vous tenir prêt à mettre en place les protections dès les premiers frimas.
Si la ventilation est correcte, les abris peuvent rester en place jusqu’au début du printemps. Restez cependant vigilant et ne vous laissez pas surprendre par un gel tardif ! De la même façon et surtout si vous utiliser du verre, méfiez-vous des journées très ensoleillées qui peuvent faire monter de façon brutale la température sous abri.
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