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Si vous avez la curiosité de regarder pendant quelques minutes une poule lâchée dans un terrain, vous aurez la surprise de voir à quel point elle est efficace. Efficace pour retourner la terre avec ses pattes, efficace pour picorer le moindre brin d’herbe, pour dénicher le plus petit ver de terre… Mais cette efficacité, légitimement, vous préférez vous en passer dans votre potager où, en quelques heures, les poules peuvent détruire ce que vous avez patiemment semé, planté, biné ou paillé. Pour autant, vous ne voulez pas priver vos poulettes de ce bonheur de profiter d’un peu de verdure. « Éleveuse » de cinq poulettes en pleine forme et jardinière amateure, je vous livre quelques trucs et astuces pour protéger votre potager de vos poules.
Tout propriétaire de poules a vécu un jour la mauvaise expérience d’oublier de fermer l’enclos de ses poules. Des poulettes qui se sont empressées d’investir le potager ! Et là c’est la catastrophe assurée… En effet, une poule gratte le sol sans interruption à la recherche d’insectes, de larves ou d’acariens, invisibles à nos yeux, à se mettre sous le bec. Elle raffole aussi de vert et ne fait guère de différence entre une jeune pousse de salade et une adventice. Enfin, une tomate bien mûre est une gourmandise qu’elle va simplement piquer de son bec. Sans oublier les bains de poussière dans votre terre fraîchement travaillée qui accueille vos semis.
Donc, une poule est acceptable dans un jardin d’agrément ou une pelouse. Mais le potager doit lui être interdit (ou autorisé quand vous le décidez).
Si votre potager est ouvert et que vous souhaitez lâcher vos poules de temps en temps, il va falloir protéger vos parcelles de légumes. Pour autant, votre potager peut leur être accessible…
En hiver, le potager n’abrite encore que quelques choux ou poireaux en pleine terre. C’est donc le moment idéal (et le seul) pour ouvrir votre potager à vos poules. Car elles ne peuvent que lui faire du bien et être des assistantes hors pair.
D’abord, en grattant de ses pattes le sol, une poule va l’aérer. Grâce à ses pattes pourvues de griffes acérées, une poule fait office de binette. À condition que le sol ne soit pas trop humide.
Ensuite, en grattant, une poule va dénicher la vermine bien enfouie. Certes, elle se délecte au passage de quelques vers de terre, mais n’atteindra que ceux qui sont en surface. Et surtout pas plus que les merles qui ne se privent pas non plus de gratter le sol du potager ou même de la pelouse. En revanche, vos poules vont faire un festin des larves de hanneton, de taupins et d’une multitude d’insectes nuisibles bien enfouis dans le sol. Sans oublier les limaces et autres escargots qui viendraient à traîner par là.
Si vous avez un verger, lâchez-y aussi vos poules. Elles vont non seulement se nourrir des insectes, des fruits qui hivernent dans le sol, mais aussi limiter l’enherbement.
Car, en tant que bonne omnivore, les poules aiment le vert des végétaux. Et en particulier les quelques adventices qui poussent encore dans votre potager. Là encore, vos poules vont jouer les tondeuses et débarrasser le potager des « mauvaises herbes » qui y poussent encore.
Enfin, une poule qui se nourrit est une poule qui défèque. Ses (très) nombreuses fientes auront le temps de se désagréger et nourriront ainsi le sol, car elles sont riches en azote, en phosphore et en potassium.
Par expérience, privilégiez les journées sèches pour lâcher vos poules dans le potager au risque de transformer la surface de votre sol en plaque dure. Quant aux pattes de vos poules, elles seront littéralement recouvertes de boue que l’on retrouve dans le poulailler, dans les nids et sur les œufs qui, rappelons-le, ne doivent jamais être lavés. En effet, en les lavant, vous enlevez l’enveloppe protectrice qui les recouvre et rendez l’œuf poreux. Et c’est porte ouverte aux bactéries, y compris les plus dangereuses.
La clôture est évidemment la solution la plus simple pour isoler votre potager de la convoitise de vos poules. Soit vous posez une clôture pérenne et vous soignez l’esthétique, soit vous installez une clôture provisoire et amovible. Les barrières, ganivelles et autres palissades en bois de 1 mètre à 1.20 m de hauteur sont parfaites pour isoler un potager et faciles à poser. La pose d’un portillon est obligatoire pour accéder au potager. Cette solution de la clôture en bois reste la plus onéreuse.
Vous pouvez également opter pour le grillage à mailles fines qui sera temporairement installé autour du potager grâce à des fers à béton ou des tuteurs. L’avantage réside dans le fait que vous pourrez déplacer ce grillage. Pensez tout de même à un système fonctionnel pour entrer et sortir du potager.
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Les aliments interdits pour les poulesPour mettre vos semis et plantations hors de portée des becs affamés de vos poules, il vous est également possible d’opter pour les carrés potagers surélevés. Le commerce en propose de toutes tailles mais, là encore, avec un peu de patience (et sans être un bricoleur aguerri), vous pouvez en fabriquer quelques modèles.
Misez plutôt sur des carrés de 1.20 m sur 1.20 m afin d’avoir à portée de main vos plantations. Quant à la hauteur, elle est variable. Si vous vous contentez de bacs de 30 cm de hauteur, vous aurez toujours la possibilité de poser un grillage à la surface pour isoler vos plantations de vos poules. Pour être tranquille, misez sur une hauteur d’au moins 1 mètre.
Il ne vous reste plus qu’à remplir vos carrés potagers d’un mélange de terre de jardin, de terreau et de compost. Ces carrés vous permettront de cultiver tous les légumes dont les poules raffolent comme les salades, les épinards, les betteraves, la mâche, les tomates…
Si vous n’avez pas la possibilité (ou les moyens) de clôturer votre potager parce qu’il est trop grand, vous pouvez aussi vous procurer ou fabriquer de petits enclos ou tunnels amovibles. Quelques planches, des clous et du grillage de récupération (ou un simple filet de protection contre les oiseaux) suffisent à créer ces enclos déplaçables qui seront placés sur les zones de semis. Ils pourront aussi être posés sur de jeunes plants tout juste repiqués ou vos parcelles de légumes appréciés des poules.
Veillez à fabriquer ces enclos de différentes tailles, carrés ou rectangulaires, pour s’adapter à vos espaces de plantation ou semis. Et surtout n’oubliez pas qu’ils seront régulièrement déplacés donc ils doivent être facilement manipulables.
Certaines plantes vivaces ou aromatiques sont présentées comme répulsives pour les poules. Le thym, la lavande, l’origan, le romarin, la menthe, la mélisse ou encore l’aspérule odorante dégagent des odeurs plus ou moins fortes, c’est un fait. Et les poules n’y touchent pas.
En revanche, oubliez l’idée de créer une barrière séparatrice uniquement avec ces plantes, ce ne sera pas suffisant pour protéger votre potager. Les poulettes se faufileront entre les plants sans aucune difficulté.
Quant aux haies défensives constituées de vivaces piquantes comme le pyracantha, le houx (Ilex), le mahonia, le berberis, elles arrêtent nombre d’intrus comme le sanglier ou le chevreuil, mais pas les poules, pour peu qu’elles détectent des salades bien tendres à picorer.
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