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Les balades à la campagne sont toujours accompagnées d’effluves du fumier. Qu’il soit de bovins, d’équidés, de volaille ou d’ovins, ce fumier est considéré depuis des millénaires comme un bien précieux pour le sol et les récoltes. Mélange de matière végétale comme la paille et d’excréments d’animaux, le fumier est un amendement particulièrement utile au potager. Il dispose aussi d’éléments nutritifs (azote, phosphore et potasse) et de matières organiques qui enrichissent le sol. Pour autant, un usage abusif ou mal maîtrisé du fumier au potager peut être néfaste. Je vais vous expliquer quand et comment épandre ce fumier au potager pour obtenir les meilleurs résultats d’amendement et de fertilisation.
À la différence d’un engrais qui agit directement sur la croissance de la plante potagère, le fumier est considéré comme un amendement. Ce qui signifie qu’il améliore la structure de la terre en l’aérant ou en la rendant plus compacte. De même, en se décomposant, le fumier augmente l’activité biologique et ensemence le sol en une multitude de micro-organismes qui maintiennent ou créent de l’humus. Enfin, parce qu’il est riche en azote, potassium et potasse, le fumier enrichit le sol et favorise le développement des végétaux.
Une distinction est faite entre fumier froid et fumier chaud. Le fumier chaud se dégrade plus rapidement, il chauffe les sols et est plus adapté aux sols compacts, lourds et à tendance argileuse. Tandis qu’un fumier froid se décompose lentement et est idéal pour les sols à tendance calcaire ou siliceuse, plutôt légers.
Lire aussi
Le fumier en 10 questions / réponsesLe choix d’un fumier ne se fait pas au hasard au risque d’être contre-productif pour votre potager. Au-delà du type de fumier, il faut aussi veiller à son « âge de vieillissement » et à sa provenance.
Comme le fumier est constitué de déjections animales mélangées aux litières (riches en carbone), il existe différents types de fumier :
Un fumier est dit frais quand il vient juste d’être produit des animaux. Il n’a donc pas commencé son processus de décomposition. À l’inverse, un fumier vieilli ou mûr a au moins 6 mois d’âge. Il a été entreposé en tas à l’air libre et a entamé son processus de dégradation. Au cœur du tas, une température d’au moins 50 °C doit être atteinte afin de détruire les potentiels agents pathogènes. Idéalement, ce tas de fumier doit être légèrement surélevé sur des palettes afin de permettre à l’air de circuler et au liquide de s’écouler.
On trouve aussi du fumier composté. C’est un fumier qui a vieilli, intégré au compost, donc mélangé à des déchets organiques et à des résidus végétaux (branchages/paille/feuilles mortes). Ce processus s’étale sur plus d’un an, et là encore la température atteint au moins 50 °C. Le compost doit être retourné régulièrement et maintenu à un juste degré d’humidité. Ce fumier composté peut être fait maison ou acheté en sac.
Il est également possible de se procurer aujourd’hui du fumier en granulés. Virginie vous dit tout sur ce fumier en granulés. Tandis qu’Olivier vous explique en images comment l’utiliser.
Si vous avez la chance de pouvoir vous procurer du fumier frais ou vieilli auprès d’un agriculteur ou d’un centre équestre, renseignez-vous au préalable sur les méthodes culturales de l’exploitation ou les traitements administrés aux animaux.
Il existe deux grandes périodes d’épandage du fumier. Mais n’oubliez jamais qu’un fumier frais ne doit pas être déposé au pied de vos plantes potagères, car il les grillera à coup sûr.
Deux cas de figure se distinguent :
Quant à la quantité de fumier à épandre, elle est variable suivant le type de fumier, mais surtout la nature du sol ou les légumes, plus ou moins gourmands, qui seront cultivés. De plus, il n’est pas recommandé d’intégrer du fumier toutes les années. En général, pour amender et fertiliser un sol, on compte 3 à 5 kg de fumier au m2. Ensuite, tous les 2 à 3 ans, épandez 1 kg par m2.
Toujours au potager, le fumier, et en particulier le fumier de cheval, peut être utilisé pour d’autres méthodes culturales. On peut ainsi l’intégrer à une couche chaude ou bien à une butte constituée en lasagne, directement inspirée de la permaculture.
La technique de la couche chaude se pratique dans un châssis, orienté plein sud et permet de cultiver des légumes en plein hiver. La couche chaude se prépare mi-novembre pour une mise en culture en janvier.
Concrètement, il s’agit de creuser un trou de la taille de votre châssis et de 50 à 60 cm de profondeur. Remplissez le trou d’un mélange de fumier de cheval, de mouton ou de lapin mélangé à des déchets organiques comme des feuilles mortes, de la paille et des branchages broyés. Ensuite, tassez avec soin en piétinant puis arroser. Recouvrez enfin d’une couche de terreau de 15 à 20 cm et replacez votre châssis.
En une dizaine de jours, la couche chaude atteindra une température de 60 à 70 °C, appelé le « coup de chaud ». Ensuite, la température redescend autour de 25 °C, la température idéale pour faire les semis, après avoir légèrement griffé la surface.
Pour en savoir plus sur la couche chaude, n’hésitez pas à consulter les articles de Solène : Comment faire une couche chaude ? ou d’Ingrid : semer à chaud ou sur couche chaude
Là encore, il s’agit d’une méthode de culture en différentes couches superposées qui forment une butte, idéales pour cultiver des légumes gourmands. Ces buttes se préparent en automne afin d’être prêtes en fin d’hiver.
Elles sont composées d’une première couche de branchages broyés grossièrement. Ensuite, on superpose une couche d’environ 5 cm constituée de tontes de gazon, d’adventices et d’épluchures de légumes. La couche suivante, sur 10 cm d’épaisseur, est composée de fumier en cours de décomposition, éventuellement additionné de feuilles mortes ou de paille. Enfin, on finit la butte avec une couche de 20 cm de compost bien mûr. Pour protéger la butte pendant l’hiver, on peut la recouvrir de feuilles mortes, de paille ou de branches.
Cette butte peut être créée sur plusieurs jours ou semaines. Il est important de copieusement arroser à chaque couche.
Au printemps, on pourra y repiquer des tomates ou des courgettes.
Pour retenir la butte sur les côtés, vous pouvez placer des rondins de bois. Ces buttes en lasagnes sont essentiellement destinées au jardin bénéficiant d’un sol pauvre, trop acide ou trop calcaire.
Véronique Doouat, le 24 Octobre 2023
Juste pour vous dire que votre site et vos articles sont très bien rédigés et qu'ils sont un bonheur à lire. On y apprend toujours quelque chose.
Merci à toute l'équipe.
Véronique
Réponse de Ingrid, le 26 Octobre 2023
Merci beaucoup pour vos gentils mots, Véronique ! Toute l'équipe est ravie de savoir que nos articles vous apportent des connaissances utiles et sont agréables à lire. Votre soutien nous encourage à continuer de fournir des conseils de qualité pour tous les jardiniers.
N'hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des questions ou des suggestions.
Bien cordialement,
L'équipe de rédaction
Dokhac, le 31 Octobre 2023
Novice en jardinage, vos conseils clairs, structures sont d’un grand secours.
Une bonne adresse pour acheter des plantes. Un kiwi par exemple ! Quand faudrait - il le planter ?
Réponse de Ingrid, le 31 Octobre 2023
Bonjour. Plantez votre kiwi au printemps, idéalement en avril ou mai, lorsque le sol se réchauffe. Vous trouverez toutes ces informations sur notre site :
- Nos kiwis en stock se trouvent ici : Kiwis
- Notre article : "Kiwi : comment choisir la bonne variété ?"
- Notre article pour tout savoir sur le kiwi : "Actinidia, Arbre à kiwi : planter, tailler, récolter"
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