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Les plantes qui aiment avoir les racines à l'étroit

Les plantes qui aiment avoir les racines à l'étroit

Ayant besoin de peu d'espace, elles se contentent de petits pots

Sommaire

Mis à jour le 25 Février 2025  par Gwenaëlle 7 min.

Certaines plantes cultivées en pot n’ont pas besoin d’être rempotées trop souvent, car elles aiment bien avoir leurs racines à l’étroit ! Cela leur garantit même une floraison plus abondante, si, si ! C’est une question de survie et d’adaptation : en limitant l’espace racinaire, ces plantes se concentrent sur la production de fleurs et de feuilles plutôt que sur l’expansion de leurs racines. C’est un peu comme si elles se disaient : “Puisque je ne peux pas m’étendre, autant faire ma belle !”

Il est important de connaitre quelles plantes apprécient d’être un peu à l’étroit afin de bien choisir la taille du pot, de bien les entretenir, et de mieux maitriser le stade de rempotage. Parmi elles, certaines plantes d’intérieur à feuillage, mais aussi quelques vivaces fleuries du jardin comme les Agapanthes !
Voici quelques-unes de ces plantes qui apprécient d’être un peu confinées, poussant étonnamment bien dans leurs pots minuscules, pour les jardiniers débutants ou les jardiniers bien occupés…

Difficulté

Les agapanthes

Ce sont celles à qui l’on pense en premier quand on parle de plantes qui peuvent rester dans des pots assez petits, car elles ont cette réputation, même si on les plante aussi allègrement au jardin. Les agapanthes sont des plantes vivaces originaires d’Afrique du Sud qui irradient de leurs fleurs en ombelles la période estivale. Blanches ou bleues, elles adorent le soleil, mais tolèrent la mi-ombre et sont rustiques jusqu’à -8 °C pour certaines espèces à feuilles caduques. En limitant l’espace racinaire, vous stimulez leur floraison. Vous planterez donc cette plante dans un pot de 20 à 30 cm de diamètre maximum pour un jeune sujet. Un substrat bien drainé et un arrosage modéré sont essentiels.

Mon conseil : ne les noyez pas, elles détestent l’excès d’humidité ! Pour favoriser leur développement, il est donc crucial de ne pas rempoter trop souvent et de maintenir un entretien régulier.

→ Lire aussi : Comment cultiver une agapanthe en pot ? et les meilleures agapanthes à cultiver en pot

plantes pouvant rester dans petit pot

Plantées à l’étroit, les Agapanthes rivalisent de couleurs

Les clivias

Plus les Clivias sont serrés dans leur pot, plus ils aiment ça ! Leurs belles touffes augmentant au fil des années prospèrent dans des pots finalement assez petits, qu’il n’est pas besoin de changer si souvent. Un point important pour les jardiniers pressés ou ayant peu de temps à consacrer à leurs plantes d’intérieur. Ces plantes aux racines charnues sont connues pour bien se développer dans des pots où leurs racines seront un minimum confinées.

Les clivias sont faits pour vous si vous souhaitez créer une ambiance exotique dans votre intérieur et sur votre terrasse ou balcon en été. Une plante vivace deux en un, donc, que l’on apprécie à juste titre ! Avec leurs feuilles rubanées et leurs fleurs orangées d’allure tropicale, ils apportent une note de vacances à votre intérieur durant leur floraison (qui dure environ un mois). En été, les clivias adorent prendre l’air en extérieur, plutôt à mi-ombre, où ils exhibent uniquement leur large feuillage, que l’on entoure d’autres plantes “à feuilles”. Dans la maison, ils préfèrent une exposition lumineuse, mais sans soleil direct et une température comprise entre 15 et 25 °C. Rustiques jusqu’à -2 °C environ, ils nécessitent un arrosage régulier, mais sans excès, avec une pause automnale. En limitant l’espace racinaire, vous favorisez grandement leur floraison. Des rejets apparaitront au fur et à mesure, signe que là, vous devez penser au rempotage, en général tous les quatre ans, pas avant.

Vous les planterez dans un pot de 25 cm de diamètre maximum pour un jeune sujet.

Mon conseil : ajoutez un peu de compost ou un terreau de surfaçage au printemps pour les booster, car les clivias ont tendance à faire ressortir leurs racines sur le dessus, un autre signe qu’il faudra bientôt penser à leur rempotage !

→ En savoir plus sur sa culture dans Cultiver un clivia en intérieur.

Les clivias confèrenet beaucoup d’exotisme grâce à leur couleur orangée et à leur feuillage rubané

L'Aspidistra

L’Aspidistra eliator, ou “plante de fer”, est une costaude. Robuste et facile à entretenir, elle a fait les joies des entrées d’immeubles dans les années 80, où on la reléguait dans ce seul rôle, ne craignant pas les endroits sombres.  Souvent laissée à la poussière, considérée comme une plante de grand-mère, elle ne faisait guère envie. Et pourtant, l’Aspidistra s’avère à la fois une belle plante d’intérieur ou en pot sur une terrasse : elle apporte un petit côté luxuriant à ne pas négliger, formant avec les années de belles touffes vertes aux feuilles en fer de lance, parfaite pour les ambiances jungle, associée à d’autres plantes graphiques.

L’aspidistra est connu pour bien tolérer l’ombre sèche, ce qui en fait également une bonne plante d’ornement pour les massifs sous les arbres. Mais on l’utilise généralement dans les intérieurs peu lumineux, car elle s’y adapte parfaitement. Ne la jugez pas trop vite et sachez apprécier ses feuilles vert foncé. Rustique jusqu’à -5 °C, elle nécessite un arrosage modéré et un sol bien drainé. En limitant l’espace racinaire, vous favorisez une croissance plus compacte et dense chez l’Aspidistra. Vous la planterez dans un pot de 20 à 30 cm de diamètre maximum pour un jeune sujet, et la rempoterez au bout de trois ans, dans un pot un peu plus large, mais pas forcément plus profond.

Mon conseil : dépoussiérez régulièrement ses feuilles pour qu’elle respire mieux ! Comme en Espagne ou en Italie, adoptez-la dans un patio urbain, dans un jardin de pots, elle y résistera bien dans les régions de climat doux.

L’Aspidistra joliment planté dans des pots en terre cuite : une plante à redécouvrir !

Les Crassulas

Le Crassula ovata, aussi appelé arbre de jade, est une succulente originaire d’Afrique du Sud. Ses feuilles charnues font tout son attrait (bien qu’elle fleurisse discrètement en hiver) et lui valent un statut de plante décorative par excellence. Lui aussi adore avoir les racines un peu serrées, ce qui ne le gêne pas le moins du monde.

Il a besoin de beaucoup de chaleur et de soleil ainsi qu’un sol bien drainé. Rustique jusqu’à -1 °C planté en pot, on le cultive plutôt en intérieur chez nous. En limitant l’espace racinaire, vous favorisez chez lui également une croissance plus compacte : la plante développe peu à peu un tronc épais, même dans des pots sous-dimensionnés. Vous le planterez dans un pot de 15 à 20 cm de diamètre maximum pour un jeune sujet.

Mon conseil : L’arbre de jade nécessite un arrosage très modéré : arrosez-le uniquement lorsque le substrat est sec ! Pour une croissance optimale, évitez donc de rempoter trop fréquemment, tous les trois à quatre ans seulement. Sortez le dehors pour les mois d’été.

→ Lire aussi Cultiver un arbre de jade en intérieur.

Les crassulas peuvent vivre longtemps dans peu de substrat (photo Gwenaëlle David Authier)

Les hoyas

Les hoyas, aussi appelées fleurs de porcelaine ou fleurs de cire, sont des plantes grimpantes tropicales appréciées pour leurs fleurs gracieuses et parfumées. Elles préfèrent une exposition lumineuse, mais sans soleil direct (à l’ouest par exemple), et une température entre 18 et 25 °C. Rustiques jusqu’à 10 °C, elles ne se prêtent qu’à la culture en intérieur. Elles nécessitent un arrosage régulier, mais sans excès. Pourquoi les hoyas aiment-elles les pots étroits ? Parce qu’un espace limité stimule chez elles aussi leur floraison, et c’est le grand atout de cette plante d’intérieur. En réduisant leur espace racinaire, vous obtiendrez en retour une généreuse floraison. Vous planterez l’hoya dans un pot de 20 à 30 cm de diamètre maximum pour un jeune sujet.

Mon conseil : ajoutez dès la plantation un ou deux tuteurs en cercle pour les aider à grimper et à s’épanouir ! Rempotez tous les trois à quatre ans.

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Hoya carnosa

Le Sansevieria

Le Sansevieria, ou langue de belle-mère, est une plante d’intérieur très facile à entretenir. Non seulement elle se rempote peu, mais elle résiste sans broncher à des oublis d’arrosage ! Une vraie plante pour débuter dans la plante d’intérieur, pour les personnes qui s’absentent souvent et tous ceux qui n’ont pas la main verte.

Ses feuilles verticales et graphiques en font une plante originale et bohème (elle est de la même famille que les agaves). Elle préfère une exposition lumineuse, mais tolère la mi-ombre. Rustique jusqu’à 10 °C, la Sansevière requiert un arrosage modéré et un substrat bien drainé. En limitant l’espace racinaire, vous favorisez une croissance bien compacte et une belle croissance et multiplication de son feuillage. Vous le planterez dans un pot de 20 à 30 cm de diamètre maximum pour un jeune sujet et le rempoterez tous les quatre ans, pas plus.

Mon conseil : ne l’arrosez pas trop, il déteste l’excès d’humidité ! Réputée plante dépolluante, installez-la dans une pièce de vie contenant un mobilier moderne ou dans ces pièces récemment repeintes.

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Le Sansevieria, graphique et tendance

Les Zamioculcas

Les Zamioculcas sont des plantes tropicales originaires d’Afrique australe et orientale. Leur popularité actuelle provient en grande partie de leur faculté à survivre dans des conditions difficiles, notamment à l’intérieur avec peu d’éclairage et une ambiance sèche. Les feuilles brillantes, coriaces et cireuses des Zamioculcas ont une allure à la fois dépaysante et moderne qui fonctionne très bien dans les décors contemporains. De plus, ces plantes sont connues pour leurs capacités de purification de l’air : elles peuvent aider à éliminer les toxines communes comme le benzène et le formaldéhyde.

Poussant très lentement, vous ne changerez vraiment pas leur pot bien souvent.  La plante ZZ (son autre petit nom), peu exigeante, se satisfait d’un rempotage tous les quatre ans.

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Zamioculcas zamiifolia

Mais aussi...

Toutes les plantes citées dans cet article, notamment les plantes d’intérieur, peuvent littéralement dépérir si leur pot est trop profond ou large !

Parmi les plantes les plus sensibles à la taille du pot, on trouve de nombreuses cactées et plantes succulentes qui se satisfont également d’un pot étroit par rapport à la dimension de la plante (Echeveria, Haworthia, sedums, etc.). Les broméliacées, dont la rosette meurt après la floraison, comme les Guzmania, Billbergia et Tillandsia pour ne citer que les plus connus, n’ont pas besoin non plus d’avoir un grand pot pour se développer correctement.

Citons également les Polyscias, un genre de plantes principalement tropicales appartenant à la famille des Araliacées. Originaires d’Asie, du Pacifique et d’Afrique, ils se caractérisent par un feuillage dense et souvent coloré, adoptant soit un feuillage lobé ou plus découpé et délicat.

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