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Stars incontestables du potager, les poireaux ne sont pas pour autant les légumes les plus simples à réussir. Plusieurs étapes comme le semis et le repiquage nécessitent un certain savoir faire et un bon timing pour éviter les déceptions.
Découvrez quand et comment repiquer vos poireaux, une étape indispensable pour réussir sa culture et vous régaler de ce légume durant tout l’hiver.
Les semences de poireaux sont très petites, il est presque inévitable de procéder à un repiquage. Les plantes trop serrées rentreraient fatalement en concurrence pour la lumière ainsi que pour l’eau et les nutriments du sol. Ceci entrainerait un rendement médiocre lors de la récolte.
Le repiquage des poireaux interviennent aux alentours de mai/juin pour les variétés précoces et la deuxième quinzaine de juillet pour les variétés hivernales, voire mi-août au sud de la Loire. Ce lapse de temps est cependant assez variable et dépend de la date de semis et des conditions météo qui vont fortement influencer la croissance de ce légume. Il faut de toute façon patienter deux à trois mois de végétation avant le repiquage.
On donne souvent comme repère aux jardiniers d’attendre que le poireau ait la taille (environ 15 cm) et le diamètre d’un crayon avant d’y toucher.
L’astuce de François : Le repiquage peut aussi se faire plus tôt si votre poireau est repiqué en motte (godet).
Les plantes apprécient la délicatesse et un minimum de stress durant leur vie. Pour faire ce peu, on procédera au démariage des petits plants uniquement lorsque le sol (ou le terreau dans le cas d’un semis en serre) est humide. Si ce n’est pas le cas, arrosez le substrat la veille, de manière généreuse : cela vous évitera de trop abîmer le système racinaire.
NB : certains maraîchers n’hésitent pas à laisser leurs poireaux hors de terre quelques jours afin de les « endurcir » (stresser volontairement ses plants). Cela n’est pas indispensable mais cette méthode pourrait rendre vos plantules plus résistantes aux attaques d’insectes et de champignons par la suite.
L’astuce de François : Le mieux est de procéder à la séparation des poireaux par temps doux, couvert et sans vent. Toutes ces conditions agressent moins les plantes lors du repiquage.
Avant de démarrer le repiquage en racines nues, il vous faudra « habiller » vos plants. En d’autres termes, raccourcir la longueur des racines et des feuilles avant la transplantation. Cette technique est nécessaire pour éviter un déséquilibre entre la proportion de racines (qui ont forcément un peu souffert lors du déterrage) et la surface de feuillage. Pour cela, raccourcissez donc le feuillage d’1/3 et les racines à 2 à 3 cm du collet.
Le pralinage n’est pas une obligation. Il consiste à enrober les racines des poireaux d’une boue à base de terre de jardin, de compost et d’eau, afin d’améliorer la reprise.
Un sol préparé à l’avance est évidement une étape indispensable avant de transplanter vos poireaux à leur emplacement final : aérez votre sol à l’aide d’une griffe et d’une fourche bêche. N’hésitez pas à étaler un compost ou un fumier bien décomposé car les poireaux sont des légumes très gourmands !
Il existe presque autant de méthodes de repiquages que de jardiniers. Voici 3 des méthodes les plus couramment pratiquées dans la plupart des jardins :
Comme son nom le précise, vous utiliserez un plantoir ou tout autre objet (par exemple le manche d’une bêche) pour repiquer vos plants. Il est possible de gagner du temps en utilisant des plantoirs multi-dents afin de percer plusieurs trous à la fois.
À noter que cette technique permet généralement d’obtenir de plus beaux poireaux que la première méthode.
Cette méthode est une belle alternative aux deux précédentes : elle consiste à replanter des poireaux en motte directement en terre. Elle a l’avantage de réduire le stress de la plante en épargnant la totalité des racines. De plus, vous n’avez pas à habiller vos plants avec cette technique ce qui vous fera gagner du temps. On utilise souvent des plaques de semis où deux graines par cellule seront semées.
Ensuite, avec cette méthode, le repiquage est également très simple :
À noter que contrairement aux idées reçues, il est possible avec cette technique de laisser 2 voir 3 poireaux par motte et d’obtenir deux sujets de belle taille sans les avoir démariés ! N’hésitez pas à essayer de nouvelles méthodes, le jardinage est avant tout une passion créative !
Le conseil de François : peu importe la méthode que vous choisirez, un paillage est toujours recommandé et encore plus après un repiquage de plantules. Il permettra au sol de conserver jusqu’à 3 fois plus d’humidité qu’un sol nu.
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