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On aime les rosiers anciens pour leur port libre, souple et naturel, leurs roses le plus souvent très parfumées, simples comme des églantines ou plus ou moins doubles, voire très doubles et voluptueuses. Une réputation de robustesse et de résistance aux maladies les précède, bien qu’elle soit parfois un peu surestimée. Leur floraison est le plus souvent unique, mais généreuse. Certains sont cependant capables de refleurir une ou plusieurs fois de la fin du printemps jusqu’à l’automne.
Quels sont les meilleurs rosiers anciens pour nos jardins ? Pour être objectif, notre choix devait être indépendant des goûts de chacun, et ne pas tenir compte des réussites et des échecs qui sont davantage liés à de mauvaises conditions de culture qu’à la valeur intrinsèque du rosier. C’est donc assez logiquement parmi ceux qui n’ont jamais vraiment disparu des catalogues, en dépit des caprices de la mode, mais aussi parmi ceux qui survivent dans les vieux jardins livrés à eux-mêmes et dans le silence des cimetières, que nous avons choisi les rosiers anciens les plus méritants. Notre sélection comporte également quelques merveilleux rosiers créés après 1867, mais rattachés aux rosiers anciens par leurs caractéristiques.
Le Rosier gallica est l’ancêtre de la plupart des roses de jardins européens. Originaire d’Europe du Sud et centrale et d’Asie mineure, jusqu’au Caucase et à l’Iran, c’est une plante parfaitement à l’aise sous nos climats.
Ce sont des variétés étroitement apparentées aux rosiers de Damas. Leurs fleurs sont portées par des pédoncules très courts, de sorte qu’elles semblent nichées dans le feuillage. Peu encombrants, souvent remontants, ces rosiers sont parfaits pour les petits jardins.
Issues pour la plupart du rosier grimpant Trier, les rosiers moschata bénéficièrent d’une large diffusion. Les créations des rosiéristes Pemberton, puis Bentall en particulier, n’ont jamais disparu des catalogues. Ces rosiers fleurissent en bouquets plus ou moins grands, de couleur pastel, agréablement parfumés. Leur floraison commence en juin-juillet et se renouvelle jusqu’aux gelées si le sol reste frais. La remontée d’automne est souvent généreuse.
Le Rosier (x) alba est probablement un hybride naturel entre le Rosa canina (notre églantier sauvage) et le rosier de Damas. Il forme de grands arbustes pouvant atteindre 3 m de hauteur avec des rameaux solides. Les feuilles sont d’un vert-gris bleuté remarquable, d’aspect légèrement « givré », et elles sont indemnes de maladies. Ces rosiers tolèrent bien la mi-ombre.
Le Rosier centifolia est née Hollande au 16ème siècle. Il s’agit d’un hybride entre le rosier de Damas et le Rosa (x) alba. On l’appelle aussi rose chou ou grande rose de Provence, ses fleurs sont souvent très grandes et composées d’innombrables pétales un peu ridés, mimant un chou. Son puissant parfum de rose ancienne est réputé. Cette ‘centfeuilles’ figure sur d’innombrables natures mortes des 17ème et 18ème siècles, devenant ainsi la « rose des peintres ».
Egalement appelé Rosa (x) centifolia muscosa, le rosier mousseux est simplement une mutation de la rose chou. Chez lui, le pédoncule, le calice et les sépales de la fleur sont « moussus » et non lisses comme chez les rosiers habituels. Plus ou moins résineuse et odorante, cette « mousse » forme un genre de nid pour la rose, accentuant son charme.
Le Rosa pimpinellifolia est une espèce botanique des montagnes et des littoraux de l’hémisphère Nord, à la fois très rustique et bien adaptée aux terres pauvres, rocailleuses ou sableuses. Ses descendants ont hérité de sa frugalité et de son feuillage fin et léger, découpé en de nombreuses folioles minuscules. Ces rosiers, très sains, demandent le plein soleil pour bien fleurir et doivent être taillés courts tous les quatre ou cinq ans pour rester bien denses.
Tous les rosiers horticoles asiatiques qui ont contribué à la création des rosiers en Europe ornaient les jardins de l’Empire du Milieu depuis des millénaires. En tête de liste, le Rosa chinensis des jardins de Canton, de Calcutta et de Singapour. S’ils fleurissent presque continuellement, ces rosiers redoutent les hivers très froids. En revanche, ils supportent bien la chaleur et les étés secs et sont peu sensibles aux maladies des rosiers.
Le Rosa rugosa, la rose du Japon, est une espèce botanique vigoureuse, très épineuse, parfaitement rustique et remarquablement frugale. Ses descendants ont hérité de son feuillage caractéristique, découpé en folioles ridées, généralement indemne de maladies et joliment coloré en automne. Il a engendré de remarquables rosiers de jardin demandant peu d’entretien. Leur floraison est précoce, et souvent remontante. La taille de printemps favorise la production de fleurs et aide à conserver un port plus dense.
L’ancêtre des rosiers bourbons semble provenir de l’île Bourbon, aujourd’hui appelée île de la Réunion. On retrouve dans cette catégorie un très grand nombre de rosiers anciens célèbres. Extrêmement variés dans leur apparence, ils ont en commun une floraison très agréablement parfumée et une certaine sensibilité aux maladies des rosiers. Ils apprécient une terre profonde et fertile.
Appelés jadis ‘Hybrid Pertual’ en Grande-Bretagne ou hybrides perpétuels chez nous, les rosiers hybrides de Thé à la généalogie complexe ne fleurissent pas continuellement. Leur floraison de juin est d’une générosité exceptionnelle, celle de la fin de l’été est souvent plus modeste. Formant naturellement de grands buissons, ces rosiers vigoureux et trapus habillés de grandes feuilles sont magnifiques à l’arrière des massifs, par groupe de trois ou intégrés à une haie libre. Ils demandent un sol fertile pour soutenir leur floraison. Beaucoup montrent une certaine sensibilité aux maladies des rosiers.
La végétation fournie et l’abondante floraison parfumée des rosiers anciens arbustifs les destinent tout naturellement à une plantation groupée en massifs ou dans une haie libre qui deviendra alors infranchissable. On obtient alors un effet de masse très ornemental, et longtemps fleuri si l’on choisit des variétés à floraisons échelonnées. Au jardin, un massif de roses s’appuiera sur un fond de verdure assez neutre, composé d’arbustes persistants ou de conifères par exemple. Évitez d’installer vos rosiers en bordure d’une allée étroite, pour échapper aux égratignures ! Il est également préférable de les associer à d’autres arbustes, en particulier dans un petit jardin : une masse de roses créera un impact trop fort au moment de la floraison, et laissera le décor nu et triste en hiver. Les vivaces forment de jolis duo avec les rosiers, elles sont d’excellentes compagnes pour les rosiers anciens, elles vivent de nombreuses années sans demander beaucoup d’entretien.
S’il est généralement admis que l’ère des rosiers anciens, d’un point de vue historique, a pris fin en même temps que naissait le 19ème siècle, d’un point de vue affectif, elle ne s’est jamais éteinte dans le cœur des amateurs de fleurs. L’appellation ‘rose ancienne’ est traditionnellement réservée aux variétés crées sans l’apport des rosiers remontants « exotiques », telles que les rosiers de Chine. Plus concrètement, un rosier ancien est né avant 1867, c’est-à-dire avant l’introduction du rosier ‘La France’, le premier Hybride de Thé. Pour l’amateur de plantes en revanche, une rose ancienne incarne plutôt un style qu’une époque, comme en témoignent les nombreuses « roses modernes de style ancien » créées ces vingt ou trente dernières années. Le style de ces arbustes à part entière, c’est une belle combinaison de douceur, de souplesse, et d’un caractère aussi affirmé qu’accommodant !
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