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Plante grimpante d’origine asiatique, le schisandra forme des lianes qui peuvent atteindre 10 mètres de longueur s’il bénéficie de toutes les conditions culturales dont il a besoin. À savoir un sol riche, frais et bien drainé et une situation semi-ombragée, puisque, dans son milieu naturel, le schisandra pousse souvent en sous-bois. Très rustique, le schisandra ne demande en outre que peu de soins, mais il vous comblera de sa jolie floraison printanière, blanche ou rouge foncé, délicatement parfumée, et de ses grappes de baies rouges aux 5 saveurs, connues dans la pharmacopée chinoise. Pour autant, en tant que liane volubile, le schisandra nécessite la présence d’un support pour prendre de la hauteur. On vous explique comment tailler et palisser le schisandra afin qu’il habille et cache un mur disgracieux ou s’enroule autour d’une pergola.
Certaines plantes grimpantes se débrouillent seules pour grimper le long d’un support, et ce grâce aux crampons, vrilles ou ventouses dont ils disposent. Ainsi, le chèvrefeuille, la glycine, le jasmin ou le lierre s’accrochent seuls sur leur support sans réelle intervention humaine. D’autres ont besoin d’un support pour s’accrocher, s’enrouler, s’entortiller afin d’atteindre des sommets. Le schisandra appartient à cette catégorie de plantes grimpantes qui ont besoin d’un support pour être guidé, orienté et soutenu. Ainsi, dans sa zone d’implantation naturelle en Chine, Inde, Mongolie et Birmanie où il pousse souvent en sous-bois, le schisandra dirige ses lianes volubiles autour des arbres. Ainsi, si vous voulez planter un schisandra pour profiter de sa magnifique floraison et de sa fructification de baies comestibles, il vous faudra lui fournir un support pour habiller un mur, végétaliser un balcon ou délimiter des espaces dans un jardin.
Pour soutenir le schisandra, vous pouvez opter pour plusieurs solutions. Le schisandra peut s’enrouler sur une pergola, sur une tonnelle ou une arche à l’entrée d’un jardin. On peut aussi le guider contre un mur qu’il cachera avantageusement s’il n’est pas trop esthétique. Dans ce cas, un treillage en bois ou une structure de fils en métal est nécessaire pour guider les lianes du schisandra.
Le palissage d’un schisandra implique la présence d’un support pour qu’il puisse s’épanouir au mieux. Il est possible de fixer un treillage sur le mur, suffisamment solide pour résister aux lianes. Le bois est idéal mais vous pouvez aussi tendre des fils de fer ou des câbles en acier horizontalement et verticalement à intervalles réguliers. Les armatures métalliques de maçonnerie peuvent aussi être utilisées pour réaliser votre treillage. Comme le schisandra peut grimper d’une dizaine de mètres, il faut choisir un support suffisamment solide. Oubliez donc les treilles en plastique ou les grillages trop léger.
Quoi qu’il en soit, veillez à toujours laisser une dizaine de centimètres entre l’armature et le mur afin que le schisandra puisse s’insinuer et surtout respirer. Avec cet interstice, l’air circule correctement et on évite les maladies.
Le schisandra aimant tout à la fois la mi-ombre et la luminosité, un mur exposé au soleil le matin et à l’ombre l’après-midi lui convient parfaitement.
Une fois que le schisandra est en terre, vous pouvez commencer à guider ses lianes vers le support en les attachant avec des liens, du raphia ou mieux encore de la ficelle de coco ou de la corde de chanvre, plus solides donc plus durables. Pensez à orienter les rameaux en éventail afin qu’ils garnissent tout le support. Mais évitez de passer les lianes derrière le support car il pourrait être endommagé. Mieux vaut les palisser sur la face extérieure du support.
Au fur et à mesure de la croissance du schisandra (plutôt lente), continuez à attacher les jeunes pousses qui se reconnaissent à leur teinte verte.
Ensuite, en se lignifiant, elles deviennent rougeâtres et forment du bois. En vieillissant, les lianes s’entremêlent facilement seules pour former un arbuste dense.
Au fil des années, le schisandra recouvre le support que vous lui avez offert. Ses fleurs sont du plus bel effet, tout comme ses grappes pendantes de petites baies rouges aux cinq saveurs.
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Faire sécher des baies de schisandraLa taille n’est pas obligatoire mais va toutefois permettre de supprimer les rameaux secs, malades ou morts. La taille aura aussi pour objectif d’aérer le cœur de cette liane arborescente, d’orienter sa croissance, de le remodeler ou de réduire la ramure. Si vous décidez de tailler le schisandra, procédez après la floraison afin de mettre en évidence les grappes de baie. Ou bien intervenez en sortie d’hiver, en février-mars. Procédez avec parcimonie, avec un sécateur propre et désinfecté.
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