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Au potager, beaucoup ont tendance à croire que l’arrivée de l’hiver marque la fin du travail pour un repos (de jardinier) bien mérité. Loin de là ! La période entre la fin de l’automne et le début de l’hiver est le meilleur moment pour préparer le sol pour les futurs semis et plantations du printemps. Et en la matière, deux écoles s’opposent : les jardiniers qui bêchent à tour de bras pour retourner la terre, et les adeptes de permaculture et d’agriculture biologique qui préfèrent travailler la terre en douceur sans retournement. Quelle que soit la méthode choisie, ce travail de la terre est primordial pour structurer et aérer le sol. Mais le labeur hivernal ne s’arrête pas là puisqu’il faudra certainement couvrir le sol pour éviter la pousse des adventices et le lessivage. Autant dire qu’il n’est pas encore l’heure, pour le jardinier, de flemmarder devant un bon feu de cheminée…
Après une saison de culture au potager, le sol a souffert, il s’est épuisé, appauvri, tassé, il a été piétiné par les passages répétés du ou des jardiniers. Les légumes gourmands y ont puisé tous les nutriments et oligo-éléments dont ils avaient besoin. Bref, après un été productif, la terre est fatiguée et moins nourricière. Elle a beaucoup donné et aspire à un peu d’attention !
Et c’est là que le jardinier doit intervenir pour travailler cette terre, la préparer à accueillir les semis et plantations du printemps, l’enrichir pour obtenir une production importante. Car semer des légumes sur une terre pauvre, tassée, lessivée n’est pas forcément synonyme de succès !
Concrètement, le travail de la terre répond à plusieurs besoins et objectifs :
La période entre la fin de l’automne et le début de l’hiver est idéale pour travailler la terre en profondeur, c’est-à-dire entre la mi-octobre et début décembre. Bien évidemment, ces dates ne sont absolument pas figées et dépendent beaucoup du climat de votre région. Toujours est-il qu’à cette période, le travail sera plus profond donc plus efficace. En revanche, au printemps, le travail du sol se fera en surface, il sera donc plus superficiel avant de créer les conditions idéales pour les semis.
De même, pour travailler cette terre arable en profondeur, il est nécessaire d’intervenir avant les grands froids et les gelées. Et, à cette période, la terre est encore chaude et les pluies d’automne l’ont humidifiée sans la gorger d’eau.
Pour autant, il est primordial de travailler le sol une journée sans pluie, sans gel, sans neige, donc ni trop humide, ni trop sèche.
Si tous les jardiniers s’accordent à reconnaître que le travail de la terre en hiver est essentiel, la méthode utilisée divise. Certains sont adeptes de la méthode traditionnelle (et presque ancestrale) du bêchage avec retournement, d’autres ne jurent que par la méthode douce, reine de la permaculture et de l’agriculture biologique, du bêchage sans retournement du sol.
Pour autant, à part peut-être dans les potagers de très grande taille, le passage du motoculteur ou de tout autre engin motorisé est reconnu comme bouleversant pour le sol. En effet, les fraises du motoculteur ont tendance à mouliner la terre trop finement et de provoquer un effet inverse. Une fois mouillée, la terre s’agglomère et l’aération est réduite. De plus, le motoculteur perturbe réellement la vie de la faune, et en particulier les vers de terre qui sont moulinés en même temps que la terre. Il bouleverse la couche arable et risque de faire remonter les argiles. Et si, pour une raison ou une autre, vous ne pouvez vous passer du motoculteur, faites-le avec raison en utilisant la vitesse minimale de l’engin.
Sans vouloir attiser les tensions ni ouvrir les débats, peut-être pouvons-nous aborder les deux techniques de bêchage.
Ce travail du sol à la bêche est le plus épuisant pour le dos, les bras et les épaules ! En effet, la terre est soulevée pour être retournée et donc aérée, sur une profondeur équivalente à la hauteur du fer plat, soit environ sur 20 à 25 cm. Ainsi, la terre est décompactée, et en particulier les zones où le sol a été tassé par des piétinements.
Le bêchage manuel est aussi très intéressant pour les sols argileux et lourds puisqu’il permet de casser les mottes. Au cours de l’hiver, le gel finira le travail en émiettant et en fragmentant ces mottes. Dans le cas des terrains très lourds, compacts et caillouteux, la fourche-bêche est préférable, car elle s’enfonce plus facilement dans le sol. Et le louchet, une bêche plate au fer fin et tranchant, est plus adapté aux terres très argileuses et collantes.
Le bêchage à la bêche est également très utile pour enfouir et intégrer les amendements fournis au sol, comme le compost, le fumier, ou les engrais verts semés et fauchés.
De même, il est plus efficace pour éliminer les mauvaises herbes qui font de la résistance. Même si, pour certaines adventices comme le chiendent, il est préférable d’utiliser la fourche-bêche car elle casse moins les racines.
Les inconvénients
Si cette méthode est décriée, c’est parce qu’elle présente quelques inconvénients :
Ce bêchage à la grelinette ou à l’aérabêche permet de travailler le sol en profondeur sans le retourner, donc sans bousculer quoi que ce soit. Grâce aux dents de ces outils, la terre est simplement soulevée et remuée, les différentes couches ne sont pas mélangées, et le sol est aéré. Ainsi, les micro-organismes et les vers de terre continuent à vivre leur vie et participent à la fertilisation du sol.
Et vous vous fatiguez moins car les grelinettes, aérabêches et autres fourches bios s’utilisent un mouvement de va-et-vient, à reculons, sans être soulevés. Aucun effort intense n’est nécessaire.
Les inconvénients
Aussi intéressant soit-il, ce bêchage sans retournement présente tout de même quelques inconvénients. En effet, on ne peut pas, avec cette méthode, enfouir les amendements apportés au sol. Après le passage de la grelinette, il faut absolument avoir recours au croc pour enterrer le fumier ou le compost.
De même, il faudra certainement passer un autre coup de croc pour décompacter finement le sol, par exemple pour des semis. Surtout en terre lourde et argileuse.
Pour aller plus loin :
L’entrée de l’hiver est la période idéale pour enrichir le sol et entretenir sa fertilité. Et en la matière, il y a différentes façons de le faire en apportant des amendements naturels :
Si vous avez été prévoyant, vous aurez semé des engrais verts en automne qui auront l’avantage d’enrichir et d’aérer le sol tout en limitant la prolifération des mauvaises herbes. Mais là, il est un peu trop tard pour que les graines puissent germer.
Une fois que vous aurez intégré votre amendement à votre sol, il est judicieux de le couvrir pendant l’hiver afin de limiter la prolifération des mauvaises herbes. Certes, elles poussent moins vite mais elles poussent quand même. Et surtout, elles attendent patiemment que le printemps revienne. Pour couvrir le sol, vous pouvez poser :
Le mieux est encore de tout mélanger pour constituer une couverture riche qui va se décomposer pendant l’hiver grâce aux intempéries. Cette couverture a également l’avantage d’empêcher le lessivage du sol à cause de la battance des pluies et de la neige.
Sous cette épaisse couverture, les micro-organismes continueront leur travail de décomposition. Et au printemps revenu, il suffira d’intégrer ce qu’il reste pour que la terre se réchauffe.
Pourquoi pas ? Ce binage a l’avantage de faire remonter quelques larves, tapies dans le sol, et de les livrer à la gourmandise des oiseaux du ciel affamés en cette période.
Si vous avez des poules, n’hésitez pas à les lâcher dans votre potager préalablement biné. Elles feront aussi un festin de ces larves, en particulier celles des taupins et hannetons.
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