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La truffe, et plus spécifiquement la truffe noire, est un champignon extrêmement rare, mais aussi très prisé dans le domaine de la gastronomie. Essentiellement cultivé dans le sud de la France, le Tuber Melanosporum se distingue par son odeur et sa saveur tout à fait uniques. Véritable diamant noir de la cuisine, il se décline en plusieurs variétés, avec à chaque fois des exigences différentes en termes de climat et de sol. En ce sens, vous pouvez cultiver vos propres truffes au jardin, si vous habitez dans une région dont le climat est adapté et que vous suivez ces quelques conseils.
Pour que des truffes poussent dans un milieu naturel, il faut que des champignons souterrains bien spécifiques nouent une relation symbiotique avec des arbres truffiers. De nombreuses conditions doivent être réunies afin d’en trouver, c’est la raison pour laquelle la truffe est à la fois le champignon le plus compliqué à cultiver et le plus prisé.
Au pied des arbres truffiers, ce champignon va aider l’arbre à mieux absorber les nutriments dont il a besoin. En même temps, l’arbre va de son côté donner toutes les conditions permettant aux truffes de se développer. Sans cette symbiose très spécifique et très difficile à obtenir, on ne peut pas espérer avoir des truffes.
Grâce à cette symbiose, un tissu mixte se crée au niveau des racines, il s’agit de la mycorhize : cette manifestation a lieu parce que le mycélium du champignon atteint les racines de l’arbre. Cette micorhization peut se produire à l’état naturel, dès lors que toutes les conditions sont nécessaires.
Mais il est tout à fait possible de pratiquer des techniques pour micorhizer un arbre, afin de reproduire et même d’accélérer ce qui se passe normalement dans la nature. Pour cela, il faut faire pousser un arbre à truffes micorhisées, avec des racines déjà ceintes de mycélium de truffes.
On parle souvent du chêne truffier, qui est l’une des espèces les plus connues dans le domaine. Mais certains jardiniers ne sont pas spécialement séduits car un chêne prend de la place.
Le noisetier, le tilleul, le charme, le hêtre ou encore le pin d’Alep sont également compatibles avec la culture de truffes. Assurez-vous toujours de choisir un arbre qui a toutes les chances de bien se développer dans votre jardin. Enfin, les truffes ont aussi des besoins spécifiques en termes de climat et de sol, en fonction des espèces.
La culture de truffes n’est pas forcément très simple au premier abord, mais il reste possible d’aboutir sur une belle récolte en prenant le temps de bien réfléchir aux meilleurs choix stratégiques ; et en apportant aux espèces végétales tous les soins dont elles ont besoin.
Les truffes ont besoin d’un vrai contraste entre les saisons pour bien se développer. En ce sens, elles ne sont pas compatibles avec les climats particulièrement tempérés comme ceux que l’on trouve au bord de l’océan atlantique, par exemple. En outre, elles ne doivent pas non plus subir d’excès trop importants en termes de température ou de pluviométrie, ce qui exclut les zones proches de la mer Méditerranée, les territoires avec un climat continental, sans oublier la montagne.
Idéalement, les truffes se cultivent autour de la Loire, au nord comme au sud du fleuve, là où les saisons sont marquées, sans excès toutefois. Vous pouvez aussi adapter le choix de l’espèce en fonction de la zone sur laquelle vous résidez. Par exemple, la truffe noire du Périgord (Tuber melanosporum) a besoin de beaucoup de soleil, tandis que la truffe noire de Bourgogne (Tuber magnatum) est moins exigeante. Cette dernière est d’ailleurs la plus répandue.
Les truffes se multiplient dans les terres calcaires et bien drainées.
Il est possible d’inoculer votre sol. Pour cela, creusez un trou d’une vingtaine de centimètres, proche des racines d’un arbre truffier puis rebouchez de trou de compost.
La truffière va vous permettre de récolter régulièrement vos propres truffes, afin de les cuisiner comme vous le désirez. Si vous avez pu planter un arbre truffier et que votre sol est compatible avec les exigences de ce champignon précieux, il suffit de vous lancer.
Vous pouvez planter vos arbres truffiers entre novembre et décembre ou à la fin de l’hiver, en février ou mars. Pensez à bien drainer le fond du trou en ajoutant des billes d’argile ou des graviers, sauf si vous avez déjà un terrain caillouteux. Vous ne devez surtout pas utiliser de terreau, d’engrais, de fumier ou même de compost – tous ces éléments vont freiner la micorhization. Après avoir planté, arrosez abondamment (à raison d’une quinzaine de litres par plantation). Idéalement, les plants doivent être posés en bosquet par groupes de trois.
Vous pouvez planter un chêne truffier, un tilleul, un peuplier ou encore un cèdre de l’Atlas : plusieurs espèces sont compatibles, prenez le temps de vous renseigner !
Le conseil de Patricia : Ne piochez jamais la terre autour de vos arbres truffiers, car vous risquez de détruire complètement les mycorhizes. En revanche, vous pouvez utiliser une débroussailleuse pour entretenir le terrain. Vous ne devez pas employer de produits chimiques phytosanitaires, pour ne jamais perturber les processus naturels permettant d’avoir des truffes.
En moyenne, vous devrez attendre entre 4 et 7 ans pour avoir vos premières truffes, qui se récoltent à diverses périodes selon d’espèce de truffe.
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