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On choisit souvent de planter un amélanchier dans son jardin pour sa magnifique floraison blanche annonciatrice du printemps. C’est en effet un des premiers arbustes à fleurir dès le mois d’avril ou mai suivant les régions. Mais on aime aussi l’amélanchier pour ses couleurs automnales éclatantes, le feuillage se parant de rouge, de cuivre, de pourpre… Mais ce que l’on sait moins c’est que l’amélanchier produit aussi, au cœur de l’été, de petites baies comestibles, oscillant entre le rose et violet foncé. Très appréciées au Canada, ces amélanches peuvent être cuisinées ou séchées. On vous explique quand et comment récolter les baies d’amélanchier, et surtout qu’en faire.
Avant d’évoquer les amélanches d’un point de vue culinaire, faisons un petit détour par l’étymologie : le mot “amélanche” est issu de l’occitan “amalenca” qui désigne la seule espèce européenne, indigène de Provence, l’amélanchier ovalis qui pousse de la garrigue à la haute montagne. D’autres espèces comme l’amélanchier canadensis et l’amélanchier lamarckii, originaires d’Amérique du nord, croissent facilement en France de par leur rusticité jusqu’à -25 °C.
Tous les amélanchiers sont remarquables par leur abondante floraison blanche printanière, leur frondaison automnale d’un rouge flamboyant, mais aussi leurs fruits comestibles, pas assez connus. Ce sont des baies rondes qui, mûres, présentent une couleur violet à noir foncé. Leur couleur rappelle celle des myrtilles tout comme leur forme et leur taille qui ne dépasse guère 1 cm de diamètre. Pendant leur phase de mûrissement, les amélanches passent du rose au pourpre foncé avant de devenir presque noires. Appelées “petites poires” au Québec, les amélanches sont charnues et développent des saveurs variées de pommes, de cerises, de myrtilles, de poires… et les petits pépins d’amandes amères. Très juteuses et sucrées, elles présentent une légère pointe d’acidité. Au Canada, les amélanchiers sont d’ailleurs cultivés pour la production de fruits.
D’un point de vue nutritionnel, l’amélanche est intéressante pour son apport en manganèse, magnésium et fer, mais aussi de calcium, potassium, bêta-carotène et vitamine. C’est également un fruit riche en antioxydants et en fibres. Ou encore en pectine ce qui en fait un candidat idéal pour la confiture.
Les amélanches se récoltent au cœur de l’été, entre les mois de juillet et août. La récolte s’étale sur environ une vingtaine de jours. Cette récolte peut être avancée à juin et repoussée à septembre, suivant les espèces, le sol et le climat. Elle est plutôt aisée puisque l’amélanchier ne dépasse guère 3 à 4 mètres de hauteur et forme une cépée.
La récolte se fait au fur et à mesure du mûrissement des baies dont les couleurs changent. Roses puis rouges, elles deviennent pourpres à violet foncé, voire noires quand elles sont bien mûres.
Pour les récolter, il suffit de tirer légèrement dessus : elles viennent toutes seules ! On peut aussi utiliser un peigne comme pour la récolte des myrtilles sauvages. En revanche, il faudra rivaliser avec les oiseaux qui raffolent de ces fruits (en particulier les merles) ou poser un filet.
Si vous résistez à la tentation de les manger sur l’arbre, vous pouvez utiliser les baies d’amélanchier dans une multitude de desserts, comme si vous cuisiniez des myrtilles. Les amélanches sont délicieuses incorporées dans des pâtisseries telles que les muffins, les scones, les financiers, le clafoutis, les tartes, les cheesecakes… On peut l’ajouter à une crème ou à un smoothie.
On peut aussi la préparer en compotes ou en sirops, en gelées, en coulis ou en confitures. Vous pouvez en faire un vin ou une liqueur, ou en aromatiser un vinaigre.
Au Québec, on trouve facilement des tartinades de baies d’amélanchier à consommer telle quelle ou comme fond de sauce.
Au Canada, l’amélanche entre dans la composition d’une sauce qui accompagne un rôti de bœuf. Ou bien certains l’intègrent au “pemmican”, un plat à base de viande de bison séchée, réduite en poudre et mélangée à du saindoux.
Lire aussi
Amélanchier : planter, tailler, cultiverLes amélanches se conservent 2 ou 3 jours à 5 °C au réfrigérateur si vous souhaitez les consommer fraîches.
Il est également très facile de les congeler afin de les transformer plus tard en confitures, gelées, sirops ou vins :
Vous pouvez aussi faire sécher les amélanches. C’est d’ailleurs ainsi que les conservaient les Amérindiens d’Amérique. Pour les faire sécher, trois méthodes existent :
Une fois sèches, les amélanches se conservent plusieurs mois dans un bocal hermétiquement fermé à l’abri de la lumière.
Pour 1 kg de baies d’amélanchier, comptez 400 g de sucre.
Franzetti Sylviane, le 18 Juillet 2023
j'ai un amélanchier planté à mi ombre sous un grand cèdre; il est très productif mais les oiseaux se jettent sur les fruits: un conseil si on veut des fruits: mettre un voile sur l'arbre ! Et ici, entre Grasse et Antibes, les fruits mûrissent fin mai, début juin.
j'en ai planté un autre dans un lieu plus ensoleillé; il a eu du mal à démarrer; il pousse mieux depuis qu'un cotoneaster a poussé à côté et lui fait de l'ombre.