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L’Aconit napel ou « Casque de Jupiter » est une plante vivace à la floraison généreuse et longue. L’Aconit, souvent associé au mot poison, souffre d’une mauvaise réputation, en raison de sa toxicité légendaire qui lui a valu le surnom d’ »Aconit tue-loup » (Aconitum vulparia).
L’Aconit très utilisé aujourd’hui en homéopathie, (notamment Aconitum napellus ou Aconit napel), est encore trop injustement méconnu dans nos jardins.
Majestueuses et délicates, ses longues hampes florales mesurant parfois près de 1,50m, dressées sur un beau feuillage découpé, se déclinent en épis de fleurs le plus souvent bleues (Aconitum carmichaelii),blanches ou jaunes et s’épanouissent de juin à octobre suivant les variétés.
Derrière l’apparente fragilité des fleurs, se cache une plante très robuste, très rustique (-15°C). Cette belle vivace élancée est facile à faire pousser sous tous les climats et à conserver en sol frais et riche, à la mi-ombre de préférence.
L’Aconit est précieux pour introduire des accents verticaux et des points de focalisation en fond de massif ou en bordures. Il s’associe facilement avec d’autres vivaces fiables et florifères dans des scènes estivales opulentes. Coupées, ses inflorescences composent de très jolis bouquets d’esprit champêtre.
Son feuillage ample et ses épis de fleurs généreux apporteront une touche colorée et saisissante au jardin. Découvrez notre belle collection d’Aconit, des plus incontournables aux plus rarissimes !
Le genre Aconit renferme plus de 100 espèces ou de cultivars hybrides, de vivaces et de bisannuelles poussant à l’état sauvage dans les prairies montagnardes humides d’Europe et d’Asie. L’aconit ou « casque de Jupiter », parfois appelé à tort « gueule de loup », est une belle vivace herbacée appartenant à la famille des Renonculacées, comme son cousin le Delphinium.
Parmi les plus répandus dans nos jardins, figurent :
l‘Aconitum napellus, également appelé Aconit napel, aux grands épis bleu indigo,l’Aconitum carmichaelii, ainsi que les hybrides comme Aconitum x cammarum. Certaines espèces comme l’Aconitum volubile sont grimpantes et peuvent s’élever à 2 m de hauteur.
L’Aconitum est une plante vivace qui met souvent un à trois ans avant de vraiment s’installer mais une fois bien en place, elle se développe à partir d’une souche charnue à tubéreuse d’où émerge au printemps une superbe touffe caduque et érigée formée de tiges parfois assez ligneuses, légèrement velues, rigides plus ou moins volubiles.
Son port est un brin dégingandé. Elle se dresse de 50 cm à 1,50 m de hauteur lorsqu’elle est en fleur, pour 30 à 50 cm d’étalement à maturité, selon les espèces.
L’Aconit est très toxique dans toutes ses parties, et l’une des plantes de notre flore les plus mortelles par ingestion de racines, mais il est rarissime de s’intoxiquer, à moins d’ingérer ses racines que même les animaux délaissent !
Très florifère, cette vivace est toujours remarquée dans un jardin. Ses tiges dressées portent au-dessus du feuillage, de mai à octobre, selon les espèces, de grands épis aériens ornés de nombreuses fleurs. Ces curieuses fleurs en capuchon de sépales de 3 à 5 cm de long sont groupées en grappes ou en panicules terminales très ramifiées de 30 à 60 cm de longueur, aux extrémités des rameaux.
Composées de 5 sépales satinés, légèrement relevés sur les bords, et de nombreuses étamines contrastées, les fleurs prennent une forme originale de casque antique, d’où le surnom de « Casque de Jupiter ».
Du bleu violacé très profond, au bleu acier veiné de bleu outremer, en passant par le bleu lavande et le bleu indigo, l’Aconit compte parmi les plus beaux bleus du jardin, avec les gentianes ou les delphiniums.
Le cultivar horticole Aconitum x cammarum présente des inflorescences dont la palette s’étend du blanc au pourpre en passant par des variétés bicolores comme l’Aconite ‘Bicolor’ aux fleurs bleu violacé et blanc.
Si les hampes florales réunissent des fleurs principalement bleues, quelques variétés sont blanches (Aconitum napellus ‘Scneewittchen’), roses (‘Carneum’), jaune pâle (Aconitum anthora), crèmes (Aconitum septentrionale ‘Ivorine’) et parfois violettes.
Ce sont aussi de très belles fleurs à bouquets qui perdureront une bonne semaine en vase. Cette floraison abondante et mellifère, attire les abeilles et les insectes butineurs.
De couleur vert foncé, avec une surface luisante et un revers pubescent, le feuillage de l’Aconit compte parmi les plus beaux chez les plantes vivaces. Les tiges dressées portent de grandes feuilles caduques, nervurées, de 5 à 10 cm de long. Rondes ou ovales, profondément découpées en 3 à 7 lobes, elles ressemblent un peu à celles du Delphinium.
L’Aconit n’est pas une plante vivace difficile à cultiver. Très rustique, il ne craint ni le froid ni le gel et convient à toutes les régions. Il pousse en tout sol profond, frais, bien fertile et bien drainé, en situation mi-ombragée, à une exposition abritée des vents violents.
Cette belle vivace au port assez architectural est parfaite en fond de massif ou en plate-bande, en compagnie des digitales, de delphiniums, d’actées, pour des scènes estivales foisonnantes.
Il existe plus d’une centaine d’espèces ou de cultivars hybrides d’Aconit. Les principaux critères de choix sont la couleur des fleurs, de bleu indigo à lavande en passant par le blanc pur, le jaune crème ou encore le vieux rose et la hauteur (de 0,50 m à 1,5 m de haut) qui offrent une grande diversité. En combinant bien les différentes espèces d’Aconit, on peut obtenir une floraison du printemps à l’automne !
L’Aconit se plaît un peu partout en France, sauf peut-être dans des régions très ventées, où le vent qui couche parfois leurs tiges, sera une menace pour cette grande vivace.
Il conservé, de ses origines montagnardes, une belle rusticité, supportant des températures de l’ordre de -20°C. En revanche, il n’aime pas l’humidité hivernale. Il apprécie d’être installé à l’abri des vents forts et sur un site bien dégagé, ce qui encouragera la plante à donner toute sa hauteur.
Il préfère les situations ombragées, surtout dans les régions les plus chaudes, mais c’est une plante très accommodante qui tolère le soleil à condition de maintenir la terre humide. Il ne craint que la sécheresse et les sols trop pauvres.
Plante de prairie, il aime les terres fertiles, riches en humus, profondes, fraîches, mais pas saturées d’eau. Le sol doit être très bien drainé, mais constamment humide et ne jamais sécher en été.
Plus conciliant que le delphinium, il pousse même en terre argileuse et ne craint pas les limaces, ce qui permet d’adopter l’aconit à la place du pied-d’alouette dans les jardins qui ont une terre lourde et humide.
Il s’intègre à tous les décors, massifs ou mixed-border, planté entre des arbustes, en sous-bois clair. Il donne du relief et une verticalité saisissante à toutes les compositions. Il peut aussi se placer contre un mur.
La culture en pot n’est pas à conseiller pour cette plante qui aime la fraîcheur et un sol profond.
La plantation de l’aconit se fait de préférence au printemps (de mars à mai) ou à l’automne (en octobre).
La plantation de l’Aconit est simple dans un sol bien travaillé et enrichi.
Plantez en godet par groupes de 5 à 6 pieds au m2, espacés de 30 à 50 cm selon les variétés afin que la plante puisse bien se développer. Pour un bel effet dans un massif, on privilégie une plantation en nombre.
L’Aconit n’a besoin que de quelques soins pour refleurir généreusement. Cette plante vivace a besoin de fraîcheur en été et pas d’humidité stagnante en hiver.
Installez un paillage pour maintenir une certaine fraîcheur et arrosez régulièrement par temps sec, mais sans excès.
Éliminez les fleurs fanées rapidement après la floraison pour prolonger la floraison ou laissez-les grainer pour bénéficier de semis.
Au printemps, au démarrage de la végétation, rabattez au ras du sol les tiges florales fanées, pour éviter que l’eau et l’humidité ne pénètrent dans les tiges creuses pendant l’hiver, provoquant le pourrissement des touffes. Apportez un peu de compost au printemps pour conserver la fertilité du sol et pour maintenir l’humidité.
Tuteurez si besoin les tiges des variétés hautes à l’aide de cannes solides au printemps dès le début de la croissance, pour assurer l’ancrage des plantes au moment de la pousse des hampes florales.
Sur les vieilles touffes il est préférable de diviser pour conserver de belles floraisons. Afin de maintenir la vigueur des plantes, divisez tous les 5 à 7 ans à l’automne ou en février, les touffes de vos aconits, dès que vous constatez que la floraison s’amenuise.
L’Aconit est une vivace rustique qui offre une très bonne résistance aux maladies comme aux parasites.
Les limaces n’en raffolent pas, ce qui n’est pas le cas des delphiniums !
Il ne craint que la sécheresse et l’excès d’eau.
En cas d’excès d’humidité et en sol trop lourd, il peut être atteint de pourriture blanche, une maladie (des verticilliums) responsable du pourrissement des racines. C’est pourquoi, de manière préventive, il faut impérativement lui réserver un emplacement où l’eau ne risque pas de stagner. Veillez à ne pas trop enterrer ses tiges lors de la plantation, pour éviter ce genre de maladie cryptogamique, qui se développe dans les sols gorgés d’eau.
Des bonnes conditions de culture évitent bien souvent ces attaques virulentes.
Les semis sont possibles (après stratification, c’est-à-dire passage au froid au préalable) mais les résultats sont très aléatoires. Les graines se récoltent à l’automne, se gardent au frigo en hiver et se sèment au printemps, sous châssis froid, si vous n’avez pas coupé toutes les hampes florales, sinon achetez-les en sachet. Néanmoins, vos semis ne fleuriront que l’année suivante. Il y a moins fastidieux !
Vous pouvez multiplier l’Aconit par division de la touffe tubéreuse, même s’il se multiplie spontanément au fil du temps. Les plants d’Aconit perdent de la vigueur en vieillissant : au-delà de 5 ans, les touffes deviennent moins florifères et parfois plus chétives. Il ne faut pas hésiter alors à diviser les pieds tous les 5 à 7 ans, , en automne ou au tout début du printemps, si l’on veut leur conserver de la vigueur.
L’Aconit s’intègre à tous les décors. Très facile à marier, il est même inspirant pour créer un jardin d’esprit naturel, avec des plantes demandant peu de soins et d’entretien.
Il forme de beaux buissons en fond de massifs mi-ombragés, il est aussi éblouissant dans le rôle de fleur pour plates-bandes. Il sait se montrer très exubérant ou plus discret. La dimension verticale qu’il apporte permet de structurer les massifs comme des scènes naturelles en lisière de sous-bois.
Valeur sûre des massifs herbacées et des jardins de curé aux allures champêtres ou des jardins de style prairie, on l’apprécie pour ses grappes majestueuses de fleurs, blanches, roses, jaunes mais le plus souvent d’un bleu inouï.
Il accompagne la floraison des delphiniums et comme eux, c’est un incontournable des jardins bleus.
Bleus/dorés, crème/orange doux, l’Aconit est parfait pour jouer sur les contrastes, les nuances et les dégradés, et transformer un massif en remarquable tableau impressionniste. Les grappes bleu violacé soutenu de l’Aconitum napellus contrastent avec les achillées jaune pâle.
L’Aconitum napellus ‘Scneewittchen’, une variété blanche, est un grand classique des jardins blancs dans lesquels il poussera en compagnie d’une Echinacea ‘Green Jewel’ et de digitales ‘Snow Thimble’.
En fond de plate-bande, il tiendra compagnie aux grands géraniums vivaces, dahlias ou aux graminées telles les miscanthus.
L’été, il s’associe dans des massifs foisonnants avec des astrances, des rudbeckias, des véroniques, des phlox, des cosmos. Son feuillage spectaculaire et ses épis de fleurs estivales s’accordent bien avec les pavots d’Orient.
Les plus tardifs (Aconit carmichaelii Arendsii, Aconitum Spark s Variety) s’associeront à des asters, des anémones du Japon et des chrysanthèmes, dans de belles scènes automnales.
Ils sont également très beaux devant les feuillages d’automne d’une parrotie de Perse ou de liquidambars.
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