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Le Kiwi, Groseille de Chine ou encore arbre à kiwi est une liane rustique qui produit l’un des fruits les plus cultivés en France et dans le monde : le kiwi. Importée de Nouvelle-Zélande, cette liane chinoise pousse très bien sous nos latitudes, contrairement aux idées reçues. A condition de respecter les secrets de la pollinisation !
Si aujourd’hui, il existe quelques variétés d’Actinidia autofertiles comme l’Actinidia chinensis ‘Solissimo®’, il faudra le plus souvent planter un pied mâle à proximité d’un pied femelle pour obtenir des fruits. De l‘Actinidia chinensis ou deliciosa à l’Actinidia arguta, également appelé Kiwaï, ces mini-kiwis à peau lisse, en passant par l’Actinidia kolomikta, les kiwis regroupent de nombreuses variétés, offrant des fruits aux formes et saveurs différentes.
Ses fruits à la chair savoureuse réputés pour leurs nombreux bienfaits se prêtent à divers recettes, des compotes aux jus ou confitures !
Il se cultive très bien chez nous une fois bien installé dans une terre fraîche, peu calcaire et drainée et palissé correctement.
Comment reconnaître un arbre à kiwi mâle et femelle ? Comment tailler un Actinidia ? Découvrez comment cultiver l’arbre à kiwi, et avoir de beaux fruits au fil des saisons !
Le Kiwi (Actinidia chinensis ou deliciosa), aussi appelé kiwitier, groseille de Chine, ou encore « souris végétale », est un arbuste fruitier grimpant appartenant à la famille des actinidiacées, tout comme son cousin le Kiwaï ou Kiwi de Sibérie (Actinidia arguta) qui offre des fruits à la peau lisse .
Le kiwi est originaire des régions tempérées de Chine, et non de Nouvelle-Zélande, qui reste toutefois son premier pays exportateur. Le kiwi est arrivé en France, à Nice en 1904, et s’est depuis largement acclimaté, essentiellement dans les Landes, le Midi et la Corse.
On distingue environ 30 espèces de kiwi mais seulement 5 produisent des fruits comestibles et sont cultivées dans ce but en France. Parmi elles, l’Actinidia deliciosa dont les fruits ont la peau velue et ses nombreux cultivars dont certains autofertiles comme ‘Jenny’ ou ‘Solo’ qui est la plus connue. L’espèce Actinidia chinensis offre quant à elle des kiwis à la peau lisse, tandis que le Kiwi arguta, également appelé « Kiwaï » porte des fruits plus petits que les kiwis traditionnels qui se dégustent avec la peau.
Cette liane arbustive sarmenteuse vigoureuse s’accroche à tout support grâce à ses vrilles. Ses longues tiges sinueuses et volubiles peuvent croître de 3m par an pour atteindre 6 m de hauteur, parfois davantage si les conditions sont favorables et 4 m d’envergure à maturité. Les jeunes rameaux à l’écorce rougeâtre sont couverts d’un duvet roux. Le kiwi fait preuve d’une belle longévité et peut vivre entre 50 et 100 ans.
Le feuillage de l’Actinidia n’est pas sans intérêt. Les rameaux déploient de grandes et larges feuilles caduques, alternes de 8 à 20 cm. Ovales ou en forme de cœur, elles sont entières, aux nervures saillantes plus claires et aux marges dentelées se terminant par des soies. De couleur vert moyen à vert sombre sur le dessus, plus claires au revers, elles sont pour la plupart velues et recouvertes d’un fin duvet. L’Actinidia kolomikta, le kiwi arctique est une espèce ornementale qui se distingue par ses feuilles réellement décoratives, tricolores, vertes panachées de rose et de blanc dans leur moitié inférieure.
Sur ce feuillage bien ample, en mai-juin, après seulement la quatrième ou cinquième année de culture, petites fleurs éclosent en solitaire ou réunies par 3 à l’aisselle des feuilles sur les rameaux de l’année précédente. Ces fleurs parfumées sont formées de 5 pétales, de couleur blanc-crème ou blanc jaunâtre, selon les variétés. Mais comment reconnaître un arbre à kiwi mâle et femelle ?
La plupart des espèces d’Actinidia sont dioïques, c’est-à-dire qu’elles nécessitent la présence d’un pied mâle à proximité pour permettre la pollinisation par les abeilles. Cependant, les nouvelles variétés d’Actinidia ont la particularité d’être autofertiles (fleurs mâles et femelles sur le même pied) : un seul arbre suffit pour obtenir des fruits. La distinction mâle /femelle se fait simplement en regardant les fleurs : les fleurs femelles mesurent 3 à 4 cm de diamètre sont solitaires et portent de courtes étamines entourant des stigmates blancs tandis que les fleurs mâles sont plus petites, sont groupées en cymes de 3 fleurs comportant de nombreuses étamines fertiles, très saillantes dorées et poudreuses.
Seuls les pieds femelles produisent des fruits. Cette floraison est suivie par la formation de baies estivales ovoïdes de 3 à 9 cm de long très nombreuses et savoureuses : les kiwis. L’aspect, la couleur, la taille et la chair des fruits diffèrent d’une espèce ou d’une variété à l’autre.
De la taille d’un œuf chez les Actinidia deliciosa et Actinidia chinensis, la taille du fruit n’excède pas celle d’une groseille à maquereau ou d’un gros grain de raisin chez le kiwi arguta ou Kiwaï. La fine peau est duveteuse, couverte de courts poils bruns chez l’Actinidia deliciosa, tandis qu’elle est si lisse chez d’autres (Kiwaï) qu’il est inutile de la peler pour la consommer. Si on connaît bien le kiwi classique à la peau brun clair, renfermant une chair vert amande marbré, certaines variétés offrent des fruits dorés (Actinidia chinensis ‘Minkigold’), ou encore rouge foncé à l’instar du Kiwi de Sibérie ‘Ken’s Red’ ou chez le Kiwi (Actinidia deliciosa) ‘Kiwi Wonder®’.
Cette pulpe juteuse, plus ou moins sucrée, renferme en son centre environ 1000 petites graines noires. Sa saveur acidulée rappelle celle de la pomme verte et est riche en en fibres, en vitamine C et E, en carotène ainsi qu’en sels minéraux comme, le magnésium et le calcium. Le goût du kiwaï se rapproche davantage de celui de la groseille à maquereaux et est plus sucré que le kiwi traditionnel.
Contrairement aux idées reçues, le Kiwi est très rustique, pouvant résister à des températures négatives jusqu’à -15°C mais les jeunes pousses craignent les fortes gelées printanières. L’Actinidia arguta aussi appelé Kiwi de Sibérie est sans doute le plus rustique, pouvant résister jusqu’à -20°C. Le kiwi se plaît au soleil ou à mi-ombre et aime un sol frais, riche, léger et drainé, non calcaire. Cette liane vigoureuse et rustique se palisse contre un mur, une pergola ou grimpera à l’assaut d’un arbre.
Le nom « Kiwi » fait référence à cet oiseau endémique de la Nouvelle-Zélande, dont le pelage rappelle celui du fruit.
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Comment planter un arbre fruitier ?La plupart des nouvelles variétés de kiwi (ou kiwitier) ont la particularité d’être autofertiles (‘Solissimo’, ‘Jenny’ ou ‘Solo’) : un seul pied suffit pour obtenir des fruits, d’autres cependant nécessitent la présence d’un congénère mâle à proximité, pour fructifier. Dans ce cas, vous devez impérativement planter 1 pied mâle sous peine de n’avoir aucun kiwi. Les pieds mâles sont nettement plus florifères que les pieds femelles, ne donnent pas de fruits mais pollinisent les pieds femelles : un pied mâle peut polliniser environ 5 à 6 pieds femelles à une distance de 5-6 m.
Chez les kiwis et kiwaï, on compte différentes espèces parmi lesquelles les variétés mâles pollinisatrices. Certaines variétés sont autofertiles. Pour vous faciliter la vie et vous garantir une fructification optimale, nous vous proposons des duos de kiwis comprenant un pied femelle et pied pollinisateur ainsi que de nombreuses variétés autofertiles.
Parfaitement rustique, le kiwi est capable de supporter des températures de l’ordre de -15 °C. Il est toutefois sensible aux fortes gelées tardives, puisque les bourgeons gèlent à -4-5°C. Offrez-lui une place abritée des vents froids et des gels printaniers qui risquent de brûler ses jeunes pousses et d’abîmer ses fleurs. Evitez en particulier les murs exposés au Nord ou à l’Est.
Le kiwi apprécie les situations ensoleillées, mais non brûlantes surtout dans le Midi de la France. Il aime les sols riches, profonds, sans trop de calcaire qui risque d’entraîner des chloroses, drainés et restant frais en profondeur. Il craint les sols gorgés d’humidité et asphyxiants qui retiennent l’eau en hiver. Il trouvera tout naturellement sa place sur un talus surélevé si votre terrain garde trop l’eau en hiver.
Le kiwi a besoin de place pour s’établir, d’autant qu’il faudra nécessairement pour les espèces non autofertiles, deux sujets (un plant femelle et son pollinisateur), pour qu’il puisse fructifier.
Le palissage du kiwi est nécessaire : prévoyez un support assez solide de 5 à 6 m de longueur pour 3 m de haut pour que ses tiges puissent s’accrocher.
Il pourra être palissé sur un mur tendu de fil de fer solide, un grillage, une pergola, une tonnelle bien exposée, ou courir entre deux troncs d’arbre. Il trouve naturellement sa place dans un verger.
Plantez le kiwi idéalement en automne, d’octobre à novembre. Il se plante de préférence au printemps, dans les régions aux hivers rigoureux. En zone tempérée, nos plants en conteneur peuvent s’installer toute l’année en dehors des périodes de gel.
En cas de variétés de kiwis et kiwaï non autofertiles, prévoyez de planter au moins un pied mâle pour 5 pieds femelles en respectant une distance de plantation de 2 à 3 mètres entre deux pieds.
Le Kiwi préfère les sols qui gardent toujours un peu d’humidité : il a besoin d’eau. Arrosez régulièrement en été et durant les trois premières années. En période de forte chaleur, arrosez le 1 à 2 fois par semaine. Paillez le pied pour maintenir une bonne fraîcheur. Le kiwi a besoin d’un sol fertile pour bien donner : chaque printemps, au moment de la floraison, faites un apport d’engrais spécial fruitiers et de compost au mois de mars au pied du kiwi.
Protégez le pied avec une bonne couche de paille les trois premiers hivers.
Faites des binages superficiels pour garder le pied propre et éviter la germination des adventices.
Palissez la liane au fur et à mesure de sa croissance.
Quand et comment tailler ?
La taille joue un rôle essentiel dans la fructification du kiwitier. Les kiwis sont portés par les pousses de l’année, la taille favorise la fructification. C’est également une plante volubile qui peut rapidement devenir envahissante. La taille est donc nécessaire pour entraîner la ramification et contrôler son développement. Deux tailles sont conseillées:
Les premières années, durant l’hiver, de décembre à mi-février, contentez-vous de supprimer les rameaux gênants et raccourcissez les branches secondaires avant le redémarrage de la végétation
Juste après la récolte, chaque année en octobre-décembre, coupez d’un quart les branches ayant porté les fruits : laissez 2-3 yeux après le dernier groupe de fruits récoltés
Raccourcissez les autres rameaux en laissant 3-4 yeux
Gardez quelques branches principales qui formeront la charpente
-En juillet, quand les fruits sont à peine plus gros qu’une cerise :
Supprimez les fruits trop petits pour n’en garder que 4 fruits par groupe
Pincez les nouvelles pousses à 4 feuilles après le dernier fruit
Supprimez les gourmands pour augmenter le calibre des fruits
-En août : retaillez les branches taillées en juillet en ne laissant que 2 feuilles de la repousse
→ Retrouvez tous nos conseils pour bien palisser le kiwi dans notre tutoriel.
Une fois vos kiwis plantés, souvenez-vous qu’il faudra attendre environ 4 à 5 ans avant de pouvoir faire une première récolte de fruits.
Selon le type de variété, la récolte des kiwis s’effectue entre septembre et décembre, jusqu’avant les gelées. Cueillez-les par temps sec. Vous pouvez les cueillir encore verts car ils continuent à mûrir après récolte. La récolte des Kiwaï s’effectue à partir de la fin septembre et durant le mois d’octobre.
Un jeune pied de kiwi produira environ 10 kg, puis jusqu’à 30 à 50 kg de fruits par an après 10 ou 12 années de culture.
Ces « souris végétales » ne se conservent que quelques jours à température ambiante ou au réfrigérateur une quinzaine de jours après la récolte. On peut aussi les conserver au frais plusieurs mois entre 2 et 5 °C dans une cave ou un cellier aéré et sans humidité ou éventuellement les congeler.
Si vous voulez accélérer leur mûrissement, placez les kiwis à proximité de pommes ou de bananes.
Peu calorique (47 kcal pour 100 g), le kiwi se déguste frais, à la cuillère juste coupé en deux ou pelé. Bon pour la santé, ce fruit est un concentré de vitamines notamment C (plus que les oranges !) et E, il est également riche en fibre et en oligoéléments. Ses graines noires contiennent des oméga 3. Le kiwaï est plus sucré que le kiwi habituel, il est aussi plus riche en calcium et en vitamine C.
C’est un fruit aux vertus anti-oxydantes, protecteur contre les maladies cardiovasculaires.
Une fois pelée, la chair acidulée et sucrée relève le parfum des desserts comme les salades de fruits frais et se prête à l’élaboration de confitures, compotes, tartes, et les plats sucrés-salés.
Cultivé dans de bonnes conditions, l‘Actinidia se montre résistant et peu sensible aux maladies et aux parasites. Rarement malade, il peut néanmoins être sensible aux nécroses bactériennes (pseudomonas syringae et viridiflava) si le sol est trop humide : veillez au bon drainage du sol, évitez de mouiller le feuillage, supprimez les parties atteintes, réalisez des tailles propres et nettes, faites des décoctions de prèle.
En cas de sol trop calcaire, une chlorose peut apparaître faisant jaunir le feuillage.
Les araignées rouges, entraînent également le jaunissement des feuilles, puis leur dessèchement et leur chute. Elles apprécient les atmosphères chaudes et sèches : n’hésitez pas à brumiser le feuillage pour les éliminer.
→ En savoir plus sur les maladies et parasites du kiwi dans notre fiche conseil !
La multiplication du kiwi se fait soit par bouture ou par marcottage. Le greffage est très fiable mais c’est une technique plutôt destinée aux professionnels.
Multipliez le Kiwi par bouturage de rameaux semi-ligneux en été.
Découvrez plus de conseils avec Comment bouturer un kiwi ? : nos conseils pour réussir et Bouturer vos plantes avec succès
Ses branches sont très longues ce qui simplifie le marcottage !
Le Kiwi se plante au verger comme au jardin d’ornement. Il faut le conduire palissé. Il s’adapte parfaitement aux pergolas, treilles, habille les murs ou s’enroulera naturellement autour des arbres. C‘est un arbre à la fois fruitier et ornemental, grâce à son feuillage luxuriant et à ses fruits suspendus jusqu’aux portes de l’hiver.
Il se marie bien avec le Schisandra Chinensis une autre liane fruitière et décorative qui aime comme lui les sols humides et une exposition ensoleillée à semi-ombragée ou avec un Goji (Lycium barbarum). Pour composer une treille gourmande au fil des saisons, intégrez-le à des Camérisiers ou Baies de mai.
Dans un verger, rapprochez-le d’un Asimina triloba ou « Paw Paw », un petit arbre fruitier aux allures tropicales ou d’un Arbousier ou « Arbre aux fraises » avec ses fruits ronds semblables à des fraises.
Des vivaces couvre-sol comme les Bugles rampantes et les Heuchères garderont ses racines au frais tout l’été.
Mon kiwi ne fleurit pas !
Il faut compter 4 à 5 années de culture pour voir fleurir l’actinidia. La plupart des espèces de kiwis sont dioïques, c'est-à-dire qu'il faut planter un pied mâle pour voir fructifier un pied femelle. Assurez-vous de cela au risque de ne jamais voir poindre le moindre fruit sur votre liane ! Mais il existe des variétés autofertiles, qui possèdent sur le même pied des fleurs mâles et femelles, ce qui évite d'avoir à planter un second pied pour pouvoir récolter. Autre explication : peut-être l'avez vous taillé trop sévèrement : jusqu'à la fructification contentez-vous de tailler légèrement les rameaux les moins vigoureux.
florent, le 10 Juin 2022
Bonjour,
J'ai planté en mai dernier 4 actinidia femelles et 1 mâle (60 cm de hauteur). A ce jour, un seul donne des signes de reprise. Les autres ont du mal à repartir malgré de gros arrosage. Ils ont eu un coup de chaud je pense car les jeunes sarments ont piqué du nez un moment et les feuilles brunissent...Que dois-je faire ? Tailler ce qui est mort ? Continuer à arroser abondamment ? Laisser faire ? Merci pour vos conseils ?
Réponse de Ingrid, le 10 Juin 2022
Bonjour. Difficile à dire sans les voir. S'ils sont jeunes, ils ne sont pas encore suffisamment implantés pour supporter une longue période de sécheresse sans arrosage. Le mieux pour le moment est de continuer à surveiller les arrosages et attendre. Vous pouvez contacter nos conseillers par téléphone ou même encore mieux par mail en joignant une photo (en bas du site, cliquer sur « nous contacter »).
En attendant, vous pouvez voir le tutoriel d'Olivier en vidéo pour savoir si un arbuste est mort ou non :
- Tuto : reconnaitre un arbre mort -