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L’ail est un légume-racine de la famille des Liliacées dans laquelle on retrouve de nombreuses autres plantes potagères et aromatiques comme l’oignon, l’échalote, le poireau, la ciboule et la ciboulette. Il existe différentes catégories d’ail qui sont l’ail blanc, l’ail violet, les plus forts, et l’ail rose, le moins piquant en bouche. L’ail est consommé en tant que condiment, cru ou cuit, en aillet, ail vert, ou le plus couramment, en sec. Il relève et aromatise de nombreux plats et entre notamment dans la composition de l’aïoli et du beurre d’escargot.
La culture de l’ail n’est pas difficile à condition de disposer d’un sol meuble et bien drainé, sans fumure frache et exposé au soleil. L’ail blanc et l’ail violet se plantent à l’automne tandis que l’ail rose se plante au printemps. Les deux premiers donneront un très bon rendement alors que l’ail rose donnera des gousses et caïeux plus petits mais qui se conserveront plus longtemps. Il est donc intéressant, en tant que jardinier, de tester les différents types afin de repérer celles qui sont les plus adaptées à vos conditions de cultures. Vous aurez peut être la chance que toutes se plaisent tous dans votre potager, dans ce cas, si vous aimez ce condiment, n’hésitez pas à diversifier les variétés !
La réputation, la qualité et le savoir-faire de production de l’ail est mise en avant en France avec actuellement quatre IGP (Indication géographique protégée). Elles concernent l’ail blanc de Lomagne, l’ail de la Drôme, l’ail Rose de Lautrec et l’ail fumé d’Arleux ainsi qu’une AOC (Appellation d’origine contrôlée) pour l’ail violet de Cadours.
L’ail est une plante originaire de diverses régions du globe, il viendrait d’Asie centrale, de Méditerranée, du Caucase et d’Afghanistan. Les premières traces de culture de l’ail remontent à 5000 ans, en Égypte ancienne où il était consommé par les bâtisseurs des pyramides pour augmenter leurs forces et leurs défenses immunitaires. Sa culture se généralise ensuite par les Grecs et Romains, puis progresse le reste de l’Europe.
Le nom commun « ail » vient du nom latin, Allium, dont l’origine est incertaine. Il viendrait du latin olere, « sentir » ou du grec hallesthai, « surgir ». L’ail était nommé par les grecs « scorodon« . Le nom d’espèce, sativum, signifie « cultiver ». Un ail… des aulx ou des ails. Les deux versions au pluriel sont acceptées. La première version est plus ancienne, la seconde, d’abord utilisée en botanique, tend à se généraliser.
L’ail – Allium sativum var. sativum – est un légume-racine de la famille des Liliacées ou Amaryllidacées (en classification phylogénétique) comme l’oignon, l’échalote et le poireau. Cette plante herbacée, monocotylédone, est une bulbeuse vivace très rustique mais elle est cultivée comme une plante annuelle ou bisannuelle. L’ail se présente sous la forme d’un bulbe ou « tête », composé de plusieurs gousses nommées caïeux. Ce sont eux qui sont plantés en terre et évoluent vers de nouvelles têtes d’ail.
Les feuilles érigées et linéaires, engainent les tiges, elles sont odorantes quand on les froisse. Certaines variétés d’ail forment une inflorescence comme la variété ‘Rose de Lautrec’. D’autres ne parviennent pas à former de hampe florale, cela concerne notamment les variétés d’ail blanc comme ‘Thermidrome’ et ‘Germidour’. Un classement original des variétés d’ail cultivés sont réparties en cinq groupes selon leur profil enzymatique et caractéristiques botaniques. La présence ou l’absence de la hampe florale est incluse dans cette classification. De la tige florale, haute de 30 à 80 cm, s’épanouit une ombelle dont les fleurs, pour la plupart stériles, sont de couleur blanche ou rose et fleurissent en été. Entre les fleurs se trouve des bulbilles florales qui tombent au sol et donnent de nouveaux plants, c’est particulièrement le cas de l’ail rocambole.
Le choix des variétés se fait selon un premier critère : la saison de plantation. Les variétés d’ail blanc et d’ail violet se plantent en automne, les variétés roses au printemps. D’autres espèces comme l’ail rocambole et l’ail des ours, perpétuels, peuvent rester plusieurs années au jardin.
L’ail se plante directement en place dans une parcelle exposée au soleil et en terre légère, drainée et sans fumure fraîche. La rotation de l’ail est de 5 ans et il est important d’éviter de le cultiver à la suite de légumes de la même famille (ciboulette, échalote, oignon et poireau).
L’ail redoute les excès d’humidité qui font pourrir les bulbes. Si votre terre est très humide, nous vous conseillons de planter l’ail sur des buttes de 10 à 15 cm de haut, ce qui facilite l’écoulement de l’eau.
L’ail se plante au printemps ou à l’automne :
Pour commencer, préparez la parcelle en ameublissant la terre avec une grelinette ou une fourche bêche, nivelez avec un croc, retirez les adventices (mauvaises herbes) puis passez à la plantation :
L’ail s’entend bien avec les plantes de la famille des Rosacées, il prévient notamment les maladies cryptogamiques (dues à des champignons) des fruitiers et fruits rouges comme les pommiers, poiriers, pêchers, framboisiers, fraisiers ainsi que les rosiers. Pour une meilleure qualité des tomates, on recommande de planter une tête d’ail au pied de chaque plant de tomate. Utilisez judicieusement les caïeux du centre de la gousse pour ces associations, gardez les caïeux externes pour vos rangs d’ail destinés à la consommation.
L’ail peut aussi être un mauvais compagnon pour certains légumes. En effet, il est admis par de nombreux jardiniers que les Fabacées (famille des haricots, fèves et pois) et les Brassicacées (choux, navets, roquette, radis) n’apprécient pas la présence de l’ail et autres plantes de la famille des Liliacées en général. Evitez donc ces voisinages.
Binez et sarclez régulièrement, surtout au début de la culture. Le sarclage doit être délicat et peu profond à proximité des plants, en effet les racines de l’ail poussent de manière superficielle.
L’arrosage de l’ail se fait uniquement en cas de sécheresse prolongée, à partir du mois de mai. Il est possible de pailler, en terre légère, à partir du mois de mai, lorsque le sol est suffisamment réchauffé. Pour cela, utilisez de préférences des paillis sec comme de la paille. Evitez absolument l’herbe humide !
Évitez de cultiver l’ail à côté du poireau ou de l’oignon qui sont sensibles aux mêmes maladies.
Ne pulvérisez jamais de purin d’ortie sur l’ail, en effet l’odeur de cet extrait attire la mouche de l’oignon.
Certains jardiniers nouent ou couchent le feuillage deux semaines avant la récolte dans le but de concentrer la sève dans le bulbe et ainsi augmenter la taille des bulbes . C’est une pratique assez courante mais il n’est pas prouvé scientifiquement que cela fasse réellement grossir les bulbes. Un autre avantage de ce geste serait de sécher plus rapidement le feuillage à l’approche de la récolte.
→ En savoir plus dans notre tutoriel : Comment récolter et conserver l’ail ?
C’est un comble pour ce légume aux propriétés anti-fongiques par excellence d’être si sensible à la rouille, une maladie due à un champignon !
L’agent responsable de la rouille est le champignon Puccinia allii, il se développe par temps humide et lorsque les températures avoisinent les 18°C. On le recontre surtout au printemps et selon l’intensité de l’attaque, cette maladie peut réellement nuire sur la récolte. Cependant si la rouille se manifeste a quelques semaines de la récolte, son impact ne sera pas important. Il existe des milieux où cette maladie est particulièrement fréquente et virulente.
Les symptômes sont faciles à repérer, ils se traduisent par des petites taches de couleur rouille, des pustules qui apparaissent sur les feuilles. En cas de forte attaque, les taches se rejoignent et finissent par dessécher entièrement les feuilles, ce qui impacte forcément le développement des caïeux.
Pour lutter contre la rouille de l’ail :
La mouche de l’oignon – Delia antiqua – est un ravageur qui attaque l’ail et qui peut provoquer une forte perte de récolte. C’est la larve de la mouche qui provoque des dégâts. Ceux-ci se manifestent par un affaiblissement général de la vigueur de la plante. Les feuilles jaunissent, la plante finit par mourir. A l’apparition de ces symptômes il suffit de déterrer le plant contaminé pour s’apercevoir que les asticots se nourrissent du bulbe. Il faut détruire les plantes contaminées pour éviter la propagation des larves. Car, malheureusement, les larves ont cette incroyable capacité de passer d’un plant à un autre !
Pour prévenir les attaques de la mouche de l’oignon :
L’ail se récolte à différents stades selon la maturité à partir d’avril, jusqu’en juillet :
Les têtes d’ail se conservent plusieurs mois et jusqu’à un an. Les variétés roses et violettes se conservant mieux que l’ail blanc.
Pour bien conserver l’ail sec :
L’ail entre dans la composition de nombreux plats et sauces, c’est un ingrédient incontournable de l’aïoli, cette célèbre sauce méditerranéenne, ou encore de la rouille qui relève la bouillabaisse, sans oublier le beurre d’escargot. Au printemps profitez de récolter votre aillet pour le consommer cru en le mélangeant à des salades ou l’apporter à des plats en fin de cuisson. Avec la récolte à maturité, il est inutile de le dégermer les premiers mois, ensuite, lorsque les germes se forment, dégermer rend l’ail plus digeste. Il s’utilise coupé très finement ou haché au presse-ail et toujours apporté en fin de cuisson pour bénéficier de son goût et de ses nombreux atouts sur la santé.
Nous sommes tous égaux face à l’halitose passagère provoquée par l’ail, mais malgré cet inconvénient, ce condiment puissant a de multiples effets bénéfiques sur la santé. Il est possible d’atténuer la mauvaise haleine en consommant du persil ! L’ail rose est aussi moins fort que l’ail blanc.
L’ail est très riche en sélénium et composés soufrés dont de nombreux anti-oxydants. Il contient une bonne quantité de vitamines A, B et C. C’est un excellent prébiotique avec sa teneur en inuline. Il y a fort à parier que la sauce blanche à l’ail libanaise (à base de yaourt) serait donc toute indiquée pour renforcer la flore intestinale ! Il est également reconnu pour son effet anti-bactérien et anti-viral puissant, notamment contre le virus du rhume. L’ail est également très bon pour le cœur, il fluidifie le sang, baisse la tension artérielle ainsi que le taux de cholestérol. Selon diverses études scientifiques, une consommation quotidienne d’ail diviserait par deux le risque de cancer digestifs, de l’estomac, du colon et du rectum, il faut toutefois le consommer cru.
→ Découvrez aussi le purin d’Ail ou décoction d’ail : recette et utilisations au jardin et Comment faire de la poudre d’ail 100% maison ? dans nos tutoriels !
Mes gousses d'ail deviennent translucides, que se-passe t-il ? Sont-elles consommables ?
Une gousse d'ail qui devient translucide est due à une moisissure. Cet ail translucide n'est plus consommable, il suffit d'ailleurs de le sentir pour voir que l'odeur n'est plus caractéristique de l'ail sain. Nous vous recommandons de conserver votre ail dans un endroit bien aéré après la récolte.
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