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Les Aloès sont des plantes succulentes (plantes grasses), adaptées à la chaleur et à la sécheresse, bien reconnaissables à leurs rosettes de feuilles épaisses et charnues. Le plus connu est évidemment l’Aloe vera, dont on consomme le gel présent dans les feuilles, réputé pour ses vertus médicinales et ses nombreux bienfaits. Cependant, il existe beaucoup d’autres espèces, comme les Aloe arborescens, aristata ou ferox…
L’Aloe offre un feuillage assez graphique et de belles couleurs, ce qui en fait une plante d’intérieur appréciée. D’autant plus qu’il demande peu d’entretien. Bien que les Aloès soient dans l’ensemble assez peu rustiques, quelques espèces peuvent supporter jusqu’à -10 °C, et peuvent donc être installées en pleine terre dans les régions au climat doux. Ils ont peu de besoins, que ce soit en arrosage, engrais, et entretien… et sont donc très faciles à cultiver, du moment qu’il ne fait pas trop froid.
Si vous habitez dans le sud de la France, sous un climat doux où il gèle rarement, n’hésitez pas à les installer en pleine terre ! Ailleurs, il vaudrait mieux les planter en pot et les rentrer sous abri en hiver. L’Aloe aristata peut néanmoins supporter – 10 °C !
Les Aloès sont typiquement des plantes grasses (ou plantes succulentes), qui portent des feuilles charnues, souvent disposées en rosettes. On connait surtout l’Aloe vera, aux propriétés médicinales, mais les aloès forment un grand groupe, qui rassemble environ 560 espèces. Ce sont des plantes xérophytes : adaptées à la sécheresse.
L’Aloé est une plante qui vient principalement d’Afrique. La plus grande diversité d’espèces se trouve en Afrique du Sud et à Madagascar. Quelques espèces poussent aussi en Inde, dans la Péninsule arabique, et sur les îles de l’Océan Indien (Réunion, Comores, etc.). Les Aloès se rencontrent surtout dans des zones arides, ce qui explique qu’ils se soient adaptés à la sécheresse en produisant des tissus épais, capables de stocker de l’eau.
Leur nom vient du grec ἀλόη, aloê. Le nom d’espèce « vera » signifie « véritable », « vrai aloé ». Cette plante était déjà utilisée dans l’Antiquité par les Grecs et les Égyptiens, pour ses propriétés médicinales. En français, l’Aloe vera est aussi appelé « Aloé des Barbades » (en latin, Aloe barbadensis, employé comme synonyme). L’Aloe vera est cultivé depuis très longtemps, et s’est naturalisé dans plusieurs régions du monde.
Les Aloès appartiennent à la famille des Xanthorrhoeacées (1 236 espèces), en compagnie d’autres plantes que l’on cultive parfois dans les jardins : Asphodèles, Eremurus, Hemerocalles, Kniphofia, Phormium… Cette famille rassemble de nombreuses plantes de l’Hémisphère Sud, pas toujours très rustiques, et qui apportent souvent un côté exotique dans les massifs. Les Aloès étaient auparavant dans la famille des Asphodelacées, et ont longtemps été classés parmi les Liliacées. Les Aloès sont parfois confondus avec les Agaves, qui forment eux aussi de grandes rosettes de feuilles épaisses et allongées.
Beaucoup d’Aloès ont un feuillage en rosette, poussant au niveau du sol, sans tiges. Ces aloès peuvent être vraiment petits, comme l’Aloe aristata, qui ne dépasse guère 15 cm de hauteur. À l’inverse, on trouve aussi des espèces arborescentes : l’Aloe arborescens et l’Aloe marlothii peuvent atteindre jusqu’à 4 m. L’Aloe arborescens forme des touffes très larges et ramifiées, et peut prendre des proportions très importantes. Il existe même des espèces grimpantes, comme l’Aloe ciliaris !
Lorsqu’ils fleurissent, les Aloès offrent de superbes épis, impressionnants. Ils se composent de nombreuses fleurs aux teintes vives, lumineuses. Elles sont souvent jaunes, oranges ou rouges. La floraison rappelle celle des kniphofias. Les épis sont portés au sommet de tiges dressées vers le ciel, qui peuvent atteindre jusqu’à 1 m de hauteur ! Les fleurs s’ouvrent progressivement, du bas de l’épi vers le haut. Celles situées en bas s’inclinent vers le sol.
Les fleurs sont tubulaires, fines et allongées. Elles sont petites, ne mesurant que quelques centimètres de long, souvent 3-4 cm. Elles sont riches en nectar. Les fleurs sont composées de six tépales (sépales ou pétales ayant la même forme) soudés en un tube allongé. À l’intérieur de celui-ci se trouvent six étamines (parties mâles, portant le pollen) et un style (partie femelle).
Les Aloès fleurissent généralement en fin d’hiver ou au printemps, mais, suivant les variétés et le mode de culture, certains peuvent aussi fleurir en été ou en automne. Contrairement aux Agaves (qui ne fleurissent qu’une seule fois dans leur vie, puis meurent), les Aloès peuvent offrir des fleurs chaque année. Il est cependant rare de les voir fleurir lorsqu’ils sont cultivés en intérieur ou sous un climat assez frais.
Les Aloe vera ont tendance avec le temps à former des touffes, produisant des rejets. Ils peuvent même constituer de larges colonies.
Les aloès ont des feuilles longues et épaisses, charnues, assez souples. Elles leur permettent de stocker de l’eau, ce qui rend ces plantes très adaptées à la sécheresse. Les feuilles sont larges à la base, au niveau de la rosette, et se rétrécissent progressivement jusqu’à leur extrémité. Celles de certains aloès sont très longues : chez l’Aloe ferox, par exemple, elles peuvent mesurer jusqu’à 1 m de long. Le feuillage des Aloès est souvent dentelé, plus ou moins épineux en bordure du limbe… ce qui a donné leur nom aux Aloe ferox et A. spinosissima.
Les feuilles sont placées en rosette. Elles sont toutes dirigées vers l’extérieur, rayonnant à partir du centre. Celles de l’Aloe polyphylla sont joliment insérées en spirale ! Chez certaines espèces, les feuilles sont distiques lorsque la plante est jeune, puis se placent ensuite en rosette. Souvent, les rosettes sont placées au niveau du sol (la plante n’ayant pas vraiment de tige), mais il existe aussi des espèces arborescentes, qui portent leurs rosettes à l’extrémité de tiges ramifiées.
Suivant les espèces, les couleurs des feuilles d’Aloe peuvent varier du vert tendre au bleu-gris. On trouve une espèce panachée : l’Aloe variegata, aux feuilles irrégulièrement striées de blanc ! L’Aloe cameronii, quant à lui, se distingue par sa teinte bien rouge. Généralement, les feuilles des Aloès ont aussi tendance à se teindre de rouge sous l’effet du soleil direct et de la sécheresse.
Ses feuilles permettent à l’Aloe de faire de la photosynthèse mais également de stocker de l’eau et des éléments minéraux. Ce sont les réserves de la plante, la rendant très résistante à la sécheresse. Celles de l’Aloe vera renferment une pulpe translucide, utilisée pour ses vertus médicinales.
Les Aloès ont un feuillage persistant, qui ne disparait pas en hiver.
Les racines de l’Aloe vera sont peu profondes, mais étalées. Ainsi, pour le cultiver, mieux vaut choisir un pot assez large, mais pas forcément très haut.
Les Aloe produisent des capsules allongées qui s’ouvrent à maturité pour libérer les graines.
Bien que les Aloès soient des plantes peu rustiques, quelques espèces peuvent supporter des températures relativement basses (jusqu’à -10 °C) : il s’agit des Aloe striatula et Aloe aristata, et pourront être installés en pleine terre sous un climat doux. Les Aloès peuvent également être cultivés en pot, et rentrés sous abri pour l’hiver. Mais certaines espèces sont aussi cultivées comme plantes d’intérieur. Dans ce cas, essayez de maintenir une température autour de 20 °C. Cultivés en intérieur, les Aloès n’aiment pas quand les températures descendent en dessous de 5°C.
Les Aloès sont des plantes africaines qui apprécient la chaleur et la sécheresse. La plupart des espèces se plairont au soleil. En intérieur, choisissez un endroit bien lumineux. Il est préférable cependant d’éviter le plein soleil pour l’Aloe vera, qui risquerait de faire jaunir son feuillage.
Les Aloès redoutent l’excès d’humidité et se plairont dans un substrat fortement drainant, sableux, caillouteux… Si votre terrain a tendance à retenir l’eau, cultivez les Aloès en pot, ou aménagez une rocaille sur une butte surélevée.
Les Aloès apprécient les sols pauvres. Inutile donc de leur apporter de l’engrais ou du compost ! Ils poussent naturellement sur des sols arides, plutôt ingrats.
Comme les Aloès sont des plantes assez frileuses, nous vous conseillons de choisir une situation protégée, abritée des vents froids… ou de les cultiver en pot, que vous rentrerez en intérieur en hiver, sous une véranda ou dans une serre. Vous pourrez par contre les sortir en été. Les Aloès les plus rustiques, Aloe aristata et Aloe striatula, peuvent être installés en pleine terre si vous habitez une région au climat relativement doux.
Les Aloès sont parfaits en rocaille ! Ils s’intègrent facilement dans les jardins de style méditerranéen. Et permettent aussi de réaliser des compositions, dans de grands pots en terre cuite, avec des sédums, joubarbes, echeverias…
Plantez les aloès vers le mois de mai, lorsqu’il n’y a plus de risques de gelées. Si vous les cultivez en pot, plantez et rempotez également au printemps.
Si vous plantez en pleine terre :
Pour une plantation en pot :
→ En savoir plus sur la culture de l’Aloe en pot
Lire aussi
Agave : planter, cultiver et entretenirLes Aloès nécessitent très peu d’entretien. Du moment qu’il ne fait pas trop froid, ils sont faciles à cultiver et demandent peu de soin.
Ce sont des plantes résistantes à la sécheresse, qui stockent l’eau dans leurs feuilles épaisses. Ils n’ont donc pas besoin de beaucoup d’arrosages… encore moins s’ils sont en pleine terre. Attendez que le substrat soit bien sec avant d’arroser, et évitez surtout l’humidité stagnante, sinon les racines risqueraient de pourrir. Vous pouvez arroser une fois par semaine (voire moins) lorsque la plante est en croissance, mais réduisez les arrosages en automne et hiver.
Si vous cultivez votre aloé en pot, vous pouvez effectuer quelques apports d’engrais au printemps et en été (maximum une fois par mois). N’en abusez pas, car l’Aloe pousse bien dans les substrats plutôt pauvres.
Si vous les cultivez en intérieur, n’hésitez pas à sortir vos Aloès dehors pour l’été. Évitez cependant de les placer directement en plein soleil, habituez-les progressivement. S’il est installé rapidement au soleil, les feuilles de l’Aloe vera risquent de prendre une teinte brune.
Vous pouvez rempoter vos aloès au printemps, tous les deux à trois ans. Placez-les dans un pot légèrement plus grand, en utilisant par exemple du terreau mélangé à de la perlite ou du sable.
En plantes d’intérieur, les Aloès apprécient les températures autour de 20 °C au cours de l’année (et plutôt 10-15 °C en hiver). Dans tous les cas, évitez que la température ne descende en dessous de 5°C.
Concernant les parasites, pour les aloès cultivés en intérieur ou sous serre, attention aux cochenilles farineuses. Elles forment de petits amas à l’aspect blanc poudreux. Elles prélèvent la sève, ce qui affaiblit la plante, et favorisent l’apparition de fumagine. Pour vous en débarrasser, vous pouvez utiliser du savon noir dilué dans de l’eau. Les Aloès peuvent aussi être atteints par les cochenilles à bouclier. Il peut également arriver que les pucerons s’en prennent aux Aloès ; traitez avec du savon noir.
Les Aloès craignent surtout l’excès d’humidité, qui risque de faire pourrir les racines.
Le feuillage peut aussi être brulé lorsque la plante est déplacée trop rapidement au soleil direct ! Si vous souhaitez la sortir en extérieur, pensez à l’acclimater progressivement.
→ En savoir plus sur les maladies et les parasites de l’Aloe dans notre fiche conseil
Pour multiplier les Aloès, le plus simple est de prélever les rejets qui naissent à côté de la rosette principale. Il est aussi possible de semer des graines.
Avec le temps, les aloès ont tendance à produire des rejets autour du plant d’origine, ce qui permet aux touffes de s’agrandir. Vous pouvez les diviser à la fin du printemps.
Les Aloès sont parfaits pour aménager un jardin exotique. Vous pouvez les planter aux côtés du feuillage impressionnant des Phormium, Agaves et Yuccas, ainsi qu’avec quelques Opuntia. Pour apporter de la couleur, installez également des plantes à fleurs, telles que les Kniphofias, Eucomis, Crocosmias et Agapanthes.
Ils trouveront aussi leur place dans une rocaille. Aménagez un massif surélevé, où vous installerez quelques rochers, ainsi que des graviers. Plantez-y ensuite des sédums, graminées (Stipa, Carex…), Cerastium tomentosum, ibéris, phlox, Geranium renardii, joubarbes… Vous pouvez également y installer quelques Eryngiums, pour le graphisme qu’ils apportent.
Vous pouvez aussi réaliser une composition en pot, avec notamment des sédums, joubarbes et saxifrages. Choisissez un pot en terre cuite, assez large, et placez-y un substrat drainant. Puis installez les Aloès en compagnie d’autres petites plantes au feuillage en rosettes ou tapissant. Vous pouvez également y intégrer des Muehlenbeckia, qui retomberont sur l’extérieur du pot. Si vous prévoyez de rentrer le pot en automne et le ressortir au printemps, vous pouvez y installer quelques plantes un peu plus frileuses : petits cactus, echeverias, Haworthia, Crassula…
Vous pouvez créer un jardin de style méditerranéen. Composez un massif rocailleux, assez sec, typique du Sud, en y intégrant des cactus, euphorbes, Tulbaghia, cistes, hélianthèmes, Armeria maritima, Alyssum… Choisissez des plantes qui poussent plutôt bien dans les terrains arides et pauvres. Privilégiez celles qui ont un port en coussin ou tapissant, et placez quelques graminées et lavandes pour apporter un peu de volume. Profitez des Aloès pour composer un jardin sec, sans entretien, avec d’autres plantes que vous n’aurez pas besoin d’arroser.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec l’Aloè dans notre fiche conseil !
Au cours de l’évolution, les agaves et aloès ont adopté des formes très proches, alors qu’ils n’appartiennent pas à la même famille et n’ont pas la même origine géographique (les Agaves viennent surtout des États-Unis et du Mexique, tandis que les Aloès sont plutôt africains). Ces deux groupes portent en effet des feuilles épaisses et allongées, disposées en rosette, et qui les rendent particulièrement adaptés à la sécheresse. On peut donc assez facilement les confondre. Cependant, les feuilles des Agaves sont fibreuses, plutôt coriaces, avec parfois des épines pointues et acérées (les feuilles sont souvent terminées en pointe très fine), tandis que celles des Aloès sont charnues (pleines de pulpe chez l’Aloe vera), beaucoup plus souples, avec des épines plutôt molles. Pour ce qui est de la floraison, les Agaves sont monocarpiques, ne fleurissant qu’une fois dans leur vie, et mourant ensuite. Elles produisent alors une grande hampe florale, très haute, avec des fleurs souvent jaunes ou blanc crème. Les Aloès, eux, peuvent fleurir chaque année, et portent alors des épis de fleurs aux couleurs vives, jaune, orange ou rouge, mesurant généralement moins d’un mètre de haut.
L’Aloe vera est reconnu pour ses nombreuses vertus médicinales. Il favorise la cicatrisation, est efficace contre les brûlures, coups de soleil, irritations et problèmes de peau en général. Il serait aussi antioxydant, détoxifiant, renforcerait le système immunitaire, et contiendrait un grand nombre de minéraux et vitamines. Ses feuilles renferment par contre de l’aloïne (potentiellement toxique) : il faut extraire le jus correctement pour éviter d’en consommer, en séparant le gel et le suc de la plante.
Moins connu, l’Aloe arborescens est également médicinal ! On utilise les feuilles entières, avec la peau (contrairement à l’Aloe vera). Il est antioxydant, stimulant, et est réputé pour être efficace pour lutter contre le cancer. De plus, il aurait l’avantage de contenir bien moins d’aloïne que l’Aloe vera.
Ces deux plantes peuvent s’utiliser en usage interne et externe.
Les feuilles de mon Aloe portent des cochenilles, de petits amas blancs cotonneux... Que faire ?
Les Aloès sont parfois attaqués par les cochenilles farineuses, qui piquent les feuilles, prélèvent la sève et peuvent entrainer l’apparition de fumagine (couche noire ressemblant à de la suie, causée par un champignon). Traitez en utilisant un chiffon imbibé de savon noir dilué dans de l’eau.
Est-ce que mon Aloe peut fleurir ?
Les Aloès mettent plusieurs années avant d’être capables de fleurir ; mais, lorsqu’ils sont cultivés en intérieur, il est très rare d’observer une floraison. L’Aloe provenant principalement de zones arides d’Afrique, les conditions de culture que nous lui offrons en appartement sont bien éloignées de celles qu’il connait dans son milieu d’origine. Il a besoin de beaucoup de luminosité pour pouvoir fleurir, et d’une température suffisante. Placez-le à un endroit lumineux (derrière une fenêtre) et assez chaud. Nous vous conseillons de le sortir dehors en été, il aura plus de chances de fleurir en extérieur.
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