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L’Alopecurus est une graminée sauvage surnommée également « queue de renard ou queue de rat » en raison de la forme cylindrique de ses épis duveteux. Échappé des prés et prairies, il s’invite désormais dans nos jardins ! Seule une espèce est cultivée pour sa valeur ornementale. On apprécie particulièrement le feuillage fin, lumineux et panaché de l’Alopecurus pratensis ‘Aureovariegatus’ qui est un remarquable cultivar du Vulpin (ou vulpain) des près.
Facile à cultiver, rustique, il pousse au soleil ou à mi-ombre et s’adapte aux sols plutôt humides, du moins frais. Il s’accommode de toute bonne terre de jardin mais qui ne s’assèche pas trop en été. Il n’a aucun ennemi.
Avec sa silhouette souple mais élégante, il forme une belle touffe érigée qui ne s’étale pas. Il se plante en massif, pour souligner une bordure ou ponctuer un coin sauvage et naturaliste.
Découvrez cette belle des champs qui insuffle de la légèreté et du mouvement au jardin !
L’Alopecurus encore surnommé « queue de renard », est une graminée caduque de la grande famille des poacées (ex-graminées) originaire des zones tempérées d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord. Le Genre Alopecurus compte 40 espèces herbacées, vivaces ou annuelles, parmi lesquelles Alopecurus aequalis, Alopecurus geniculatus, Alopecurus gerardii ou encore Alopecurus myosuroides, le Vulpin des champs. L’Alopecurus pratensis ou vulpin (ou vulpain) des près, est une espèce fourragère que l’on cultive dans nos jardins à des fins ornementales. C’est une espèce très commune.
On rencontre cette herbe des champs au bord des chemins de campagne, dans les prés, prairies humides et friches où elle pousse spontanément un peu partout en France. S’étant naturalisées à l’ensemble des continents, certaines espèces peuvent se montrer envahissantes et s’avèrent invasives dans certaines régions du globe.
L’Alopecurus pratensis est une graminée cespiteuse, qui s’élargit avec le temps sans devenir envahissante. Toutes les tiges partent de la souche rhizomateuse pour former une touffe érigée au port souple et dense à la fois, de 20 à 80 cm selon les variétés, parfois jusqu’à 1m de hauteur.
Les tiges grêles portent un feuillage caduc. Rassemblées en une touffe vigoureuse, les feuilles linéaires, caractéristiques des graminées sont longues, plates ou rubanées, très effilées. On reconnaît le Vulpin des près à la base de ses feuilles supérieures qui sont entourées d’une gaine plus ou moins renflée en vessie. Généralement de couleur verte, le cultivar ‘Aureovariegatus’ se distingue par ses feuilles zébrées de vert et de doré.
De cette végétation graminiforme, émergent des chaumes florifères au printemps ou en été, de mai à août selon les variétés. La plante porte une floraison constituée d’épis. A l’extrémité des tiges, des inflorescences en panicules spiciformes apparaissent. Elles sont formées d’épillets simples, allongés ou cylindriques de 4 à 12 cm de long. Ces faux-épis, plus discrets que chez d’autres graminées, sont verdâtres à pourpres et pourvus d’étamines saillantes blanches ou violettes. Les glumes sont longuement ciliées sur la carène. Velus et soyeux, ils évoquent immanquablement des queues de rat ou de renard, d’où son nom, Alopecurus signifiant en grec « queue de renard ».
Au terme de la saison, cette jolie graminée sert d’engrais vert en se décomposant dans le sol pour l’enrichir. Les plants pourront être fauchés dès leur disparition. Le vulpin des près s’inscrit parfaitement dans le cadre d’une rotation des cultures intelligente. Grâce à son système racinaire abondant, il permet également d’aérer la terre et de la retenir lors de grosses précipitations.
Vigoureux et rustique jusqu’à -15°C, l’Alopecurus pratensis s’installe dans la plupart de nos régions. Il donnera le meilleur de lui-même au soleil non brûlant ou à la mi-ombre. N’étant pas une vivace exigeante, il se contentera de toute bonne terre de jardin, idéalement fraîche à humide, dans laquelle, il se montrera plus vigoureux. Plantez-le de préférence dans un terrain qui reste frais, pas trop sec en été. Il aime les sols riches et légers, et supporte les excès d’eau en hiver. Ses racines supportent bien les sols humides.
Il forme des touffes robustes qui apportent volume et légèreté à toutes les compositions. Avec sa silhouette aérienne, il s’impose dans tous les jardins sauvages, dans une prairie fleurie comme dans un massif foisonnant ou une bordure fantaisiste.
Planté en masse, il constitue également une excellente solution pour retenir un talus car il a l’avantage de limiter les phénomènes d’érosion grâce à son système racinaire.
La plantation peut se faire au printemps de février à avril ou à l’automne de septembre à novembre en évitant les périodes de gel ou de fortes chaleurs.
Pour obtenir un bel effet de groupe, plantez 5 pieds au m2. En bordure, respectez une distance de plantation de 30 à 40 cm entre chaque pied. En cas de sol trop drainant et trop sec en été, apportez un peu de compost pour qu’il retienne davantage l’humidité. En sol trop pauvre, faites également un apport de matière organique.
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Graminées : quelle variété choisir ?Rustique, facile à vivre, l’Alopecurus demande peu d’entretien. Soyez assez vigilants le premier été suivant la plantation, arrosez régulièrement pour éviter qu’il ne souffre de la sécheresse en cas de fortes chaleurs ou de temps sec prolongé, il apprécie un sol restant frais en été. Complétez le paillage selon les besoins.
Apportez éventuellement au printemps une pelletée de compost bien mature, il appréciera cet apport d’engrais organique.
En février-mars, comme c’est une graminée caduque, rabattez la touffe à ras du sol au sécateur ou à la cisaille. Les plants pourront être fauchés dès leur disparition et enfouis dans le sol si vous souhaitez l’utiliser comme engrais vert.
Nous vous conseillons de diviser les touffes au bout de 3 ou 4 ans, afin de les rajeunir.
C’est une graminée insensible aux maladies.
La division de touffe s’effectue au début du printemps, c’est la méthode la plus simple pour multiplier l’Alopecurus.
Avec son allure de belle sauvageonne, le Vulpin des près convient bien à un jardin de campagne ou jardin sauvage. Il peut également ponctuer des scènes épurées et graphiques dans un jardin contemporain.
Comme toutes les graminées, il apporte une belle légèreté et du volume au jardin, dans les prairies naturalistes ou dans les massifs avec des vivaces à floraison estivale. L’alopecurus pratensis ‘Aureovariegatus’ se distingue par ses feuilles panachées de vert et de doré. Avec son feuillage vert-jaune, il est facile de l’associer aux côtés de floraisons acidulées des Euphorbes, de kniphofias et avec les inflorescences des Achillées. Dans des scènes aux teintes complémentaires, mélangez le à des Lupins indigo, des delphiniums, des Verveines de Buenos Aires.
Dans un massif ombragé, il se marie parfaitement aux feuillages décoratifs des fougères (Cyrtomium fortunei, Polypodium vulgare) pour composer une scène très naturelle, avec d’autres graminées comme des Carex oshimensis ‘Everest’ ou ‘Evergold’, l’Hakonechloa macra, des canches cespiteuses. Il est un excellent compagnon des hostas, des heuchères, et des ophiopogons. Pour des scènes frémissantes toutes en légèreté, mariez-le à l’herbe aux écouvillons, au Calamagrostis Brachytricha ou Herbe Aux Diamants, et aux stipas tenuissima.
Dans une composition d’aspect exotique, il peut se rapprocher des phormiums. Dans une association plus contemporaine, plantez-le aux côtés des Phyllostachys aureosulcata ‘Aureocaulis’.
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