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Moins connu que ses cousins les stipas, pennisetum et autres graminées, l’Andropogon aussi appelé « Barbon » est une grande graminée très rustique qui mérite pourtant que l’on s’y attarde. On apprécie cette « belle des champs » pour sa silhouette dressée, ses longues feuilles vert-bleuté qui prend de belles teintes en automne, et sa floraison en épis légers. Les plus répandus en culture pour leur valeur ornementale, sont les Andropogon gerardii, Andropogon hallii et Andropogon virginnii. Certains cultivars comme ‘Prairie Sommer’ arborent un joli feuillage vert grisâtre bleuté virant à l’automne au roux cuivré.
Formant des touffes à la fois souples et raides, il s’élève jusqu’à plus d’1,50 m lorsqu’il fleurit. L’Andropogon est une robuste graminée qui ne craint ni le vent, ni le froid, qui supporte une sécheresse modérée et pousse au soleil en sol de préférence sableux et pauvre, bien qu’il accepte toute terre de jardin.
C’est une plante facile de culture, nécessitant peu d’entretien, et jamais malade.
Comme toutes les graminées, il est intéressant pour apporter de la légèreté aux compositions. Il est à l’aise dans tous les jardins naturels, en massif, bordure, en rocaille et en prairie naturaliste. Découvrez-le !
L’Andropogon est une plante herbacée vivace de la famille des poacées, communément appelées graminées, au même titre que les Pennisetum, Stipa, Fétuques et les Panicum virgatum dont il est un proche parent. Originaire des prairies chaudes et sèches d’Amérique du Nord, on le trouve du Canada jusqu’au Mexique. Il pousse dans les sols sableux et pauvres d’où son surnom fort à propos de « barbon des sables ».
Sur la centaine d’espèces que compte le genre, seules quelques espèces –Andropogon gerardii, Andropogon hallii et Andropogon virginnii -sont cultivées à des fins ornementales.
Cette grande herbe forme une touffe dressée dotée d’un port à la fois souple et raide. Parfois un peu lent à s’installer, il se développe à partir d’une souche rhizomateuse, sans jamais devenir envahissant. Les racines s’enfoncent profondément dans le sol, ce qui le rend assez résistant à la sécheresse et lui permet de supporter des sols pauvres. Il s’élève de 1m à plus d’1m80 de hauteur pour 60-70 cm d’envergure environ. L’Andropogon virginicus présente un développement plus modeste, ne dépassant pas 60 cm de haut.
L’Andropogon offre un superbe feuillage fin et bleuté, raison pour laquelle les américains l’ont appelée ‘Big Bluestem’, c’est-à-dire « grande tige bleue ». Comme chez beaucoup de graminées, les feuilles de l’Andropogon sont linéaires, très longues et fines. Plates et engainantes, elles mesurent jusqu’à 60 cm de longueur. En automne, ce feuillage caduc prend progressivement de jolis tons roux, roses pourprés, et cuivrés.
On apprécie le barbon des sables également pour sa floraison aérée. De cette masse de feuillage rubané émergent de nombreux chaumes parfois ramifiés, élancés et très solides face au vent. Ils portent d’août à septembre à leur extrémité, des inflorescences en épillets, eux-mêmes composés de petites fleurs. Les épis naissent dans des tons jaunes ou argentés puis virent à l’orangé et au rouge-brun, à l’instar du cultivar très coloré ‘Prairie Sommer’. L’ensemble forme un chaume aux teintes rosâtres. Ces épillets plumeux captent magnifiquement la lumière, en particulier lorsqu’ils scintillent au soleil. Ils sont si fins qu’ils se balancent au moindre souffle d’air.
En fin d’été, les plumets fructifient et les graines dispersées par le vent, se ressèment spontanément au jardin où bon leur semble.
Graphiques et légères, les tiges florales peuvent être intégrées à des bouquets. La plante poursuit le spectacle en hiver quand la touffe sèche et que le gel recouvre les chaumes. Vous pouvez donc d’attendre le début du printemps pour rabattre le feuillage.
Il se plante en isolé ou en grande masse dans les grands massifs et les prairies naturalistes, pour souligner une allée ou une bordure.
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Graminées : quelle variété choisir ?Comme l’Andropogon a une bonne rusticité (jusqu’à -20°C), il peut être installé dans des régions au climat froid, acceptant même les vents desséchants, les embruns et la pluie. Une fois bien établi, il résiste également relativement bien aux étés secs et peut supporter une sécheresse passagère. C’est donc une graminée robuste qui ne craint pas les climats contrastés : hivers froids et étés chauds.
Il a besoin de beaucoup de lumière pour bien s’épanouir. Si on lui offre un maximum de soleil et de luminosité, il n’en sera que plus beau et plus coloré !
C’est un frugal, rompu aux conditions difficiles qui s’épanouit plus volontiers dans les terres pauvres, bien drainées, plutôt caillouteuses, sablonneuses même pierreuses et calcaires. Un sol trop riche favoriserait le développement du feuillage, ce qui rendrait la touffe moins résistante au vent et à la pluie. Cependant, il est capable de s’adapter et peut aussi très bien être installé dans un terrain ordinaire sec à légèrement frais. Le plus important est de l’installer dans un terrain drainant ne conservant pas d’humidité stagnante en hiver.
Il s’étoffe en deux saisons et avec sa haute silhouette gracile, il pourra rehausser le fond d’un massif, derrière des plantes plus basses. Comme toutes les graminées, il insuffle de la hauteur et de la légèreté à toute composition.
Il peut être planté en groupes disséminés dans les prairies naturalistes ou dans des grands massifs sauvages qu’il allège, dans une grande bordure, dans les rocailles sèches, comme dans un mixed-border sauvageon.
La plantation de l’Andropogon se fait au printemps de mars à avril ou à l’automne, de septembre à novembre, en dehors des périodes de gel ou de fortes chaleurs.
Pour une plantation en ligne, espacez les pieds de 40 cm. Pour structurer un grand espace sauvage, plantez par groupes de 3 pieds au m².
Pour plus d’informations, consultez notre fiche-conseil sur la plantation des graminées !
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Tailler les graminéesL’Andropogon est une plante robuste et rustique qui demande peu d’attention une fois bien installé. Veillez à arroser régulièrement la première année suivant la plantation, tant que le système racinaire n’est pas encore bien développé. Par la suite, sauf sécheresse sévère et prolongée, il se contente de l’eau de pluie. Évitez de faire des apports d’eau surtout en hiver. Il craint essentiellement les excès d’eau.
N’apportez ni compost, ni engrais, il supporte bien les sols pauvres et n’en sera que plus beau. Il prendra même de plus jolies couleurs automnales !
Nettoyez le vieux feuillage sec en fin d’hiver, juste avant le redémarrage de la végétation, cela permet de stimuler la croissance du nouveau feuillage. A l’aide d’une cisaille, coupez les tiges florales à leur base, cela favorisera l’apparition de nouvelles pousses.
L’Andropogon n’est sujet ni aux maladies ni aux attaques de ravageurs.
Sur le sujet, découvrez les conseils de Michaël : Les graminées : celles que l’on taille, celles que l’on coiffe
Si l’Andropogon a tendance à se ressemer spontanément, comme pour les autres graminées, la meilleure méthode consiste à diviser les touffes. Le semis reste possible, mais il est plus long et plus fastidieux. La meilleure période pour diviser les touffes est le début du printemps, avant le départ des nouvelles pousses. Il est aussi possible de le faire en automne. La division se pratique quand les touffes sont bien développées, après 3 ou 4 années de culture.
L’Andropogon fait merveille dans les jardins de style naturaliste. Peu contraignant, il trouve facilement sa place dans un jardin sans entretien, avec d’autres plantes qui supportent bien la sécheresse et nécessitent peu d’attention. Il s’impose dans un massif champêtre comme dans les grands espaces sauvages. Avec son feuillage décoratif une bonne partie de l’année et sa stature relativement haute, il apporte beaucoup de légèreté et du mouvement en allégeant toutes les floraisons. N’hésitez pas à l’installer en arrière-plan derrière des plantes plus basses. Il constitue un écrin de feuillage qui mettra en valeur des floraisons plus colorées.
Dans les grands massifs, il s’associe facilement à de nombreuses vivaces à floraison estivale ou automnale. Il aime à s’entourer de plantes robustes et frugales qui, comme lui, aiment le soleil et les sols bien drainants ; armoises, Gauras, Agastache, et penstémons. Il sera un parfait compagnon pour les Achillées et des Verveines de Buenos Aires.
Dans une grande prairie naturaliste, mélangez-le à d’autres graminées aux épis décoratifs comme les Miscanthus, les Pennisetums, les Stipas et l‘Hordeum jubatum ou Orge à crinière. Ponctuez la scène avec les floraisons colorées des Heleniums et des Asters.
Planté en petit groupe, il constituera un écrin aux floraisons estivales hautes en couleur des Echinacées (‘Green Jewel’, Echinacea purpurea), des Helianthus, ou des rudbeckias calmant le feu entre des teintes possiblement trop fortes.
Il permet aussi de composer de composer de belles scènes d’automne aux tons flamboyants. Associez-le à des arbustes dont le feuillage prend de belles teintes rouge, cuivré, orange, jaune tels les Arbres à Perruques, ou les Cornouillers. Complétez ce tableau automnal avec quelques touffes de Panicum virgatum (‘Hot rod’), des orpins d’automne (Sedum ‘orange xenox’, ‘Jose aubergine‘) et les floraisons tardives des Echinacea (‘Tanjerine Dream‘), des coréopsis, des agastaches (‘Summer sunset’, ‘Barberi firebird’ ou ‘Kudos gold’) ou d’une Achillea millefolium ‘Feuerland’.
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