Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Très connue comme plante condimentaire pour sa tige très aromatique confite dans le sucre et pour sa racine aux propriétés thérapeutiques dont on extrait une huile essentielle très utilisée en homéopathie, l’Angélique est également une plante bisannuelle majestueuse très ornementale !
Mais, il n’y a pas que l’Angelica archangelica, l‘angélique officinale très prisée pour ses bienfaits et pour parfumer les cakes ! De l’Angelica Gigas avec ses grosses fleurs pourpres à l’Angélique sauvage, l’Angélique est une plante qui ne passe jamais inaperçue.
Elle offre en été une spectaculaire floraison en larges ombelles de fleurs blanches, vert anis ou rouges pouvant dépasser 3 m de haut.
Sa silhouette d’un graphisme et d’une distinction rares, emblématique des jardins anglais mérite d’investir tous les recoins des jardins naturalistes et des prairies d’esprit contemporain.
Facile de culture, rustique, jamais malade, cette belle vivace éphémère ne demande qu’une seule chose : l’humidité.
Elle se plaît au soleil non-brûlant ou à la mi-ombre dans tous types de sols frais à humides, où l’angélique disperse ses graines, se régénérant par semis.
Encore peu utilisée au jardin, l’Angélique mérite pourtant d’y jouer les stars ! Voici donc tout ce qu’il faut savoir sur cette bisannuelle anticonformiste, indispensable en été dans les terres fraîches.
L’Angélique est une plante bisannuelle ou une vivace éphémère de la famille des Apiacées ((anciennement Ombellifères) comme la carotte et le fenouil, originaire des zones fraîches, humides voire marécageuses des régions tempérées de l’hémisphère Nord et de Nouvelle-Zélande.
Le genre comprend une cinquantaine d’espèces parmi lesquelles la très connue angélique officinale ou Angelica archangelica dont on consomme les tiges confites en confiserie et en pâtisserie ou en thérapeutique naturelle, en dehors de cette espèce potagère, on rencontre l’Angelica Gigas ou angélique rouge qui peut atteindre une hauteur de 1,50 m ou encore l’Angelica pachycarpa au surprenant feuillage vernissé, l’Angelica atropurpurea aux tiges rouges ou encore l’Angelica sylvestris ou Angélique des bois.
Plante de courte vie, l’angélique se régénère par semis pour assurer sa pérennité.
Elle forme très rapidement une touffe généreuse au port architectural, pouvant atteindre, parfois jusqu’à 2 à 3 m de hauteur en fleur. Elle développe un très beau feuillage caduc. Les feuilles de grande taille, sont alternes, bi ou tri-palmées, divisées en folioles très découpées et dentées, oblongues à ovales, souvent en losange.
Vert jade, vert pomme ou vert aux reflets pourpres, elles sont parfois velues au revers. L’Angelica pachycarpa se distingue par son feuillage très lustré et gaufré, l’angélique officinale par ses feuilles exhalant un frais parfum d’anis et de menthe uniquement si on les froisse.
Au printemps, de ce feuillage ample et somptueux surgissent les longues et robustes hampes florales. Les tiges souvent aromatiques, creuses, côtelées, charnues et ramifiées, vertes ou encore rouge lie de vin selon les variétés, portent, de juin à septembre, à leurs extrémités, de grandes ombelles arrondies.
La floraison intervient rarement l’année suivant la plantation, mais le plus souvent la deuxième, voire la troisième année de culture, puis le pied meurt après la floraison. La plupart des angéliques meurent après la floraison et la fructification car il s’agit de plantes monocarpiques, mais elles assurent la descendance par de nombreux semis spontanés.
Les fleurs spectaculaires en boules rondes, d’un graphisme rare sont vraiment sa marque de fabrique !
Ces inflorescences globulaires pouvant mesurer de 12 à 25 cm de diamètre, sont constituées de nombreuses petites fleurs longuement pétiolées, blanches, verdâtres, jaunes ou pourpres presque cassis.
La plante toute entière exhale un léger parfum aromatique anisé et musqué qui attire de nombreux butineurs dont les abeilles.
Si elles constituent d’impressionnants bouquets frais, elles sont également extraordinaires en fleurs séchées.
En fin d’été, les fleurs sèchent sur pied, se métamorphosent en inflorescences en graines, des akènes ovoïdes, qui nourriront les oiseaux durant la mauvaise saison. Les têtes desséchées resteront décoratives jusque tard dans la saison.
Toutes les parties de l’angélique officinale encore appelée « herbe aux anges », sont comestibles, des racines, aux pétioles en passant notamment par ses jeunes tiges aux saveurs de menthe qui sont consommées confites dans le sucre pour parfumer biscuits et cakes. Au point que la ville de Niort en ait fait sa spécialité depuis le XVIIIème siècle.
Si l’angélique entre dans la composition de nombreuses recettes en confiserie et en liquoristerie, elle reste également reconnue pour ses nombreuses vertus thérapeutiques en décoction et en infusion pour stimuler notamment la digestion.
L’angélique doit son nom dérivé du mot « ange » pour ses pouvoirs magiques susceptibles de protéger des maléfices.
Assez rustique, l’Angélique résiste aux températures inférieures jusqu’à -15°C. Elle pousse au soleil ou à mi-ombre et apprécie les sols fertiles, frais à humides. Bisannuelle, elle se ressème néanmoins partout en France métropolitaine.
Avec ses grandes têtes sphériques spectaculaires visibles de loin au jardin, l’Angélique apporte une touche de légèreté et de verticalité au jardin. Elle est indispensable dans un jardin naturel pour dessiner des scènes graphiques dans des associations de couleurs raffinées et très appréciée pour structurer des jardins de style prairie ou de campagne dans lesquels elle introduit des accents verticaux et des points de focalisation en fond de massif, en bordures, au potager avec ses cousines aromatiques, isolée sur une pelouse, en sous-bois, ou encore au bord de l’eau.
Lire aussi
Plantes bisannuellesPlantes bisannuelles parfois vivaces, les angéliques forment une belle famille spectaculaire au port souvent architectural. De la très connue angélique officinale ou Angelica archangelica très appréciée pour ses vertus médicinales et aromatiques, à l’Angelica Gigas ou angélique rouge en passant par l’Angelica pachycarpa, l’Angelica atropurpurea une petite mais très vivace angélique à tiges rouges, toutes sont rustiques, faciles à vivre et incroyablement graphiques !
Rustique jusqu’à-15°C au moins, l’Angélique est une plante bisannuelle de culture facile qui se plait partout en France et se ressèmera à vie si les conditions lui plaisent. Elle est particulièrement à son aise dans les régions fraîches comme la Normandie !
Elle apprécie toute bonne terre de jardin à la fois riche et légèrement acide, profonde, fraîche à humide, argileuse mais non asphyxiante. Elle se cultive aussi bien au soleil non brûlant qu’à la mi-ombre, ayant toutefois une petite préférence pour les lieux ombragés. Prévoyez-lui assez d’espace par rapport aux plantes voisines et ne la déplacez plus pour lui laisser le temps de s’installer car sa floraison réclame un peu de patience !
Cette plante architecturale est une valeur sûre des massifs herbacés et des jardins flous de style prairie auxquels elle apporte un souffle poétique et une dimension structurante.
Installez-la groupée en arrière-plan d’un grand massif de vivaces estivales un peu foisonnant, dans un mixed-border dans l’esprit jardin de campagne, au potager, ou sous-bois frais ou en bordure de bassin.
La plantation de l’Angélique se fait au printemps, entre février et avril ou à l’automne, de septembre à novembre.
Pour un bel effet plantez par groupes de 3 pieds au m2, espacés d’environ 0,50 cm en tous sens. Une fois bien installée, laissez-la se développer sans jamais la déplacer car l’angélique déteste les transplantations. La terre doit être travaillée et ameublie en profondeur pour permettre un développement optimal de ses racines.
Les semis se font directement en place en pleine terre en fin d’été. Le pouvoir germinatif des graines d’angélique diminue fortement au fil des mois, rendant la germination capricieuse, il faut donc semer très frais entre juillet et septembre, dès la récolte des graines.
L’angélique demande une patience…d’ange ! Elle ne donnera que des feuilles la première année, les tiges et les fleurs n’apparaîtront que la seconde année suivant la plantation.
Plus de conseils pour réussir les semis des aromatiques sur notre blog !
Très peu contraignante l’angélique demande peu d’attention une fois qu’elle est bien installée.
Elle ne supporte pas le manque d’eau, ni les sols secs : le sol doit rester frais. Les premiers printemps et étés, offrez-lui de copieux arrosages surtout en cas de sécheresse ou de fortes chaleurs. En bordure d’eau, inutile d’arroser. Afin de limiter les arrosages, nous vous conseillons, à partir de fin mai, de pailler le pied avec des feuilles mortes ou du compost décomposé.
En fin d’automne ou en mars si vous voulez les garder tout l’hiver, rabattre les tiges et le feuillage sec au ras du sol. Si vous ne souhaitez pas récolter les graines ou éviter qu’elles ne se ressèment, supprimez régulièrement les fleurs avant qu’elles ne fructifient en coupant les tiges au ras du feuillage.
La plante meurt après floraison, mais vous aurez très certainement bénéficié de semis spontanés !
Tout se récolte dans l’angélique officinale ! Seules les jeunes tiges sont consommables pour être confites: prélevez les pétioles des feuilles et les pousses tendres au fil des besoins jusqu’à 2 années après la plantation. Les racines se récoltent à l’automne dès la première année. Installez-la au potager !
→ En savoir plus la récolte et la conservation de l’Angélique dans notre fiche tuto
L’angélique a quelques ennemis bien connus :
Les escargots et les limaces qui dévorent les jeunes pousses avant même qu’elles ne sortent de terre au printemps, heureusement nous vous livrons nos secrets pour lutter contre leurs dégâts.
La punaise arlequin (Graphosoma semipunctatum), cet insecte suceur rayé de rouge et de noir se repaît des fleurs d’angélique, compromettant simplement la montée en graines : des pulvérisations de savon noir devraient le déloger.
La plante monte en graines à la fin de l’été, entre août et octobre de la deuxième ou troisième année se ressemant spontanément sur place avec de très bons résultats. Cependant, vous pouvez tenter de multiplier l’angélique par vous-même en sachant que c’est une méthode aléatoire et que les semis se font impérativement avec des graines bien mûres fraîchement récoltées, celles-ci perdant rapidement leurs facultés germinatives.
Spectaculaires, les inflorescences d’Angélique donnent corps à un massif avec leur présence très structurante. Sa silhouette élégante et graphique, son feuillage opulent très découpé, ses inflorescences pastel ou pourpre profond apportent beaucoup de légèreté et de charme aux jardins naturels ou aux prairies contemporaines. Elle apporte aux scènes d’été, souffle, poésie et couleur dans des mariages de couleurs souvent raffinés blanc/vert ou blanc/pourpre.
Dans un jardin blanc, mélangez quelques pieds d’angélique à fleurs blanches avec l‘Hesperis matronalis ‘Alba’ ou le Philadelphus coronarius. Elle compose aussi des tableaux romantiques auprès de rosiers buissonnants.
Dans un grand massif un peu flou, on la marie dans un esprit foisonnant avec des Pavots d’Orient, des Agastaches, des Astrances, des Echinacées, campanules, Phlox, Sanguisorba ou Knautias. Les graminées (Miscanthus, Stipa, Carex) et vivaces à floraison estivales au port léger comme les Alchémilles ou les pigamons y apporteront la douceur et le mouvement en contrepoint de ses inflorescences globuleuses.
Dans une composition graphique et contemporaine, associez-la à des buis boules et des phormiums.
Au bord de l’eau, elle accompagnera des vivaces à floraison vaporeuse comme les Astilbes, Filipendules, barbe de Bouc, des renouées ou persicaires.
Dans un sous-bois, elle surplombera des tapis de géraniums vivaces, d’Heuchères ou de bugles rampantes.
Au potager, l’Angélique aura toute sa place avec des dahlias et d’autres plantes aromatiques comme son cousin le fenouil.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec l’Angélique dans notre fiche conseil !
Commentaires