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L’Anisodontea est une mauve arbustive qui forme rapidement un charmant buisson fleuri dépassant rarement 2 m de hauteur. L’espèce Anisodontea capensis, appelée communément Mauve du Cap, est la plus courante tout comme sa variété l’Anisodontea capensis ‘El Rayo’ qui est exceptionnellement florifère et lumineuse. Cet arbuste peut être conduit en érigé ou sur tige.
Avec ses nombreuses fleurs similaires à ceux des Hibiscus déclinent tout l’été et jusqu’aux premières gelées, toutes les nuances rose et de mauve, il s’associe facilement à toute sortes de vivaces et d’arbustes dans les jardins de cottage, les jardins des bords de mer, les petites haies et les massifs romantiques.
Il n’est pas très rustique (jusqu’à -8°/ -10°C ) et, en dehors de nos climats doux, c’est une très bonne plante de terrasse ou de balcon que l’on cultivera en pot à remiser à l’abri des fortes gelées en hiver. Il se cultive en effet très bien en pot, ce qui permet d’en profiter même dans les régions aux hivers particulièrement froids.
Cette plante mi vivace-mi arbuste peu exigeante aime le plein soleil et s’accommode de tout sol, même ordinaire, sec et bien drainé.
Infatigable, il fait merveille en petit sujet isolé, mais peut également intégrer une haie fleurie ou un massif estival.
Découvrez ce petit arbuste original apparenté aux hibiscus aussi à l’aise en pleine terre que dans un grand pot sur la terrasse !
L’Anisodontea est une plante arbustive appartenant à la famille des Malvacées tout comme les lavatères arbustives, les hibiscus, et les mauves avec lesquels on peut le confondre. Il est originaire d’Afrique du Sud, des zones rocheuses sèches de la Province du Cap.
Le genre Anisodontea comprend une vingtaine d’espèces de vivaces arbustives, dont l’espèce la plus connue est l’Anisodontea capensis (syn. Malvastrum capense), appelée communément « Mauve du Cap ». Elle a donné naissance à ‘El Rayo’, une variété exceptionnellement florifère et colorée et à quelques hybrides. Il existe également l’Anisodontea scabrosa, aux fleurs rose pâle et rondes et l’Anisodontea malvatroides, la plus grande de ces trois espèces et dont les fleurs rappellent davantage celles de l’althéa.
Mi-vivace, mi-arbuste, cette plante se développe à partir d’une souche ligneuse. Sa croissance est rapide. L’anisodontea forme une touffe buissonnante de tiges érigées qui atteint très rapidement 1 à 1,80 mètres de hauteur pour un étalement de 0,80 m. Ce petit arbuste possède un port un peu lâche mais bien ramifié.
Les tiges longues et grêles à l’écorce brun-rougeâtre lorsqu’elles sont juvéniles et légèrement velues, portent un feuillage assez peu abondant. Il est composé de feuilles alternes, très découpées en 3 ou 5 lobes dentés, et gaufrées. Elles sont stipulées : leur pétiole est entouré de deux bractées pointues caractéristiques. Légèrement duveteuses, elles peuvent mesurer de 2 jusqu’ à 10 cm de large et sont d’un remarquable vert sombre, parfois gris-vert. Elles persisteront durant l’hiver en climat doux et en bord de mer. Les feuilles étagées sur la partie haute des tiges sont plus petites que celles de la base. Le feuillage de la Mauve du Cap est aromatique au froissement.
De cette végétation joliment découpée, émergent des fleurs rappelant la délicatesse de celles des lavatères, des hibiscus et des mauves. D’avril à octobre, voire toute l’année en climat doux, elles apparaissent solitaires ou réunies par paires à l’aisselle des feuilles. Elles se renouvellent inlassablement par vagues successives.
La floraison prend la forme de petites fleurs en coupe ronde de 2 à 4 cm de diamètre, composées de cinq pétales bien séparés à deux lobes. Elles sont tenues par un fin pédoncule et enserrées dans un calice à 5 sépales. Chez certains cultivars, les pétales sont très échancrés en forme de cœur. Le cœur de la corolle renferme un pistil pourpre et de nombreuses étamines saillantes aux anthères gris-bleuté réunies en colonne serrée de 1 cm de long.
Elles explorent tous les tons de rose, du rose très pâle au rose tendre en passant par le rose magenta et sont plus rarement blanches. Leurs pétales sont subtilement veinés de plus sombre ou griffés de blanc et d’une teinte plus soutenue à la base.
Non parfumées et éphémères, elles compensent largement par leur remarquable floribondité, se renouvelant infatigablement jusqu’aux premières gelées.
Cette floraison mellifère attire les insectes butineurs tout l’été. Une fois fécondée chaque fleur produit des graines soudées et disposées en cercle.
Ce petit arbuste pas très rustique ( jusqu’à -8°/ -10°C en sol très bien drainé) peut se cultiver en pleine terre en climat sec et clément. En dehors de nos climats doux, c’est une très bonne plante de terrasse ou de balcon que l’on cultive en pot pour pouvoir la protéger des fortes gelées en hiver.
L’Anisodontea se cultive facilement en pleine terre dans les régions clémentes où les températures descendent rarement en dessous de -5 °C. Dans une terre bien drainée, l’Anisodontea capensis pourra résister jusqu’à -8°/ -10°C. C’est une plante bien adaptée aux jardins de bord de mer ou méditerranéens. Une fois bien installé, il résiste bien à la sécheresse. Anisodontea malvatroides supportera mieux le froid (-10 °C) que A. capensis et ses hybrides.
Dans nos régions les moins clémentes, cultivez-le en pot afin de le remiser l’hiver dans un local frais et très lumineux. Il fera une très jolie plante de terrasse et de patio en climat froid. La culture de l’Anisodontea en intérieur est possible à condition d’assurer à la plante une période de repos végétatif en hiver, en la maintenant au frais et à la lumière, et en diminuant les apports d’eau.
En pleine terre, en climat doux, plantez l’Anisodontea en plein soleil, en sol drainé, léger, profond, humifère, même calcaire. Originaire des zones arides du Cap, il préférera un sol même un peu sec dans lequel il se montrera plus longévif car il craint les terres saturées d’eau, argileuses et asphyxiantes. Il ne survivra pas si l’humidité hivernale est trop importante. En sol argileux, installez l’arbuste sur une légère butte qui permettra à l’eau de mieux s’écouler.
Dans les régions exposées, offrez-lui un endroit baigné de soleil et bien abrité des vents violents et des grands froids de l’hiver.
Prévoyez-lui un emplacement bien dégagé car il occupera très vite 1m².
Dans nos régions qui connaissent des hivers doux, il fera très vite beaucoup d’effet dans une petite haie libre, ou dans un massif d’arbustes. Son développement modéré lui permet d’être installé en isolé ou dans un pot sur une petite terrasse. Il est incontournable dans les jardins de cottage et les jardins naturalistes, et pour insuffler de la tendresse à des scènes romantiques.
La plantation de l’Anisodontea s’effectue après les gelées et quand les températures remontent autour de 10°C, de mars à mai au Nord de la Loire et en septembre-octobre dans la « zone de l’oranger ».
En pleine terre
Espacez les pieds de 1 m en tous sens. Dans les terres lourdes et argileuses, faites un apport de sable de rivière ou de gravier et de terreau.
En pot
Le substrat doit être très drainant sans eau stagnante. Choisissez un contenant en terre cuite d’au moins 50 cm de diamètre.
L’Anisodontea est facile d’entretien lorsqu’il est bien installé dans un sol parfaitement drainé où il offre une meilleure rusticité et une plus belle résistance au temps qui passe.
Il nécessite des arrosages réguliers mais sans excès durant les deux années qui suivent la plantation, ensuite il résistera bien à la sécheresse : sa floraison durera toutefois plus longtemps si le sol reste frais. Inutile de l’arroser pendant l’hiver, il se contente de l’eau du ciel.
Au printemps, apportez par griffage au pied de la plante quelques poignées de compost mûr.
En été, paillez le pied pour conserver la fraîcheur et limiter les arrosages.
Coupez les fleurs fanées pour stimuler la floraison. Pincez régulièrement les tiges pour inciter à la ramification.
En hiver, paillez la souche avec un épais paillis de feuilles mortes ou de fougères sèches pour isoler ses racines du froid au maximum. Par précaution, enveloppez les parties aériennes avec du voile d’hivernage.
A la fin de l’hiver, avec un sécateur raccourcissez les rameaux d’environ 1/3 de leur longueur pour conserver un pied bien touffu et une silhouette dense. Cette taille accélère leur croissance et assure une floraison spectaculaire. Il peut également être conduit sur tige (conserver le rameau le plus central et solide, supprimez toutes les pousses sur les trois quarts de sa longueur et ne laissez se développer que les rameaux supérieurs).
En pot, il réclame un arrosage plus suivi en été ; arrosez 1 fois par semaine tout en laissant sécher le substrat entre deux apports d’eau. Apportez également un engrais pour plantes fleuries à l’eau d’arrosage deux fois par mois durant la période de floraison.
Dans les régions aux hivers peu rigoureux, vous pouvez laisser les pots dehors moyennant une bonne protection par prudence car les plantes cultivées en pot sont plus sensibles au froid. Emmaillotez le pot avec du carton et/ou de la toile de jute et protégez la tête avec un voile d’hivernage. Ailleurs, rentrez vos pots en automne dans un local frais ( 12-14 °C) et lumineux maintenu hors gel et réduisez les apports d’eau à une fois par mois. Surfacez tous les ans et faites un rempotage tous les 3 ans.
→ En savoir plus sur la taille de l’Anisodontea dans notre tuto !
Installé en sol bien drainant et bien au chaud, l’Anisodontea montre une bonne résistance aux maladies ne redoutant véritablement que deux choses : l’excès d’humidité aux racines et les températures négatives. Cultivé dans la véranda ou la serre, l’arbuste peut être parasité par les araignées rouges et par les aleurodes, des petites mouches blanches. Dans le premier cas, bassinez le feuillage pour les éliminer, dans le second faîtes des pulvérisations avec un mélange d’eau et de savon noir.
La multiplication de la mauve du cap se fait facilement par semis au printemps si vous avez récupéré les petites graines dans les capsules desséchées de vos pieds, ou par bouturage au printemps ou en été sur des pousses herbacées ou semi-herbacées. C’est un bon moyen de pérenniser vos plants.
Récupérez les graines à l’automne, lorsque les capsules commencent à s’ouvrir.
L’Anisodontea est incontournable dans un jardin naturaliste sec, dans un jardin de cottage et bien-sûr dans un jardin rose. Il apporte densité et luminosité aux massifs romantiques, aux haies libres, mixed-border comme aux rocailles. Dans les régions aux hivers très rigoureux, plantez-le en pot pour pouvoir le rentrer l’hiver venu. Il agrémentera une terrasse ou un grand balcon.
Dans nos régions qui connaissent des hivers doux, il sera beau dans une haie libre de hauteur moyenne, ou dans un massif où vous pourrez l’associer à d’autres arbustes à fleurs comme l’Hibiscus syriacus ‘Pink Chiffon’, des lavatères ‘Candy Floss’ et ‘Blushing Bride’, des buddleias ou l’Abelia grandiflora.
Planté au cœur d’un massif romantique à tonalité rose, associez-le à des vivaces à floraison estivale aimant aussi le soleil comme les sedums, les gauras, les phlox, de grands asters, achillées millefeuille ‘Cerise Queen’, des lavandes. Ponctuez avec des graminées légères !
Son mariage avec les Sauges, ou encore avec ses cousines les Roses Trémières et la Mauve Sylvestre est plein de romantisme pour créer des scènes d’une grande douceur au cœur de l’été. C’est aussi un excellent partenaire pour les rosiers anciens roses ou blancs.
Avec ses fleurs aux teintes pastel, il est parfait dans des mariages de couleurs froides avec des feuillages pourpres (heuchères, Cotinus ‘Royal Purple’, Pittosporum ‘Tom Thumb’ ou Nandina domestica), argentés ou glauques (armoises vivaces, coquelourdes).
Pour accompagner sa floraison jusqu’aux premières gelées, mélangez-le à des anémones du Japon, des grands sedums et des Géraniums vivaces.
philippe lesouder, le 28 Avril 2021
cela m a été très instructif j ai moi meme un anisodontea el rayo il a gelé il ne fait plus de feuilles pourtant son bois est encore vert,j ai lu la rubrique concernant la taille maintenant il n y a plus qu a attendre.
Wirtz Bernard, le 25 Juillet 2021
Bonjour,
J'ai planté un anisodontea en pleine terre au mois d'avril, à ce jour cet arbuste atteint les deux mètres de haut, il a de belles fleurs mais les feuilles sont d'une couleur plutôt vert clair, elles jaunisses en grande quantité et finissent par tomber ce qui donne un aspect plutôt clairsemé à l'ensemble de l'arbuste,
J'ai donné de l'anti chlorose sans grand résultat, pourriez vous svp me donner une solution pour arriver à résoudre ce problème ....
Avec mes remerciements,
Très cordialement,
B.Wirtz
Réponse de Virginie D., le 27 Juillet 2021
Bonjour,
Il est possible que votre terre ne lui convienne pas. Serait-être argileuse et trop humide ?