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Les Arbres de Judée ou Cercis sont d’élégants arbres rustiques, faciles à cultiver et très florifères. Au printemps, les fleurs rose pourpré ou blanches s’épanouissent sur les branches encore nues. Bien que typique des paysages méditerranéens, l’arbre de Judée Cercis siliquastrum pousse jusqu’en région parisienne. Il est une des rares arbres à présenter le phénomène de cauliflorie. En effet, ses petites fleurs, rappelant celles du pois, naissent en bouquets serrés, directement sur les troncs et en soulignent le contour de façon étonnante, entre mars et mai. Les teintes sont plus ou moins intenses mais se rapprochent du rose cyclamen. Les feuilles rondes vert clair accompagnées des gousses rouge brun, apparaissent à la fin de la floraison et fournissent une ombre légère. L’arbre adulte forme un sujet remarquable en isolé qui mesure entre 5 et 10 m avec un tronc sombre tortueux et une couronne arrondie. L’espèce canadensis a donné de récents cultivars aux feuillages colorés de rouge pourpre, panachés de crème ou d’un extraordinaire jaune lumineux en saison, déployant de sublimes couleurs automnales avec des ports pleureurs ou tortueux, des formes naines pour une plantation en bac…
Les Cercis poussent dans tous les jardins, ils sont très rustiques, acceptent la mi-ombre avec un sol frais tandis que d’autres réclament une situation plutôt sèche et ensoleillée, abritée des vents froids. Ils poussent en tous sols, acides à calcaires et frais à bien drainé et résistent bien à la sécheresse une fois installés. Ils n’aiment pas être transplantés, choisissez des arbres élevés en conteneur pour faciliter la reprise. La taille est inutile.
Le genre Cercis comprend 10 espèces de petits arbres et arbustes que l’on rencontre en Europe du Sud, en Asie et Amérique du Nord. L’espèce la plus commune chez nous est l’arbre de Judée (Cercis siliquastrum) qui pousse depuis le rivage méditerranéen jusqu’en région parisienne du fait d’une assez bonne rusticité de l’ordre de -15°C. L’arbre présente un port naturellement très ramifié dès la base, à troncs et rameaux tortueux. L’ombrage reste léger surtout si vous le menez sur un seul tronc, car les feuilles en forme de cœur (arrondies au sommet), teintées de vert clair, ne dépassent guère 6 à 12 cm de diamètre. Après un démarrage assez lent qui le mène autour de 3 m de haut en 4 ans, sa croissance ralentit encore jusqu’à donner un arbre à cime arrondie et aérée culminant à 8 m. Le feuillage des Cercis est simple, cas rare chez les Fabacées, cordé (en forme de cœur), alterne et caduc. Les nervures rayonnent depuis la base du limbe.
L’espèce Cercis canadensis (dit « Gainier du Canada »), beaucoup plus rustique que siliquastrum (-28°C) connait un succès grandissant grâce à la sélection de formes au feuillage de toute beauté comme ‘Forest Pansy’, rouge violacé à rouge orangé, qui prolonge son attrait tout au long de la saison évoluant parfois vers du vert foncé, jusqu’au flamboiement automnal. Cercis canadensis ‘Ruby Fall’ présente en plus un port pleureur et une faible vigueur, idéale pour une culture en bac. Cercis canadensis ‘Lavender Twist’, capable d’atteindre 3,50 m sur 2,50 m de large offre un port japonisant avec le déploiement de rameaux tortueux et pleureurs jusqu’au sol. Cercis canadensis « Silver Lining » présente un feuillage vert sombre panaché de crème avec des fleurs violettes.
Le Gainier du Canada peuple le centre et l’est des Etats-Unis, depuis le Mexique jusqu’au lac Erié, et forme naturellement une touffe, jusqu’à 3,50 m de haut en culture, 12 m dans la nature. Ses feuilles cordiformes sont pointues au sommet avec un pétiole nettement renflé au point d’attache avec le limbe. Elles sont un peu plus grandes que chez siliquastrum, comprises entre 8 et 13 cm de large et sont, chez l’espèce type, vert bleuâtre pâle sur le dessus, plus claires au revers. Les fleurs de 10 mm sont portées par un pédoncule presque aussi long. La variété ‘Little Woody’ se caractérise par l’aspect gaufré de ses feuilles tandis que ‘Hearts of Gold’ possède un spectaculaire feuillage rouge, devenant jaune d’or, puis jaune chartreuse en été.
L’espèce chinensis qui mesure 4,50 m, 15 m à l’état sauvage, est remarquable par l’abondance des fleurs qui forment parfois un moutonnement impressionnant sur le tronc et les rameaux, en avril. Son feuillage en cœur vert profond, devenant jaune d’or en automne, est plus grand que celui des autres gainiers.
Il faut dire que les Cercis ont la particularité rare d’être cauliflores et de bénéficier d’une floraison précoce ce qui offre le spectacle d’un tronc et d’une ramure fleuris presque intégralement. Les boutons sont colorés de pourpre plus foncé que la corolle avant d’éclore ce qui rallonge l’attrait de la floraison. Les fleurs ont une teinte qui varie du blanc chez Cercis siliquastrum ‘Alba’ au rose rouge chez ‘Rubra’ en passant par du violet tendre chez ‘Lavender Twist’. Les fleurs de pois d’environ 1 cm sont assez petites, avec un étendard peu développé, et sont constituées de 5 sépales libres, de 5 pétales, de moins de 10 étamines et d’un pistil. Elles sont mellifères, régalant les butineurs tôt en saison. Le jeune feuillage richement coloré s’annonce vers la fin de la floraison alors que les gousses plates commencent à rougir. Celles-ci mesurent entre 5 et 10 cm de long et renferment des graines brunes, dures, rondes, plates et luisantes. Les fruits brun rouge apparaissent en été et persistent sur la plante en hiver, pour le plus grand bonheur des mésanges.
Les Cercis siliquastrum et chinensis apprécient les situations ensoleillées et tout type de sol pourvu qu’il soit riche, drainant et frais à sec. Ils acceptent parfaitement les terrains calcaires, rocailleux.
Le Cercis canadensis pousse naturellement en lisière de bois et même au sein de forêts d’arbres caducs.Il apprécie les sols frais, riches, bien drainés et les situations ensoleillées mais fraîches ou mi-ombragées. Lorsqu’il est bien implanté, il peut résister à des périodes de sécheresse relativement longues. Sa grande rusticité lui permet de supporter de fortes gelées jusqu’à -28°. Le feuillage est cependant d’autant plus coloré qu’il est exposé aux rayons du soleil.
Plantez-les dans tous les cas en zone abritée des vents forts car le bois est assez cassant et les insertions de branches fragiles.
Les variétés naines comme Little Woody ou Avondale peuvent occuper un pot profond tapissé au fond de 10 cm de billes d’argile ou de graviers et rempli d’un bon terreau.
Plantez les arbres de Judée et Gainiers en automne-hiver entre les mois de novembre et mars, hors période de gel pour assurer un enracinement profond avant d’affronter la sécheresse estivale. Les sujets vendus en conteneur peuvent, malgré tout, être plantés toute l’année. Cependant si vos hivers sont rudes, choisissez le printemps notamment pour l’espèce siliquastrum.
Pour planter votre arbre de Judée :
La reprise est parfois lente car, comme chez beaucoup de Légumineuses, la plantation ou transplantation constitue un stress important. Il est d’ailleurs recommandé de planter des plants assez jeunes pour faciliter la reprise
Veillez à arroser régulièrement l’arbuste au cours des 2-3 premières années qui suivent la plantation en créant une cuvette autour de la motte afin de bien l’imbiber. Le Gainier du Canada exige encore plus d’humidité du sol que le Gainier de Chine et l’Arbre de Judée. N’hésitez pas à le planter plus à l’ombre, au sein d’une haie libre ou d’un bosquet et à l’arroser fréquemment pendant la période estivale.
Les jeunes pousses peuvent souffrir en cas de fort gel en début de printemps. Une protection avec un voile d’hivernage peut être utile les premières années en cas de grand coup de froid en mars.
Le Cercis siliquastrum comme les autres espèces ont tendance à prendre la forme d’un buisson. Pour le mener sur un seul tronc, effectuez une taille de formation en élaguant les branches basses de manière à remonter progressivement le houppier. Cette taille peut s’effectuer en mars ou bien après la floraison.
Les formes naines comme ‘Avondale’ peuvent être maintenues basses par un rabattage annuel de la tête. Cette taille le pousse également à produire des feuilles plus larges.
Les Cercis sont rarement malades mais peuvent être victimes de la maladie du corail, rare mais redoutable et contagieuse, qui se reconnaît aux pustules orange sur l’écorce des bois morts et au dépérissement progressif de l’arbre. Coupez tous les rameaux atteints jusqu’au bois sain et brûlez les déchets puis appliquez un fongicide de type bouillie bordelaise.
Les taches noires sur le feuillage induites par l’anthracnose ou septoriose se traitent aussi à la bouillie après avoir supprimé les feuilles contaminées. Les psylles ainsi que les cochenilles à boucliers sont de petits insectes piqueurs qui rendent les feuilles collantes et envahies de fumagine (dépôt noirâtre). Si l’attaque est importante, appliquez une huile minérale en fin d’hiver pour détruire les formes hivernantes ou du pyrèthre en saison.
Profitez de la présence de l’arbre de Judée pour installer votre verger à proximité. Non seulement ses racines enrichissent le sol en azote grâce à la présence d’une bactérie dans leurs nodosités mais le psylle de cet arbre attire des insectes auxiliaires, une punaise du genre Anthocoris, qui s’emploie à dévorer les psylles des pommiers, poiriers et oliviers.
Le Cercis peut se bouturer vers la fin août avec des tiges semi-aoûtées ou se greffer. Le semis est possible mais ne donne pas des sujets identiques au pied-mère sachant que la floraison n’intervient qu’au bout de 5 à 10 ans. Il existe des formes à floraison plus intense ou des formes à fleurs blanches que vous risquez de ne pas retrouver dans la descendance.
Préparez un pot profond en le remplissant de terreau mélangé à du sable ou réalisez vos boutures en pleine terre si elle est légère, après l’avoir aérée avec la fourche-bêche, puis humidifiée.
Travaillez une parcelle de terrain à mi-ombre, de façon à la rendre souple et fertile. Les graines sont récoltées l’été précédent lorsque les gousses sont bien sèches. Semez en avril ou mai, après que tous risques de gelées soient écartés.
Repiquez les plantules à leur place définitive à l’automne en prenant soin d’extraire le pivot intégralement.
Les arbres de Judée offrent un sujet isolé de caractère, parfaitement adapté aux jardins de taille modeste, qu’il soit situé en zone méditerranéenne ou autre. Ils peuvent tout aussi bien accompagner des arbres ou arbustes adaptés à la sécheresse dans un bosquet ou une haie libre comme l’Erable de Montpellier, l’Arbre à perruques et le Fusain ailé dans l’idée d’obtenir une scène éclatante de septembre à novembre. En climat frais, il s’intégrera bien dans un massif composé de Lilas, de Kolkwitzia, de Seringat ou de Staphyllea et formera un buisson dense.
Les petits Gainiers du Canada comme ‘Little Woody’ ou de Chine comme ‘Avondale’ trouveront, eux, facilement leur place dans un espace exigu grâce à leur développement modeste. Si leurs dimensions restreintes ne leur permettent peut-être pas d’être planté en isolé, ils ne manqueront pas de panache au sein d’un massif ou d’une haie. Accompagné d’un Grenadier commun ou d’un Cerisier à fleurs ‘Alba Plena’, ils participeront à une scène printanière très florifère. Ils se cultivent aisément en bac pour végétaliser et fleurir une terrasse ou un balcon. Arbuste de croissance lente, le Cercis canadensis ‘Silver Lining’ qui culmine à 2-2,50 m se contente d’une exposition protégée et ensoleillée avec un sol riche et drainant. On le cultivera sur une terrasse ou un massif au sud, associé à l’Albizia Summer Chocolate dans les régions clémentes ou au Sureau Black Lace en régions plus froides pour offrir un contraste de feuillage.
Si vous privilégiez une espèce de Gainier à port remarquable comme ‘Ruby Falls’, n’hésitez à la mettre en valeur en isolé. Les sujets âgés présentent souvent un tronc d’aspect torturé et une ramure en parasol, qui leur confèrent une silhouette très japonisante. Les jeunes rameaux pourpres contrastent avec l’écorce fissurée de couleur gris-noir des rameaux plus âgés. Le feuillage qui naît rouge et translucide, se colore ensuite intensément de pourpre très brillant, virant au vert sombre avec la maturité en été.
Le Cercis canadensis ‘Ruby Falls’ pourra être planté pour sa présence tout au long de l’année, notamment dans un espace à dominante minérale, entouré de grosses pierres de rocaille. Un sujet âgé, soigneusement conduit en ‘parapluie’ sur un tronc sinueux, pourrait aussi faire bonne figure sur un tapis de gazon des Mascareignes (Zoysia tenuifolia) épousant tous les reliefs d’un sol inégal, trônant au milieu d’une petite scène japonisante. On l’imagine aussi très bien se détacher sur le fond d’un mur ou d’un feuillage persistant accompagné d’un Sureau ‘Plumosa Aurea’ pour le contraste de couleur et de forme, avec, dans leur ombre quelques pieds de bruyère de Darley et d’hellébores pour l’hiver ! Ou alors, avec un fusain ailé nain et un beau Cotinus ‘Grace’, à la floraison estivale en perruques aériennes et au somptueux feuillage d’automne…
→ Découvrez d’autres idées d’association avec l’arbre de Judée dans notre fiche conseil !
Les bourgeons de feuilles de Cercis siliquastrum soulagent les troubles de la circulation en gemmothérapie.
Cercis vient du grec kercis qui désigne la navette du tisserand du fait de sa ressemblance avec les gousses amincies aux deux extrémités.
ISELIN Diane, le 17 Février 2019
Merci ! Vos commentaires sont splendides. Tellement intéressants ! Félicitations pour votre professionnalisme.
Lindier Maryse, le 6 Janvier 2020
Bonjour
J’ai un arbre de Judee de plus de 20 ans ,je l’ai taillé pour la 1e fois à l’aut,depuis j’ai des Inquiétudes quand à son devenir..d’apres Vous est-il en danger où va t’il repartir.merci pour votre réponse.
Réponse de Virginie D., le 20 Janvier 2020
Bonjour,
Je vous invite à gratter un peu l'écorce pour voir si c'est vert ou pas comme Olivier le montre dans notre vidéo : Tuto reconnaître un arbre mort
Cordialement Virginie
Canaguier, le 20 Juillet 2021
Bonjour,
Notre arbre de Judée a des bouquets de petites branches sans feuilles. Faut-il les couper ou en couper une partie ?
Merci.
Réponse de Virginie D., le 17 Août 2021
Bonjour,
Ce sont des petites branches mortes ? Pour le savoir, il suffit de gratter légèrement l'écorce avec l'ongle. Olivier vous montre comment faire dans sa vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=qNAXnHKXeVA&feature=emb_logo. Si oui, je supprimerais toutes ces petites brindilles sèches, oui.
Bordage, le 16 Mai 2022
J'ai taillé cet hiver mon arbre de Judée en coupant tous les rameaux. Il est maintenant recouvert de fleurs roses mais uniquement sur le tronc principal et les grosses branches restantes, je ne vois pas de nouveaux rameaux poussés. est-ce normal?
Réponse de Ingrid, le 17 Mai 2022
Bonjour. Il est possible que la taille en hiver a peut-être était trop sévère pour lui. Le froid hivernal peut également affaiblir les branches ainsi taillées. Il devrait reformer normalement des nouveaux rameaux. Il faudra peut être mieux privilégier une coupe douce après floraison entre mai et juin pour les prochaines tailles.
jbyvosges, le 3 Août 2023
Bonjour.
Mon arbre de judée (je ne connais pas son âge) était composé de 5 troncs anciens et un ou deux jeunes troncs plus récents. 3 troncs sont tombés cette nuit suite à la tempête qui a sévi chez nous (Vosges). Les troncs restants sont tous orientés du même côté, ce qui est assez inesthétique. Faut-il couper ce qui reste de l'arbre ? Ou l'arbre peut-il donner de nouvelles pousses ?
Réponse de Ingrid, le 7 Août 2023
Bonjour, dans le cas d'un arbre de Judée âgé, la situation est délicate. Ce type d'arbre possède une forte capacité de régénération, mais cela peut être plus limité avec l'âge.
Si l'aspect de l'arbre vous préoccupe vraiment, vous pouvez envisager de le tailler pour améliorer son apparence. Cependant, il est important de noter que la taille doit être effectuée au bon moment pour minimiser le stress sur l'arbre. Le meilleur moment pour tailler un arbre de Judée est en fin d'hiver ou au tout début du printemps, avant que la nouvelle croissance ne commence.
Il est tout de même recommandé de faire appel à un élagueur professionnel qui pourra évaluer la santé globale de l'arbre et déterminer la meilleure approche pour sa taille.