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L’Arisaema est une plante non conventionnelle, qui suscite la curiosité. On la voit rarement dans les jardins. La floraison, qui prend une forme en cornet, évoque une tête de serpent : d’où son surnom de Plante cobra (cobra lily). Les spathes sont en général striées, et se déclinent dans des teintes vertes, noires, pourprées, ou rosées. Suivant les variétés, l’Arisaema fleurit au printemps ou en été. Il y a quelque chose de presque animal chez l’Arisaema : sa floraison évoque un serpent ou une créature inconnue… Le spadice fait penser à une langue qui sort d’une gorge mystérieuse rosée ou pourprée. La tige elle-même est souvent maculée de taches pourprées, comme le serait la peau écailleuse d’un serpent ou dragon. Il offre également un très beau feuillage, avec des feuilles composées d’au moins trois folioles, parfois bien plus.
Les Arisaema sont principalement des plantes de sous-bois : on les cultive donc en situation ombragée, à l’abri du soleil direct. Ils trouvent leur place dans un jardin au style très naturel, aux côtés de fougères, hostas, géraniums nodosum… Et participent à créer une ambiance exotique. C’est une plante un peu délicate à cultiver, qui se destine plutôt aux jardiniers expérimentés, cependant, si vous lui offrez un emplacement qui lui convient : ombragé, avec un sol frais, riche et drainant, sans calcaire… vous ne devriez pas avoir de mal à la cultiver ! On peut aussi les cultiver en pot. Ils craignent surtout l’humidité hivernale, qui fait pourrir leurs tubercules, et ont donc besoin d’un substrat drainant et aéré. Le sol doit être riche, humifère. Découvrez vite cette plante intrigante, et tous nos conseils pour réussir sa culture !
Découvrez aussi l’Arisaema en vidéo :
Les Arisaema rassemblent environ 180 espèces de plantes vivaces rhizomateuses ou tubéreuses originaires des régions tempérées et tropicales de l’Hémisphère Nord, et principalement d’Asie (Chine, Japon, Himalaya…). Quelques espèces viennent d’Amérique du Nord et d’Afrique. Ce sont majoritairement des plantes d’ombre, que l’on rencontre en forêt, sous-bois, mais parfois aussi dans des milieux ouverts (c’est le cas par exemple de l’Arisaema flavum), sur sols humides, ou dans des friches rocailleuses, entre les rochers. Elles poussent en plaine mais aussi en montagne, jusqu’à 4 000 mètres d’altitude.
La majorité des espèces se développent à partir de tubercules souterrains. Il s’agit d’organes de réserve, qui leur permettent de passer la mauvaise saison dans le sol, à l’abri du froid, et de redémarrer au printemps. Chaque tubercule produit au cours de la saison de nouveaux petits tubercules, qui finiront par se séparer de celui d’origine. Cela permet à l’Arisaema de se multiplier.
L’Arisaema appartient à la famille de l’Arum, les Aracées. Il s’agit d’une grande famille, qui rassemble plus de 3 300 espèces, comme les Colocasia, Calla, Dracunculus, Lysichiton… On y trouve beaucoup de plantes exotiques, tropicales, souvent avec de grandes feuilles vertes bien développées, et des floraisons très inhabituelles. On retrouve ainsi dans cette famille de nombreuses plantes d’intérieur parmi les plus cultivées : le Pothos ou Scindapsus (Epipremnum aureum), Dieffenbachia, Anthurium, Monstera, Philodendron, Spathiphyllum, Zamioculcas, Zantedeschia… Cette famille compte aussi des plantes vraiment impressionnantes, comme l’Amorphophallus titanum, qui a l’une des plus grandes inflorescences au monde (jusqu’à 3,50 m de haut) !
En anglais, l’Arisaema est surnommé cobra lily : lys cobra. Elle doit ce nom à la forme particulière de ses inflorescences.
La taille des Arisaema est assez variable suivant les espèces : l’Arisaema candidissimum est l’un des plus petits, ne dépassant pas 40 cm de haut, tandis que les Arisaema les plus grands atteignent un mètre de haut (Arisaema consanguineum), voire jusqu’à 1,50 m de hauteur, pour l’Arisaema tortuosum ! La tige épaisse qui porte les fleurs et feuilles est souvent mouchetée, tachetée de pourpre, et évoque également la peau d’un serpent.
Suivant les différentes espèces, les Arisaema fleurissent au printemps (en mai-juin pour les Arisaema dracontium, A. sikokianum, A. serratum…) ou en été (Arisaema candidissimum, A. consanguineum…)
L’Arisaema tire toute son originalité de sa floraison exceptionnelle, non conventionnelle. Elle évoque la tête d’un serpent… d’où son surnom de « plante cobra », ou cobra lily ! Sa floraison rappelle celle des Arums… rien d’étonnant, puisqu’elles appartiennent à la même famille ! Les fleurs de l’Arisaema sont formées d’un spadice, long et fin, portant les fleurs, et d’une spathe, qui entoure celui-ci en formant un cornet. La floraison est vraiment caractéristique des Aracées : on retrouve cette organisation, avec spathe et spadice, chez les Arums, Callas, Anthuriums, Spathiphyllum, Dracunculus… La spathe est tubulée à la base, puis s’ouvre largement pour former un cornet et laisser apparaitre le spadice. Ensuite, dans sa partie supérieure, la spathe s’élargit et se recourbe au-dessus du spadice. A l’extrémité (apex) de la spathe, celle-ci est souvent prolongée par un très long filament. La spathe est souvent très décorative, elle est généralement striée. Elles se déclinent dans des teintes vertes, noires, pourprées ou rosées.
La spathe laisse apparaitre au centre le spadice. C’est cet axe qui porte les fleurs. Un spadice peut être unisexué ou bisexué : porter soit uniquement des fleurs mâles, soit uniquement des fleurs femelles, ou des fleurs des deux sexes. Les fleurs femelles sont à la base, et les fleurs mâles sont au-dessus. Les fleurs ne portent ni pétales ni sépales, mais seulement des étamines ou pistils.
D’une manière générale, les Arisaema se parent de couleurs inhabituelles pour des fleurs ! En effet, elles sont souvent vertes, marrons, pourprées ou noires… L’Arisaema sikokianum est l’un des plus beaux : il offre un superbe contraste blanc – noir. Le spadice est blanc et il est entouré d’une spathe très sombre, presque noire, ce qui crée un contraste remarquable ! C’est une floraison très graphique. L’Arisaema candidissimum se distingue par sa teinte très douce, rose et blanche. L’Arisaema flavum, lui, porte de petites fleurs jaunes !
Les spathes sont plus ou moins fines, plus ou moins allongées ou courbées. Certaines sont bien ouvertes en cornet, tandis que d’autres sont recourbées vers l’avant.
L’extrémité du spadice des Arisaema est souvent très surprenant : parfois en forme de massue (Arisaema sikokianum), d’autres fois très fin et dressé vers le ciel (A. tortuosum), d’autres fois s’enroulant sur lui-même et retombant (A. speciosum) ! Le spadice de l’Arisaema tortuosum est vraiment surprenant, il semble défier les lois de la gravité !
L’Arisaema offre également un superbe feuillage, au style très exotique ! Elle ne porte qu’une à deux feuilles, mais elles sont grandes et très originales. Elles sont portées par un très long pétiole (plus long que le limbe). Le feuillage prend différentes formes suivant les espèces. Les feuilles sont composées d’au moins trois folioles, parfois plus. Elles sont très nombreuses, et palmées, chez l’Arisaema consanguineum. L’extrémité de ses folioles est longuement effilée. Les feuilles peuvent aussi être pédalées, comme chez l’Arisaema dracontium.
Les feuilles sont vertes, parfois un peu bleutées ou grisâtres. Certains Arisaema sont panachés : c’est le cas par exemple de l’Arisaema consanguineum ‘Marble Leaf’.
Après avoir fleuri, les Arisaema qui ont des inflorescences bisexuées ou femelles donnent des baies rouge vif, qui apparaissent en fin d’été ou début d’automne. Les baies sont nombreuses et regroupées en épis sur l’ancienne inflorescence. Ces fruits renferment des graines, qu’il est possible de récupérer pour semer l’Arisaema. Cependant les plants issus de semis mettent plusieurs années avant de commencer à fleurir.
De la même façon que les Arums, les Arisaemas sont toxiques, car leurs tissus contiennent des cristaux d’oxalate de calcium. Néanmoins le tubercule de certaines espèces est utilisé en médecine traditionnelle chinoise.
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L’Arisaema étant une plante de sous-bois, elle a besoin d’un emplacement ombragé ou mi-ombragé, à l’exception des Arisaema flavum, Arisaema candidissimum et Arisaema consanguineum, qui se plaisent au soleil. Pour les autres espèces, évitez les emplacements chauds et ensoleillés, sinon leur feuillage risque d’être brûlé et de se dessécher.
Les Arisaema ont besoin d’un substrat léger et aéré ! Ils n’aiment pas les sols lourds et compacts, qui empêchent les racines de respirer, et qui risquent de faire pourrir les tubercules. Si votre sol est lourd ou a tendance à rester humide en hiver, n’hésitez pas à planter sur un petit lit de graviers ou de sable grossier, pour permettre le drainage. Les Arisaema ont néanmoins besoin d’un sol frais, fertile et riche en matière organique. N’hésitez pas à mélanger du terreau de feuilles à la terre de votre jardin, afin de l’enrichir et de l’alléger.
En résumé, le sol doit rester frais en été, mais ne doit pas être détrempé en hiver, car cela risquerait de faire pourrir les tubercules ! Il est donc important que le sol soit relativement drainant. L’excès d’humidité en hiver, lorsqu’ils sont en dormance, fait pourrir les bulbes !
Les Arisaema n’aiment pas les sols calcaires. Plantez-les dans un substrat légèrement acide ou neutre. Vous pouvez les installer en compagnie de plantes de terre de bruyère.
Vous pouvez sans problème planter l’Arisaema en pot. Cela constitue une bonne solution si vous habitez une région au climat frais ; ainsi il vous sera facile de le rentrer sous abri hors-gel pour l’hiver.
La chose à retenir : l’Arisaema craint l’excès d’humidité lorsqu’il est en dormance, et le manque d’eau lorsqu’il est en végétation.
Vous pouvez planter l’arisaema en automne, vers le mois d’octobre, ou en fin d’hiver – début de printemps, idéalement en mars avril. Dans tous les cas, évitez de planter en période de gel.
Pour une plantation en pleine terre :
Si vous installez plusieurs plants, respectez 20 à 30 cm de distance entre les tubercules.
Pour une plantation en pot :
La culture en pot vous permettra d’abriter votre Arisaema du froid en le rentrant sous abri hors-gel pour l’hiver.
Pour en savoir plus, découvrez notre fiche-conseil sur la plantation de l’Arisaema
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Mettez de l'exotisme dans vos massifs !Si vous habitez une région froide, n’hésitez pas à installer une bonne couche de paillage sur la souche en automne, afin de la protéger du froid. Vous pouvez utiliser pour cela du BRF (bois raméal fragmenté) ou des feuilles mortes, par exemple. Le paillage aura également l’avantage de conserver un sol frais en été. En se décomposant, la matière organique participera aussi à enrichir le sol.
Nous vous conseillons également d’effectuer quelques arrosages en cas de sécheresse, afin que le sol reste bien frais, surtout en été. Utilisez de préférence de l’eau de pluie, car l’Arisaema n’apprécie pas le calcaire. Evitez néanmoins l’excès d’humidité, qui fait pourrir les tubercules !
Si vous cultivez l’Arisaema en pot, il est préférable de le rempoter chaque année (ou au minimum une fois tous les deux ans), en automne, dans un pot légèrement plus grand. Vous pouvez d’ailleurs profiter de cette opération pour le diviser, si vous constatez que de nouveaux petits tubercules se sont formés autour du premier. Cultiver les Arisaema en pot permet aussi de les rentrer au sec et à l’abri du froid en hiver. En effet, les plantes en pot sont plus exposées au froid que celles qui sont en pleine terre. Contentez-vous de les arroser très légèrement une fois tous les 15 jours, pour éviter que les tubercules ne se dessèchent totalement. Attendez le printemps, vers le mois d’avril, lorsque vous voyez les Arisaema se développer à nouveau, pour reprendre les arrosages réguliers.
L’Arisaema est peu sensible aux maladies. En revanche, il arrive que les limaces grignotent ses feuilles, surtout lorsqu’elles sont jeunes. Cependant, le problème le plus fréquent avec les Arisaema est la pourriture des tubercules en cas d’humidité excessive.
Enfin, pensez à marquer l’emplacement de l’Arisaema, à l’aide d’un petit tuteur par exemple, afin de ne pas l’abimer par inadvertance lorsqu’il est en dormance et que vous intervenez dans le massif.
Les Arisaema se multiplient par semis ou par division des tubercules. Nous vous conseillons cette seconde technique, bien plus rapide et plus facile que le semis.
Vous pouvez diviser les Arisaema tous les quatre ou cinq ans, en automne. Si vous les cultivez en pot, profitez d’un rempotage pour diviser les tubercules ! La division a l’avantage de rajeunir les touffes et de leur donner plus de place pour se développer.
Si vous souhaitez semer l’Arisaema, utilisez de préférence des graines fraiches, récoltées récemment. Le taux de germination sera plus élevé.
Il faudra ensuite attendre au moins quatre ans avant de les voir fleurir.
Comme elle se plait à l’ombre, l’Arisaema trouve facilement sa place dans un jardin de sous-bois. C’est une plante idéale pour accompagner le feuillage des fougères et hostas ! Profitez de la délicate floraison du Geranium nodosum, des Astrances, et de l’Aegopodium podagraria ‘Variegata’. Vous pouvez aussi les planter en compagnie de ligulaires, de grandes vivaces qui offrent un feuillage décoratif et une floraison jaune, très lumineuse, en été.
Vous pouvez aussi installer l’Arisaema dans une rocaille fraiche et ombragée, en compagnie de saxifrages, fougères de rocaille (Polypodium vulgare, scolopendre, Coniogramme emeiensis…), Ajuga reptans, Tiarella, Epimediums…
Pour plus d’idées, consultez notre fiche-conseil : « 10 plantes pour aménager une rocaille d’ombre »
Comme les Arisaema sont des plantes au style exotique, tropical, associez-les à d’autres plantes au feuillage luxuriant et aux floraisons originales ! Vous pouvez les associer par exemple à des Hedychiums (août-sept), Colocasia, Blechnum novae-zelandiae, Tetrapanax, Fatsia japonica, Datisca cannabina… Intégrez aussi des bambous, et découvrez la surprenante floraison du Cardiocrinum giganteum ! Vous obtiendrez un massif original, rempli de curiosités végétales, et en même temps dépaysant !
Découvrez l’article d’Ingrid sur notre blog : « 10 plantes exotiques et rustiques pour jardin jungle »
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